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actua lait

« Ils ne respectent pas leurs engagements »

14 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

 

Messagede virginie le Lun 29 Mar 2010 16:42

La colère blanche

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Les producteurs laitiers appellent au boycott de certaines marques

AUMALE. Industriels, coopératives laitières et producteurs ne sont pas parvenus à s'entendre sur le prix du lait.

Ecœures, en colère… Les représentants régionaux des producteurs de lait faisaient grise mine au sortir des négociations interprofessionnelles, vendredi chez Labilait, à Aumale.
« Cet échec met en exergue les difficultés de l'interprofession et m'inquiète pour l'avenir… », confiait Manuel Gavelle, porte-parole des producteurs laitiers de Haute-Normandie. Les représentants des groupes industriels laitiers tels que Danone, Senoble, Lactalis, la CLHN (Coopérative laitière de Haute-Normandie) et des producteurs se sont retrouvés autour d'une table ronde, afin de discuter du prix du lait pour le second trimestre 2010.

« Ils ne respectent pas leurs engagements »
« Nous avons conclu un accord en juin 2009, nous demandons qu'il soit respecté : que le prix du lait augmente de 15 € pour 1 000 litres. Mais les industriels refusent, certains ont seulement cédé pour le mois d'avril, déclare Jocelyn Pesqueux, président de la section laitière 76. La situation est dramatique pour certains. 2009 a été une année difficile, les revenus ont été divisés par deux… Sur 3 500 producteurs en Seine-Maritime, 460 ont fait une demande de RSA, soit plus de 10 %. En face, on a des groupes comme Bongrain qui a vu son bénéfice augmenter de 27 % ou comme Lactalis qui rachète la deuxième entreprise laitière d'Espagne et cherche à racheter des laiteries partout en France. On ne peut pas dire que c'est symptomatique d'une situation financière difficile. » Didier Lefèbvre, président de l'interprofession explique : « Les industriels considèrent qu'il y a un décalage avec l'Allemagne qui est en position concurrentielle meilleure. Cela implique des pertes de marchés pour les industriels français qui demandent que soit prise en compte la concurrence de l'Allemagne dans le calcul du prix. »

 

http://fd80.fnsea.fr/sites/d80/Actions_et_revendications/2008/Communication/crsiedulait_note_1_.pdf

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Un éleveur d'Hanvoile (Oise) témoigne

14 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

Lundi 12 Avril 2010

PICARDIE Les laitiers ne veulent pas d'aides
Marie-Claire et Philippe Beeuwsaert sont déterminés à défendre leur métier et l'exploitation qu'ils veulent pouvoir transmettre à leur fils Damien.

Marie-Claire et Philippe Beeuwsaert sont déterminés à défendre leur métier et l'exploitation qu'ils veulent pouvoir transmettre à leur fils Damien.

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Les producteurs laitiers indépendants de la Somme, l'Oise et la Seine-Maritime se regroupent. Un éleveur d'Hanvoile (Oise) témoigne. Il veut simplement vivre de son travail.

Philippe Beeuwsaert, qui exploite à Hanvoile une ferme de 154 hectares, tire 80 % de son revenu des 500 000 litres de lait produits chaque année par ses 50 vaches laitières.

« Mais nous produisons à perte, avec un prix de vente de 280 euros les 1 000 litres pour un coût de production de 320 euros », explique-t-il. Membre de la Confédération paysanne depuis 94, il a découvert l'APLI, dont il entendait parler depuis plusieurs mois, à la faveur d'une réunion organisée début mars en Seine-Maritime. Il y rencontre un gros producteur de l'Eure, Hubert Mercier : « Enfin des gens qui n'utilisaient pas de langue de bois, mais osaient mettre des mots sur notre réalité quotidienne qui a conduit au suicide 800 agriculteurs français en 2009 », confirme son épouse, Marie-Claire.

Avec Hubert Mercier et des collègues producteurs des départements limitrophes, le couple organise fin mars une réunion à Formerie (Oise), animée par le président-fondateur de l'APLI nationale, Pascal Massol, à laquelle assistent plus de 600 personnes, dont des représentants de près de 200 exploitations de l'Oise.

