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Articles récents

The new DeLaval AMR™

17 Novembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Matériel

 

 

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les Bodin's

6 Novembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

 

 

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L’Affaire Kerviel déborde sur Boursorama et rebondit sur Twitter et YouTube

10 Octobre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Finances

 

 

Le patron de la banque en ligne Boursorama a quitté ses fonctions à cause de la prochaine parution d'un livre dédié au scandale Jérôme Kerviel. Et il commence à se confier via Twitter et YouTube.

 

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Pneus

2 Octobre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Environnement

 

 

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VEAUX ET VACHES NORMANDES

29 Septembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

 

 

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Samuel Génissel, un jeune agriculteur normand

25 Septembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Environnement

Suite à la parution de l’article intitulé ‘Réduire la consommation de pesticides c’est possible’ nous avons reçu de nombreux commentaires de Samuel Génissel, un jeune agriculteur normand.

Nous en avons publié 2 mais j’ai souhaité publié le 3ème sous forme d’article car il témoigne des difficultés que peut rencontrer un jeune agriculteur pour diminuer sa consommation de pesticides. Je lui cède la parole :

Génissel Samuel, 31 ans

Je suis installé depuis sept ans en Normandie, sur une ferme laitière et céréalière. Je possède 45 vaches Normandes pour 260 000 litre de lait. Les mâles sont finis en boeuf, les femelles renouvellent les vaches soit 130 bovins à l’année (car les femelles et les boeufs sont élevés sur 30-36 mois).

La surface que je valorise est de 113 Ha avec 73 ha de culture (blé, 30Ha – maïs, 13,5 ha – orge, 12 Ha – tournesol, 10 Ha – luzerne, 8 Ha), 38 ha en prairies ainsi que 2 ha de verger pomme à cidre. J’ai un Bac s option écologie et un BTS Acse et fait des stages en Irlande et aux Pays Bas.

Dès mon installation, après un traitement contre le piétain-verse (1) j’ai eu envie de vomir, alors j’ai arrêté. L’année suivante Arvalis (2) déconseillait l’usage systématique de ce traitement, de rigueur à l’époque. Cela m’a rassuré alors j’ai repris le traitement en diminuant les quantités. J’avais déjà changé de pulvérisateur et le vendeur a conseillé de diminuer de 15% les doses car il était plus précis (le débit des buses se fait électroniquement et s’adapte à la vitesse). En même temps j’ai arrêté les insecticides aériens, j’ai aussi arrété le raccourcisseur sur le blé grâce à un choix variétal et un décalage de l’apport d’azote

Mais pour ce faire il a fallu que je change mon assolement (3). J’ai remplacé les pois par de la luzerne et le colza par le tournesol. La luzerne se désherbe rarement, la fauche suffit pour l’instant. Donc avec 6 ans de recul, zéro traitement. Quant au tournesol il demande juste un ou deux désherbages, mais son rendement est moindre. Je ne traite pas contre les pucerons du blé, orge ou tournesol car les dégâts (en Normandie) ne justifient pas le traitement. Le colza et les pois demandent au moins 3 insecticides et 2 désherbants et au moins un fongicide, pour rendre correctement. Il vaut mieux choisir des variétés un peu plus rustiques plutôt qu’un rendement qu’on n’atteint jamais.

De manière à valoriser les désherbants et fongicides (donc de diminuer les doses de 15 %), le mieux c’est d’avoir des hygrométries de 80% pour que la plante les absorbe (il y en a qui traitent le matin moi avec la traite je préfère le soir, donc pas de film ou internet au printemps). Le premier fongicide pourrait être remplacé par une sorte de vaccin à base d’algue. Je ne le fais pas encore. D’autres types de fongicides limitent de 20 à 30% la pression fongicide tout en apportant un engrais foliaire (j’essaye mais c’est cher).

J’ai deux points plus compliqués. Le premier concerne le traitement de semences contre les insectes qui les mangent. On peut le limiter sérieusement mais pas sur toutes les cultures de la rotation.

