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Le comptage de cellules dans le lait recalibré dans les laboratoires interprofessionnels
L'étalonnage des compteurs automatiques de cellules somatiques contenues dans le lait va changer. En effet, la communauté internationale du secteur laitier (toutes espèces confondues) s'est mise...
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Prix du lait en baisse en Normandie. Des agriculteurs vendent... sur Le Bon Coin
Le site de ventes par internet, n'a pas fini de surprendre. Il y a ceux qui veulent revendre une voiture d'occasion, louer un appartement, ou se débarrasser de babioles. Depuis quelques temps, cette
Crise laitière
A 200 €/t, les producteurs américains et néo-zélandais résisteront
André Pflimlin, ancien collaborateur à l'Idele réputé pour ses prises de position sur l'élevage, estime que la prochaine crise laitière est inévitable. La production mondiale de lait croît ...
0,52 euro par litre en février
~~La production laitière chinoise en baisse
~~ Les très grandes fermes se développent mais n’arrivent pas à compenser l’hémorragie des petites. Les très grandes fermes se développent mais n’arrivent pas à compenser l’hémorragie des petites. - © P. Le Douarin Des éleveurs laitiers en difficulté. Selon les statistiques officielles chinoises, la production laitière nationale a baissé de près de 6 % en 2013, atteignant environ 35 millions de tonnes, soit l’équivalent de la production de 2007-2008. « En 2012, des conditions climatiques difficiles et la forte hausse des prix des intrants, ont mis en difficulté les petits élevages, indique Jean-Marc Chaumet, de l’Institut de l’élevage. À cela se sont ajoutées de nouvelles réglementations pénalisant la médiocre qualité du lait. Et le prix très élevé de la viande a favorisé la vente d’une partie ou de tout le cheptel des petites fermes. » Les très grandes fermes se développent, mais n’arrivent pas néanmoins à compenser l’hémorragie des petites. Avec une production de plus en plus déconnectée de la demande, le prix du lait est très élevé : 0,52 euro par litre en février. Commentaires Lien vers l'article Abonnez
Les six éleveurs exclus du salon de l'élevage de Rennes réintégrés
Les organisateurs du salon international de l'élevage de Rennes (SPACE), dont la 24e édition doit se tenir du 14 au 17 septembre, ont fait part samedi de leur décision de réintégrer les six éleveurs qui en avaient été exclus en raison de leur «attitude» lors de l'édition 2009.
Il était notamment reproché à ces six éleveurs membres de l'Apli (Association des producteurs de lait indépendants) d'avoir «appelé à la grève du lait» dans un message qu'ils avaient lu pendant le concours Prim'Holstein, a rappelé Paul Kerdraon, commissaire général du salon. Lors d'une réunion début juillet, les éleveurs concernés ont été entendus par les organisateurs du concours dont ils avaient été exclus et «ont exprimé leurs regrets», a assuré M. Kerdraon.
Ce n'est pas le lieu pour les revendications
Selon M. Kerdraon, le président du Space Jean-Michel Lemétayer -par ailleurs président de la FNSEA- a rappelé durant la réunion que «tous les ans, une catégorie d'éleveurs avait une bonne raison de manifester» mais que le Space «n'était pas le bon lieu pour les revendications». «Les éleveurs l'ont compris», a affirmé le commissaire général.
L'édition 2009 du Space s'était déroulée dans un climat tendu, quelques jours après le lancement d'un mot d'ordre de grève du lait contesté par la FNSEA
Sophie Poux, productrice de lait : "Je ne peux pas forcer Nicolas Sarkozy à venir !"
Témoignage. Sophie Poux, 40 ans, productrice de lait du Tarn-et-Garonne
Le 25 janvier, Sophie Poux participait à l'émission « Paroles de Français ». Elle avait interpellé le chef de l'État qui lui avait proposé de venir voir son exploitation de Lacour, située à 25 km de Moissac. Nous l'avons retrouvée alors qu'elle attend toujours la visite de Nicolas Sarkozy.
N'êtes-vous pas déçue que le président ne vienne pas vous voir comme il vous l'avait promis ?
J'ai quand même bon espoir qu'il vienne même si je ne suis pas dans son agenda. Normalement c'est un homme de parole, il fait ce qu'il dit. Moi je l'attends, en plus il n'a pas encore vu les producteurs de lait. Mais c'est vrai que s'il ne vient pas, je serais déçue. Je ne comprends pas car c'est lui qui m'a proposé de venir voir mon exploitation. J'ai juste validé l'invitation. C'est pas logique. J'ai du travail chez moi, s'il veut venir voir sur le terrain, je lui montrerai en étant respectueuse mais sans faire de « chichis ». On est des citoyens, c'est un devoir de lui dire la vérité.
Après l'émission, vous lui aviez remis deux lettres évoquant la difficulté de votre situation, qu'en est-il ?
Je lui ai écrit des choses que je ne pouvais pas dire à la télévision, sur la situation de mon exploitation. Mais attention j'ai pas touché d'argent ! Les rumeurs que j'ai entendues sont fausses. J'ai fait ça pour l'agriculture, les producteurs de lait. J'ai eu une réponse charmante de Nicolas Sarkozy, à la manière d'un homme politique. Dans sa réponse, il m'a juste expliqué qu'il avait pris en considération ce que j'avais écrit.
Par conséquent, avez-vous noté des changements ?
Il y a eu de grandes annonces concernant les hausses du prix du lait mais ça dépend pas de Nicolas Sarkozy. Les producteurs de lait de toute tendance, c'est-à-dire pas seulement l'interprofession, n'ont toujours pas été écoutés. Je voulais que le président organise une table ronde car il n'y a que lui qui puisse le faire. C'est lui qui a le pouvoir de changer les choses, pas Mme Poux ! Pour l'instant ça n'a pas été fait, mais j'ai toujours espoir, peut-être que cela prend du temps à réaliser.
Regrettez-vous alors d'avoir donné ces deux lettres et d'avoir accepté qu'il vienne ?
Non je ne regrette rien du tout. Je ne peux pas le forcer à venir ! Peut-être que comme il est à 50 km de chez moi, il repère les lieux, regarde bien les panneaux pour pouvoir venir la prochaine fois, sans se perdre…