Grève du lait

« Si ça continue comme ça, dans dix ans, les trois-quarts des producteurs laitiers auront disparu », estime Pascal Massol.

Pour Philippe et Marie-Claire Beeuwsaert, de toute façon, il faut que ça bouge : « Nous avons repris une exploitation en grande difficulté que nous avons réussi à redresser ; nous avons payé notre mise aux normes pendant dix ans, mais aujourd'hui nous sommes obligés d'arrêter tous nos projets, de remplacement de matériel vétuste ou d'embauche de notre fils, par manque de moyens. Alors que les aides européennes sont appelées à disparaître en 2013, aujourd'hui environ 35 euros les 1 000 litres, nous ne demandons pas des aides, mais des prix de vente corrects qui nous permettent de vivre de notre travail », martèlent-ils.

Depuis la réunion fin mars, les demandes d'adhésion affluent et représentent déjà plus de 40 millions de litres de lait : « Le nombre et l'union sont notre seule force », clame l'APLI.

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La Chine et la Russie tirent le marché mondial du lait

4 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

[ 04/06/10  ]

Après des mois de marasme et un effondrement des prix, le marché mondial du lait a retrouvé son dynamisme grâce à la demande des pays émergents.

Les acteurs de l'industrie laitière mondiale ont pour nombre d'entre eux retrouvé le sourire. Le retour en force de la demande des pays émergents a complètement rebattu les cartes du marché après des mois de marasme. En quelques mois, la face du marché mondial du lait a changé, tournant la page après une crise historique. Plusieurs facteurs l'expliquent, dont la baisse de production de certains gros acteurs, comme l'Australie (- 4 %) et le manque de disponibilités de la Nouvelle-Zélande. Une mousson défavorable en Inde a créé un déficit de production important dans ce pays, de l'ordre de 10 à 15 % de la consommation, si bien que New Delhi « opère des achats massifs de poudre de lait », précise l'Association de la transformation laitière française (Atla).

La Chine a oublié la crise de la mélamine qui l'avait détournée de la consommation de produits laitiers et a repris l'importation. Bien qu'il produise beaucoup, l'ancien empire du Milieu est très loin de l'autosuffisance. « Individuellement, les Chinois consomment peu de lait, mais ils sont très nombreux »,commente l'Atla. Les banques russes ont, quant à elles, rouvert en partie l'accès au crédit, favorisant le retour aux achats des opérateurs. Résultat, l'Union européenne a « considérablement accru » ses exportations de matières premières laitières depuis janvier. Les ventes de poudre écrémée ont doublé. Celles de fromages, tels que l'édam et le gouda, ont augmenté de 20 %.

Des prix en hausse de 30 à 40 %

Quant aux prix, ils ont fait un bond de 30 à 40 % par rapport au mois de mai 2009, en plein marasme laitier. A cette date, les entreprises livraient massivement, faute de clients privés, leur production de beurre et de poudre à l'Union européenne via le système de l'intervention publique déclenchée par la Bruxelles en cas de grandes difficultés.

Toutes les grandes régions industrielles européennes, Allemagne, France, Pays-Bas, Danemark et Irlande, profitent de l'embellie. A la faveur de cette conjoncture, la Commission européenne a commencé à mettre sur le marché les stocks accumulés dans les frigos communautaires en 2009. Elle vient ainsi de vendre pour 3.500 euros la tonne - « un très bon prix » selon les experts du secteur -13.000 tonnes de beurre, soit la moitié des quantités accumulées dans le cadre de l'intervention publique. Bruxelles a également proposé 80.000 tonnes (sur un stock de 200.000 tonnes) de poudre de lait à la vente. Les prix n'ayant pas atteint un niveau satisfaisant, l'exécutif européen a refusé les transactions. Les offres se situaient autour de 2.000 euros la tonne, alors que le marché valorise aujourd'hui ce produit à 2.500 euros.

Après avoir souffert de surproduction et d'un commerce atone, l'Europe, surtout dans sa partie orientale, manque aujourd'hui de lait. « Et ce sera pire au second semestre », prévoit l'Atla, en raison du caractère saisonnier de la production.