Le deuxième point ce sont les désherbants. Il faut maintenir la pression car si on laisse germer des chardons, des rumex des gaillets, des folles avoines on en a pour cinq ans à traiter plus ou à laisser le champ s’envahir.

Au final c’est plus de boulot (faut être réactif au temps, au vent, à la température, à l’hygrométrie) pour le même prix de vente.

Les labos vont gérés les fongicides et peut-être les insecticides (pièges) avec des composés naturels s’il y a de l’argent à ce faire. Mais honnêtement si il y a une chose pour laquelle je ne serai pas bio (avec le soin sur mes vaches. 2 interventions c’est trop peu. J’ai trop de parasites et maladies présentes) c’est arrêter de désherber. Les champs ce salissent très vite. Mes voisins bio laissent leurs champs se salir. Les éleveurs qui ont peu de céréales font le tour avec un sécateur et coupent les adventices (mauvaises herbes à notre production, car très envahissantes) à 5 personnes pour dix hectares. Hormis des immigrés personnes ne fera ce boulot et le coût de la main d’œuvre ne permet pas à mes voisins de le faire (hormis les éleveurs laits bio en grosses structures avec peu de céréales).

Mais dans le sud c’est plus facile car la pluviométrie plus faible limite les adventices (et les rendements) et le développement des parasites et maladies.

Par contre, réduire les produits phytosanitaires pourraient permettre comme pour les antibiotiques de limiter les résistances. Mes voisins ont des résistances à l’isoproturon (vieux désherbant blé) mais pas moi.

La lutte intégrée est dix fois plus complexes que mes pratiques. Il ne suffit pas d’arrêter de traiter. Il faut une connaissance très technique du milieu et des végétaux choisis comme la bande enherbée ou les haies le long des parcelles.

Je m’impose mes objectifs mais honnêtement j’aurai du mal à dire : faite comme moi, pour ce qu’on y gagne (économiquement). Mais il reste beaucoup de pistes à valoriser. On n’exploite aucunement les phéromones, les répulsifs limaces (validés en AB), ou l’utilisation de bactéries (non modifiés) comme parasites de certains insectes, voire la maladie cryptogamique. Avec un peu moins de généticiens et un peu plus d’écologue/agronome, la transition serait plus facile.

Honnêtement si vous voulez une agriculture écologique, faut vraiment commencer par l’exception alimentaire qui protégera autant les pays du sud que du Nord. Lula (4) et Chirac (ce n’est pas partisan) l’on déjà proposé car le meilleur moyen de garantir des pratiques plus écologistes c’est de maintenir une économie durable et un maximum d’acteurs agricole (de paysans). Car plus on a d’espace à gérer plus on simplifie le système, moins il est écologique.

(1) Maladie fongique des céréales (NDLR)

(2) ARVALIS-Institut du végétal, Institut de recherche appliquée en agriculture, met au point et diffuse des informations et des techniques permettant aux producteurs de céréales à paille (blé, orge, avoine, triticale, seigle, sorgho …), de protéagineux (pois, féverole, lupin), de pomme de terre, de maïs et de fourrages, de s’adapter à l’évolution des marchés agro-alimentaires et de rester compétitifs au plan international, tout en respectant l’environnement (NDLR)

(3) Rotation des cultures (NDLR)

(4) Président de la république du Brésil (NDLR)

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2007

22 Septembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

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L’Europe gardera plusieurs modèles de production laitière

17 Septembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Henri Noël Lampaert, président du syndicat des producteurs de lait de l'Aisne

Henri Noël Lampaert, président du syndicat des producteurs de lait de l'Aisne - © l'agriculteur de l'aisne

Développer et renforcer les actions collectives, obtenir une politique d’accompagnement, avoir les consommateurs de son côté, ce sont des idées fortes qui devraient permettre un avenir plus serein aux éleveurs. C’est en tout cas ce qu’a annoncé Stanilav Jas avant d’expliquer la position du COPA-COGECA.

