paturage
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http://www.seine-maritime.chambagri.fr/iso_album/paturage_vl.pdf
Passionné par son métier, le producteur laitier Jacques Quirynen, installé à Blier (Erezée) ne peut s’empêcher de se poser des questions quant au futur de son métier. "Nos fermes sont bien plus grosses que celles de nos parents et pourtant, nous avons de plus en plus de peine à vivre normalement. Pour gagner notre vie, nous devons croître, investir pour gagner la même chose voire moins, " constate-t-il. Conséquence? "Lorsque le nombre de vaches augmente, il devient difficile de les mettre à l’herbe. De nombreux producteurs font alors le choix de les laisser dans les étables 24h/24. Elles ont tout ce qui leur faut, mais je ne comprends pas... On ne tolère plus les poules en batterie. Pourquoi ne dit-on rien quand il s’agit de vaches élevées en hors-sol? " s’interroge-t-il. "En Hollande, on fait déjà marche ar 13 juillet 2012
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La question du bien-être des vaches laitières fait des remous parmi les défenseurs de la cause animale. Ce fût le cas dernièrement avec la manifestation contre l’élevage de 1.000 vaches dans la Somme, entre autres pour des raisons de logement des animaux, ou encore lors de la mobilisation au Trocadéro pour de 'meilleurs" modes d'élevage des bovins.
Avec le soutien de la Société mondiale pour la protection des animaux (Wspa) et de l’entreprise de crèmes glacées Ben & Jerry’s, le Ciwf (Compassion in world farming) souhaite qu’une législation spécifique pour les vaches laitières soit mise en place. « Alors que des dispositions européennes spécifiques protègent déjà certains autres animaux d’élevage, les 23 millions de vaches laitières européennes ne bénéficient d’aucune protection minimale et souffrent souvent de problèmes de santé, de conditions d’hébergement inadaptées et d’accès insuffisants aux pâturages », s’insurge le Ciwf.
« De très bonnes chances d'aboutir »
L'initiative citoyenne : Depuis le 1er avril 2012, l’Initiative citoyenne européenne (Ice) permet à tous les citoyens de l'UE de participer directement à l'élaboration des politiques européennes, en invitant la Commission Européenne à présenter une proposition législative. |
Selon Léopoldine Charbonneaux du Ciwf, le million de signatures doit être réuni dans un délai d'un an. Un nombre minimum de signatures doit par ailleurs être récolté dans chaque pays. En France, l'initiative devra recueillir au moins 55.000 signatures.
La Commission européenne ayant validé l'initiative des Ong le 9 mai dernier, le dossier devra être déposé à Bruxelles le 9 mai 2013 au plus tard. Ensuite, la Commission aura six mois pour valider les signatures et répondre si, oui ou non, elle accepte de légiférer sur le bien-être des vaches laitières. « Dans la mesure où la Commission a déjà déploré l'absence de législation européenne en la matière dans un rapport publié début 2012, notre initiative a de très bonnes chances d'aboutir » a expliqué Léopoldine Charbonneaux.
« Nous avons besoin de lois strictes »
Pour Léopoldine Charbonneaux, porte-parole de l'Ong en France, cette initiative citoyenne « nous permet de sensibiliser le grand public à la question majeure du bien-être animal des vaches laitières, grandes oubliées de la législation européenne ». Très impliquée sur les conditions d’élevage des vaches laitières, l’Ong avait sensibilisé le grand public le 15 mars dernier sur les différents modes d’élevage des vaches, lors d’un évènement à Paris au Trocadéro.
Au Royaume-Uni, Suzi Morris, directrice de la Société mondiale pour la protection des animaux (Wspa) estime que « nous avons besoin de lois strictes pour éviter qu’un grand nombre de vaches européennes ne souffrent de mammites douloureuses, de boiteries, d’infertilité et d’une durée de vie très réduite ». Que de raccourcis ! Aucun éleveur n’a intérêt à posséder des animaux malades. Il parait alors difficile, voire inutiles, de légiférer pour limiter ces problèmes sanitaires, qui de plus, ne sont pas forcément liés au mode de logement. Faire une norme en faveur du bien être des vaches laitière, pourquoi pas, tout dépend de ce que l'on y inclura. Néanmoins, n'oublions pas le bien être et les conditions de travail des éleveurs, dont la taille des troupeaux s'agrandit, ce qui rend le pâturage souvent plus contraignant. Affaire à suivre...
Qu'en pensent les français ? Selon un sondage Yougov France commandé par le Ciwf, « 73 % des Français souhaitent que le lait qu’ils consomment provienne de vaches ayant accès au pâturage une grande partie de l’année. Pour 87 % d’entre eux, le bien-être animal est un critère de choix important lors de l’achat d’un produit laitier. Ce critère est même considéré comme « très important » par 52 % des personnes interrogées ». Néanmoins, ces chiffres ne semblent pas forcément transparaitre dans le panier des consommateurs. |
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25 11 2013
Depuis cet été, la PMAF part à la rencontre d’éleveurs de bovins pour mener une étude sur le bien-être des vaches laitières.
L’équipe de la PMAF s’est rendue dans 22 élevages de vaches laitières, dans le but d’interroger les exploitants sur leur perception du bien-être animal en élevage bovin-lait. Parmi les éleveurs rencontrés, nous avons pu constater une grande diversité dans les systèmes d’élevage. « Nous avons visité des élevages où les vaches pâturent six mois dans l’année, mais également des élevages en zéro pâturage, installés aussi bien en montagne qu’en plaine et représentant aussi bien des petits que des gros cheptels», nous explique Léa Lapostolle, chargée d’études bien-être animal pour les vaches laitières.
A propos du pâturage, les éleveurs interrogés sont unanimes sur son importance pour le bien-être des vaches laitières. Pour eux, le pâturage apporte des effets positifs sur la santé et le confort des vaches, permet l’expression des comportements naturels propres à leur espèce – comme l’action de ruminer – et garantit une meilleure qualité du lait. La majorité d’entre eux ne sont pas favorables au développement des systèmes d’élevage en zéro pâturage.
La PMAF remercie vivement les éleveurs d’avoir accepté de nous ouvrir les portes de leur élevage et de répondre en toute sincérité à nos questions. Leur position vis-à-vis du zéro pâturage conforte la PMAF dans sa vive opposition au projet 1000 vaches dans la Somme.
suède, paturage obligatoire
En Suède, le pâturage est obligatoire durant au moins trois mois, et c'est vérifié. Il y a encore 9-10 ans, le fermier travaillait comme cela lui plaisait. A présent, il y a des tas de contrôleurs qui viennent à la ferme pour voir si le fermier travaille comme il se doit, selon eux..., affirme le producteur laitier.
http://www.sillonbelge.be/article/un-%C3%A9leveur-laitier-su%C3%A9dois-choisi-dautomatiser
Une main-d'oeuvre coûteuse
Thomas Kumlin: l'agriculture suédoise trouve très difficilement de bons ouvriers et ils sont en outre chers. Un ouvrier qualifié revient entre 18 et 20 euros par heure. Ce qui explique l'option pour l'automatisation.
avec ou sans accès au pâturage
Publiée le 5 avril 2012
Campagne de sensibilisation de CIWF France aux différents modes d'élevage des vaches laitières : avec ou sans accès au pâturage. Il n'existe pas de directive sur le bien-être des vaches laitières alors que 24 millions de vaches sont élevées pour leur lait en Europe.