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Hauts et bas de la production laitière européenne

1 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

vendredi 28 mai 2010

Les Allemands sont d'attaque, les Bretons un peu moins à la peine et les Danois dans le rouge.

Trois modèles divergents en Allemagne. André Pflimlin, ancien expert laitier à l'Institut de l'élevage, les a présentés, hier à Plérin, lors de la journée lait de la Confédération paysanne. Les 100 000 producteurs se partagent très inégalement la production de 28 milliards de litres de lait. Premier modèle, la Bavière avec ses éleveurs « Petit Poucet » dont la majorité des troupeaux ne dépassent pas 25 vaches laitières. Le contraste est saisissant avec les deux autres modèles.

« Au Nord, les troupeaux se situent plutôt entre 60 et 100 vaches, indique André Pflimlin, et les producteurs profitent du droit d'aînesse toujours en vigueur. Celui qui reprend l'exploitation verse une pension à ses parents mais ne doit rien à ses frères et soeurs. L'absence de remboursement sur la ferme lui apporte un avantage concurrentiel important en période de prix du lait bas ».

Troisième facette, celle des managers de l'ancienne Allemagne de l'Est. « Ils ont racheté pas cher d'anciens kolkhozes en faillite. Plus de 2 000 troupeaux dépassent 300 têtes. » Le marché des quotas a été entièrement libéralisé à l'échelle de l'ex-République fédérale à l'Ouest. Résultat : « les volumes ont migré de la Bavière vers le Nord » au grand dam des petits producteurs. Conclusion d'André Pflimlin : « La solide dynamique laitière européenne, c'est en Allemagne qu'elle se trouve ».

La Bretagne a atteint son point bas. 500 éleveurs des Côtes-d'Armor ont clos leur bilan, le 31 mars 2010, en fin de campagne laitière avec un prix moyen de 274 €/1 000 litres sur les douze derniers mois. Pour Laurent Marc, économiste au CER France des Côtes-d'Armor, « un prix aussi bas, c'est du jamais vu. On est loin du point d'équilibre à 315 €/1 000 litres ». Ce point d'équilibre intègre une rémunération de 20 800 € par actif agricole. Le revenu moyen était de 10 000 € par actif familial en 2009. Il faut relativiser ces moyennes, car 22 % des éleveurs avaient des revenus négatifs en fin d'année. Les prix remontent mais insuffisamment. Dans le meilleur des cas, les producteurs boucleront l'année avec un prix moyen entre 305 et 310 €/1 000 litres. Il n'y a pas eu « d'hécatombe » de fermes pendant le plus dur de la crise « car les producteurs se sont serré la ceinture en rognant sur les prélèvements privés ».

Les Danois dans le rouge. C'est pour certains le modèle à suivre. Il n'est pourtant pas au mieux de sa forme en ce début 2010. « Les producteurs se sont très lourdement endettés auprès des banques pour agrandir leurs exploitations, explique André Pflimlin. Les banques touchées par la crise des subprimes réclament maintenant le remboursement des capitaux et on assiste à des faillites d'élevages. »

Jean-Paul LOUÉDOC.SIAG_3127277_1_apx_470_.jpg
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Lactalis privé de subventions?

2 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

01/04/2010 | Mise à jour : 17:50 Réagir

Le conseil général DVD du Calvados et le conseil régional PS de Basse-Normandie menacent de ne pas verser les 500.000 euros de subventions qu'ils ont, à eux deux, promises à Lactalis si le géant laitier ne s'engage pas à respecter les accords nationaux sur les prix du lait.

Le département a voté mercredi la "suspension" d'une subvention de 250.000 euros destinée à l'usine Lactalis de Saint-Martin-des-Entrées (Calvados), en attendant une "table ronde" durant laquelle "Lactalis, qui avait remis en cause l'accord de juin 2009 sur les prix du lait, devra s'expliquer sur ses pratiques", a indiqué Michel Granger, vice-président du conseil général.

Le conseil régional de Basse-Normandie a également fait savoir qu'il attendait cette table ronde qui devrait se tenir "dans les semaines qui viennent" à l'initiative de la région, selon Philippe Bonneau, vice-président chargé de l'économie.