 

 

Construire une PAC harmonisée

 

«Tout se joue cette année et l’année prochaine dans la construction de la PAC» a lancé d’emblée Stanislav Jas avant de détailler la production laitière en Europe et les différences entre ses pays membres sur les coûts de production, les conditions climatiques, les races de bovins, les prix, les modèles de transformation (coopérative, privé…), les positions politiques… «Nous devons tenir compte de tous ces éléments pour construire une politique harmonisée».

 

Aujourd’hui, l’Union européenne à 27 compte 1 million de producteurs, dont 115 000 en Allemagne et 85 000 en France. Deux pays qui représentent à eux seuls 47 % de la production européenne, suivis par le Royaume Uni, l’Italie et les Pays-Bas. C’est dire le poids de l’Allemagne et de la France dans les négociations à venir.

 

 

 
Stanislav Jas, du COPA-COGECA

Stanislav Jas, du COPA-COGECA - © l'agriculteur de l'aisne

 

Des positions sur l’avenir de la production laitière se profilent

 

Alors comment construire l’avenir ? «Il nous faut une régulation» a-t-il expliqué clairement. «Avec la libéralisation et les interventions de Bruxelles, nous avons perdu des repères importants dans le secteur laitier. Un secteur qui a besoin de stabilité et d’équilibre. Mais aussi de prévisibilité pour faire des investissements sur le moyen et le long termes. Une variabilité des prix n’est pas adaptée et fragilise les exploitations laitières». Selon l’intervenant, Dacian Ciolos, commissaire à l’agriculture, se prononce pour la régulation. «La fin du régime des quotas doit être subordonnée à la mise en place d’un ensemble de mesures d’accompagnement et d’une orientation politique communautaire claire pour l’après 2015» a-t-il insisté. «Une plus grande compétitivité de l’Europe ne doit pas se faire au détriment du revenu et du prix payé aux producteurs et de l’abandon de l’élevage laitier dans les zones fragiles. D’autres pistes d’adaptation de la production aux marchés doivent être étudiées». C’est pourquoi le COPA-COGECA souhaite maintenir la préférence communautaire dans les négociations sur le commerce international, conserver tous les outils européens de gestion de marché existants, les paiements uniques et enfin, il entend réduire la volatilité des cours et cotations avec de nouvelles mesures de prévention et de gestion des risques à l’échelle de l’Union européenne.

 

 

Travailler collectivement pour mieux maîtriser le marché

 

La réflexion du COPA-COGECA vise l’amélioration du prix du lait, la réduction des coûts de production et des charges administratives, tout cela dans un marché plus transparent dans son organisation et sur l’origine des produits. L’organisation syndicale européenne veut assurer un équilibre entre les maillons de la chaîne alimentaire en renforçant notamment le poids des producteurs au travers d’une organisation forte face à la concentration de l’offre. «Les négociations devront être collectives». La contractualisation devient également essentielle aux yeux de Stanislav Jas.

 

Le groupe de haut niveau européen sur l’avenir du secteur laitier doit rendre un rapport à adopter le 15 juin dans lequel seront proposés les contours de la PAC d’après 2013 ainsi que le budget agricole entre 2013 et 2020. «Nous avons tenu compte de la nécessité des filets de sécurité, du rééquilibrage et de l’obtention d’un prix rémunérateur, et d’une juste répartition dans la filière. Nous y avons inclus la contractualisation qui permettrait d’équilibrer les marchés, le rôle des interprofessions et enfin le rôle des consommateurs. Toutes ces mesures doivent être mises en place avant 2015 pour les tester afin de les confirmer ou les infirmer dans les accords définitifs». La vision européenne a semble-t-il, évolué ces derniers temps. «Elle est davantage à l’écoute et prête à réfléchir sur un monde nouveau et le Parlement européen reste du côté des producteurs».

 

 

L’essentiel : maintenir une vraie politique agricole

 

Stanislav Jas en est sûr : «l’Europe continuera à avoir plusieurs modèles de production laitière». Et ce, malgré la concentration des industriels et de la grande distribution. «Un modèle unique européen n’existe pas et il serait illusoire qu’il s’en crée un dans l’avenir. En revanche, ces modèles vont entrer en concurrence et leur coexistence doit être corégulée pour le bien de tous». C’est pourquoi il est essentiel de maintenir une vraie politique agricole européenne dans l’intérêt des producteurs de lait, des entreprises laitières et des consommateurs.