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Facture impayée, plus de courant pour les vaches

28 Décembre 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

Maël-Carhaix (22). Facture impayée, plus de courant pour les vaches

6 décembre 2009 - 6 réactions

Un élu s'indigne car 50 vaches laitières d'un producteur du canton de Maël-Carhaix (22) n'ont pas pu être traites ni mardi soir, ni mercredi matin. Motif: EDF avait coupé le courant pour un impayé de 388€.

Plus d'électricité pour l'exploitation agricole qui n'avait pas payé une facture de 388€ à EDF. Dans un contexte agricole difficile, le conseiller général du canton de Maël-Carhaix, Joël Le Croisier, n'a pas voulu laisser passer cette affaire dans son canton. Aux côtés du maire de la commune concernée, il est intervenu pour mettre fin à ce contentieux.

50 vaches non-traites

Cette semaine, la note d'électricité de 388€ n'ayant pas été honorée par le producteur laitier, les services d'EDF sont venus couper l'électricité d'une exploitation. Conséquence: le troupeau d'une cinquantaine de laitières n'a pu être trait, ni le mardi soir, ni le mercredi matin. Les éleveurs concernés ont trouvé une solution dans la journée pour régler la facture et, dans la soirée, le courant a été rétabli.

Pour l'élu, il fallait l'autorisation de la DSV

C'est alerté par un tiers et estimant la méthode d'EDF «trop expéditive» que le conseiller général est intervenu. Il a adressé un courrier au directeur régional d'ERDF avec copie au sous-préfet de Guingamp, dans lequel l'élu dit sa colère: «J'ai bien conscience de la fragilité économique et financière de certains exploitants agricoles, mais il apparaît que cet incident de paiement était isolé et le retard peu conséquent». Concernant une exploitation agricole, l'élu considère que ERDF «aurait dû obtenir avant toute coupure, un rapport de la Direction des services vétérinaires (DSV) l'autorisant à effectuer cette opération car il s'agit d'une question de sécurité pour les animaux de l'exploitation». Mercredi dernier, la situation a pu être rétablie car l'agriculteur a réussi, malgré ses difficultés, à régler la facture en question.

La remise en route a coûté 100€ de plus

L'élu souhaite que «la répétition de ce type de situation puisse être évitée, par la mise en oeuvre, par exemple, d'un système d'alerte et le respect des mesures existantes qui ne mettraient pas en cause tant la sécurité animale que la situation économique des exploitants». Pour eux, la remise en route de la fourniture d'électricité a occasionné une facture supplémentaire de 100 €.

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Pour sortir de cette impasse Bruno Le Maire

1 Octobre 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

La FNSEA va-t-elle perdre son monopole de négociations? - kewego
C'est ce jeudi que le ministre de l'Agriculture reçoit tous les acteurs de la branche laitière en vue de la préparation du sommet européen de Bruxelles lundi prochain 5 octobre. Cette table ronde sur l'organisation de la filière et la régulation des marchés, réunira et c'est une première côté producteurs, l'ensemble des syndicats représentatifs du monde agricole et pas uniquement la FNSEA et les JA. C'était pourtant le cas lors de la dernière crise laitière du printemps où la réunion à Bercy entre grande distribution, pouvoirs publics et représentants agricoles ne s'est déroulée qu'en présence du syndicat majoritaire et de sa branche jeunes. On n'a vu l'impasse où ces discussions ont mené avec un seul bouc émissaire et des problèmes réglés en superficie. Une nouvelle crise s'est manifestée depuis avec un grève du lait qui aura duré quinze jours et qui a hissé le débat au niveau européen. Pour sortir de cette impasse Bruno Le Maire, outre son expérience diplomatique, use de son esprit méthodique. Il recevra tous les syndicats représentatifs. Sont donc aussi invités rue de Varenne : la Coordination Rurale et la Confédération Paysanne, toutes deux partisannes d'une maitrise publique des volumes à l'échelle européenne. Une grande absente cependant : l'APLI (Association des producteurs de lait indépendants) à l'origine entre autre de la grève du lait mais cela n'empêche pas le ministre de discuter avec cette association en d'autres lieux. Reste que cette pluralité s'arrête pour l'instant aux portes des interprofessions. Pour le lait, la FNPL n'est composée que de représentants du syndicat majoritaire. Mais les mentalités évoluent et l'on ne peut aller contre le sens de l'histoire. Voyez le reportage vidéo.
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En 2009, le marché du lait a souffert

30 Septembre 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

mercredi 30 septembre 2009
Pourquoi le prix du lait va rester bas

Gérard Calbrix. Économiste à l'Association de transformation laitière (Atla). : Ouest-France

Les importations de lait, de crème et d'emmental augmentent, sur le marché français. Et tirent les prix à la baisse.