 

gaetane trichet

 

 

 

(*) COPA-COGECA. Cette organisation syndicale au niveau européen représente les agriculteurs et les producteurs forestiers dans pour le COPA, les coopératives pour dans la COGECA. Stanislav Jas, de nationalité tchèque, est chargé des productions animales (lait, viande bovine, viande ovine et caprine, bétail de reproduction et miel).

 

 

 

Miser sur le collectif pour demain

 

«Dacian Ciolos, le nouveau commissaire européen à l’agriculture a confirmé en mars dernier, l’arrêt des quotas laitiers en 2015. Depuis plus de 2 ans, la FNPL s’implique dans ce dossier fondamental et complexe pour l’avenir des producteurs. Complexe, car il nécessite la remise en cause de la gestion de la maîtrise de la production qui existe depuis 1984 et parce qu’il demande un travail de structuration des producteurs» a expliqué Henri-Noël Lampaert. «L’objectif qui doit nous guider est de renforcer le pouvoir des producteurs au sein de la filière. En effet, la capacité de négociation d’un producteur de lait face à son transformateur est déséquilibrée du fait de sa taille économique» a-t-il insisté avant de revenir sur la contractualisation. «La relation contractuelle entre producteurs et transformateurs doit être encadrée par les pouvoirs publics par le biais de la loi de modernisation agricole. C’est aux producteurs d’en être les acteurs sans pour autant la subir. Pour fonctionner correctement, un guide de bonnes pratiques contractuelles, basé sur un document partagé, devra se mettre en place, avec l’esprit dans lequel la filière souhaite construire l’avenir».

 

Henri Noël Lampaert a cependant expliqué toute l’urgence d’organiser les producteurs au sein de structures collectives suffisamment importantes pour peser dans la négociation tarifaire régionale. «Pour notre région et notre département le pouvoir d’organisation collective doit être privilégié plutôt que l’individualisme, voué à l’échec. C’est tous ensemble que nous nous en sortirons»

 

 
 




L’Europe gardera plusieurs modèles de production laitière

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10 juin 2010 Gaëtane Trichet Vu 147 fois
L´Agriculteur de l´Aisne
Publié dans Lait
Quelles sont les pistes à suivre en production laitière avant et après l’arrêt des quotas en 2015 ? C’est à cette question qu’a répondu Stanislav Jas, lors de l’assemblée générale du syndicat départemental des producteurs de lait le 27 mai à Samoussy.
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2020 Les systèmes autonomes ou la complémentarité entre les productions

17 Septembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #suivi de la ferme

 

Développement basé sur les systèmes de production autonomes, systèmes bien réglés,

productifs. Economie durable (peu sensible aux intrants), moins vulnérable.

Les exploitations produisent leurs fourrages, leurs concentrés, leur paille. Elles sont économes

en intrants. C’est un système complexe, diversifié. L’agriculteur est à la fois éleveur et

cultivateur, il peut posséder plusieurs ateliers en production animale. Il a des contraintes

d’organisation du travail, avec de la gestion de main d’oeuvre contraignante.

C’est un système en équilibre entre le système herbager et le système céréalier. Il peut

rapidement se transformer à l’occasion de l’arrivée d’un jeune, d’une reprise, car le capital à

investir est important et la gestion des relations humaines (salariés ou associés) n’est pas

simple. Ce système est aujourd’hui « poussé par un vent contraire » pour se spécialiser et être

plus rentable à l’heure de main d’oeuvre, donc avec une perte globale de production.

Postulat : on recherche la diminution des intrants et la baisse des charges opérationnelles.

Les bovins sont produits à l’herbe, sans azote et avec très peu de concentré. Il y a baisse de

productivité par vache.

Les assolements sont allongés. L’herbe est cultivée : foin, ensilage.

La production de viande s’extensifie. Avec des céréales chères, les ateliers d’engraissement

spécialisés n’ont pas le vent en poupe.