En 2009, le marché du lait a souffert, en Europe. Peut-on imaginer une reprise, en 2010 ?

L'Asie sort de la crise. La consommation de produits laitiers y avait chuté de 30 %, ces derniers mois. Et ce, en raison de la crise des marchés financiers et de l'affaire de la mélamine, du lait chinois trafiqué. En décembre, cette baisse aura sans doute été effacée. La Nouvelle-Zélande et l'Australie, premiers vendeurs sur ces marchés, retrouvent de l'air et sont moins agressifs face aux Européens.

Les prix payés aux producteurs de lait européens pourraient se redresser ?

Je n'ai pas dit cela. Dans plusieurs pays européens, le prix payé aux producteurs s'échelonne entre 19 et 22 centimes du litre. En France, la moyenne est actuellement de 27 centimes. La consommation tourne au ralenti. On assiste donc à une guerre commerciale.

Les acheteurs se fournissent au meilleur prix sur le marché. Ce qui explique l'augmentation des importations, en France, de lait de consommation, d'emmental et de crème.

Les grévistes du lait demandaient pourtant que les producteurs soient payés 40 centimes du litre ?

Un prix du lait à 40 centimes le litre pour les producteurs, je n'y crois pas. C'est arrivé une fois, en Allemagne, en novembre 2007. Ça n'a duré qu'un mois.

Recueilli par Patrice MOYON.
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Plus de neuf Français sur dix

26 Septembre 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

PARIS - Plus de neuf Français sur dix (92%) trouvent justifiée la grève du lait que certains producteurs français ont lancée début septembre, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France.

 

 

Plus de neuf Français sur dix (92%) trouvent justifiée la grève du lait que certains producteurs français ont lancée début septembre, selon un sondage Ifop pour Dimanche Ouest France. (Reuters/Robert Pratta)

L'institut de sondage rappelle que ce soutien populaire était moindre lors des deux grandes journées de mobilisation sociale l'hiver dernier.

En janvier, 75% des Français approuvaient les manifestations pour la défense de l'emploi et du pouvoir d'achat, 78% en mars.

Les producteurs de lait, qui dénoncent la chute drastique de leurs revenus, ont suspendu leur mouvement de grève cette semaine jusqu'au 5 octobre, date d'une réunion des ministres de l'Agriculture des 27 pays de l'Union européenne.

Le sondage a été réalisé les 24 et 25 septembre par téléphone ou au domicile de 967 personnes.

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crise du lait, en suisse

24 Septembre 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

Cremo réduit de 5% les quantités disponibles de lait

Berne (awp/ats) - L'entreprise laitière Cremo SA et ses fournisseurs ont décidé de réduire de cinq pour cent le volume de lait commercialisé sur le marché suisse. Cette décision est une réponse à "la situation très tendue dans le domaine des stocks de beurre", indique Cremo dans un communiqué publié jeudi.

Pour atteindre cet objectif, Cremo laisse le choix aux producteurs et aux organisations qui lui fournissent du lait (APLC, Prolait et Lobag) de réduire la quantité contractuelle de 5% ou d'accepter pour ce volume un prix qui permette d'exporter ce lait sur les marchés mondiaux.

La Fédération des sociétés fribourgeoises de laiterie (FSFL) salue la décision prise par Cremo et "soutient cette mesure urgente", a-t-elle indiqué.

Une décision qui n'a cependant pas calmé une partie des producteurs de lait. A l'appel du syndicat Uniterre, ils ont manifesté leurs mécontentement jeudi à Signy, près de Nyon (VD). Au volant de leurs tracteurs, ils étaient 70 à réclamer un prix du lait équitable.

ats/sm

(AWP/24 septembre 2009 16h27)
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