 

 

Descriptif

:

Ce scénario serait favorisé par une crise importante où l'augmentation du prix des produits

agricoles est très insuffisante pour compenser la flambée des intrants. Par conséquent, les

productions intensives (taurillon, lait hors sol...) et les systèmes spécialisés (tout herbe ou

100% céréales) sont remis en cause. Les agriculteurs cherchent à maximiser la

complémentarité entre production céréalière et élevage (céréales et paille pour l'élevage en

contrepartie du fumier pour les cultures). Les systèmes de polyculture élevage, adossés sur

plusieurs ateliers, résistent mieux à la volatilité des prix que les systèmes spécialisés. Les

éleveurs se reposent d'avantage sur l'herbe en optimisant la valorisation des surfaces par une

meilleure gestion du pâturage et la récolte de fourrages de qualité. Les chargements se situent

autour de 1,25 UGB/ha d'herbe, ce qui correspond à des systèmes autonomes en fourrages,

avec un faible niveau de fertilisation (0 à 30 u d'N/ha). Optimisation de la valorisation des

déjections animales en tant qu'éléments fertilisants. L'ensilage d'herbe est utilisé dans

certaines rations hivernales pour les vaches laitières. L'ensilage maïs est en régression

(conservé uniquement dans la moitié des systèmes laitiers et jamais en ration complète). Les

céréales autoconsommées sont préférées à l'achat d'aliments du commerce.

1. Installation / transmission

Pas d'accélération de l'agrandissement dans ce scénario; certains hésitent à reprendre des

surfaces éloignées du siège de l'exploitation; ce qui laisse des opportunités d'installation à

d'autres. La rentabilité des exploitations repose sur la technicité des agriculteurs pour produire

à faible coût, mais pas forcément sur de gros volumes.

En terme de transmission, des systèmes à taille modeste qui restent rentables dans ce scénario

sont plus faciles à transmettre.

2. Social

Ce scénario préserve un nombre d'exploitation et une main d'oeuvre agricole relativement

importants. L'orientation vers des systèmes de polyculture élevage multiplie les compétences

nécessaires et la charge de travail avec le nombre d'ateliers. Cependant, la recherche de

l'autonomie conduit les éleveurs des systèmes les plus intensifs à réduire leurs effectifs

animaux et des solutions sont recherchées pour alléger la charge de travail (itinéraires

simplifiés sur cultures, monotraites, alimentation hebdomadaire...).

3. Impacts sur l’environnement

Pas de retournement de prairies ou très peu (uniquement dans les systèmes tout herbe qui

recherchent un peu d'autonomie avec quelques ha de céréales)

Moins d'intrants consommés (fuel, engrais, phyto...) et recherche d'économie d'énergie ou

d'énergies nouvelles pour alimenter le fonctionnement de l'exploitation tout en étant

favorables à l'environnement (photovoltaïque, récupérateur de chaleur, éolien...)

4. Territoire

Impact positif grâce au maintien des herbages et d'un tissu d'exploitations avec une diversité

de systèmes. Maintien des herbages et entretien du paysage. Maintien du tissu rural.

5. Filières

Impact négatif sur les filières et leurs opérateurs en raison de la recherche d'autonomie qui

entraine une diminution du nombre d'animaux et des quantités de céréales produites, avec une

baisse des consommations d'intrants (engrais, phyto, carburants, aliments du bétail...)

Des enjeux existent pour relancer des filières locales, compte tenu des coûts de transport

élevés.

 

 

 

 

Les atouts

:

Systèmes plus proches des attentes sociétales et qui peuvent prétendre à des mesures agrienvironnementales.

Systèmes qui évoluent vers une moindre dépendance, ce qui les rend plus robustes.

Complémentarité entre ateliers dans les systèmes polyculture élevage

Les contraintes

:

Accessibilité du pâturage

Parcellaire éloigné

Besoin de compétences multiples lié aux nombre d'activités différentes

Charge de travail nécessitant la recherche de solutions

 

http://www.haute-marne.chambagri.fr/kit/fileadmin/documents/elevage/prospective2020.pdf

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