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Articles récents

Marée Noire : L'opération de la dernière chance

6 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Environnement

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Dacian Ciolos

6 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, sera en Aveyron le 18 juin prochain à l'invitation des organisations agricoles du département. Un département pour lequel il conserve une attache particulière puisque, dans le cadre de ses études d'agronomie, il avait effectué un stage, il y a une quinzaine d'années, au comité régional du nord Aveyron de la chambre d'agriculture. Son président, Jean Laurens, se souvient d'« un humaniste, impressionné par notre système d'exploitation familiale agricole, notre organisation collective et solidaire ». Ministre de l'Agriculture dans son pays, la Roumanie, cet homme, « au gros potentiel et promis à un bel avenir », est donc devenu à l'automne le nouveau commissaire européen. Fin juin, il rencontrera les membres de la Confédération de Roquefort afin de parler du problème de la taxation et des aides au stockage privé. « L'occasion de lui montrer une interprofession au système intelligent dont il pourrait s'inspirer au niveau européen puisqu'elle permet d'avoir des garde-fous concernant les marchés, à l'heure des discussions de la PAC d'après 2013 ». Il se rendra ensuite sur une exploitation lait de vache et viande bovine afin de mesurer pleinement les difficultés dans ces productions. Il clôturera par une réunion de travail à l'échelle nationale avec les représentants du ministère de l'Agriculture et le président de l'INAO sur le « Livre Vert », un chantier de réflexion que mène l'Europe sur l'évolution des signes officiels de qualité que sont les AOC, IGP, STG et agriculture biologique. « Nous fondons beaucoup d'espoir en Dacian Ciolos dont la vision correspond à notre culture et à notre sensibilité », conclut le président de la chambre d'agriculture.

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PREVENIR LA MAMMITE CLINIQUE VIA UN NOMBRE DE CELLULES ACCRU ?

4 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Santé Nutrition

PREVENIR LA MAMMITE CLINIQUE VIA UN NOMBRE DE CELLULES ACCRU ?Il existe des rapports scientifiques de certaines études sur le terrain qui montrent qu’un taux de cellules somatiques légèrement accru peut augmenter la résistance de la vache (Barkema et al., 1998; Suriyasathaporn et al., 2000).
Il est en effet notoire que si l'on augmente la pression infectieuse par des bactéries "plutôt inoffensives" ou de "faibles doses de toxines", le nombre de cellules augmente un peu et que cela rend le pis de la vache plus résistant face à de nouvelles "infections" provoquées par des germes plus nocifs. C'est normal et cela s'explique entièrement à la lumière de la cinétique des cellules décrite ci-avant. Il y a alors, en effet, une migration cellulaire accrue en permanence. Dans ces conditions, on peut dès lors comprendre que si la vache produit des globules blancs "à mauvais fonctionnement" (quelle qu'en soit la raison), on peut aider une telle vache en faisant augmenter quelque peu son taux de cellules en la mettant un peu plus en contact avec des germes moins nocifs. Il est évident que cette méthode ne s’inscrit nullement dans les bonnes pratiques agricoles.
Les traitements antibiotiques réguliers des vaches peuvent contribuer à maintenir le taux de cellules somatiques du lait à un niveau peu élevé. La question qui se pose dès lors est celle de savoir si la limite adoptée de 400.000 cellules/ml ne constitue pas une entrave à la production de lait lors d’une utilisation réduite d’antibiotiques. Dans la production laitière biologique, les traitements antibiotiques préventifs sont interdits notamment pendant la période de tarissement des vaches. Les antibiotiques ne peuvent être administrés que pour traiter les infections.
Les informations sur cette problématique deviennent de plus en plus nombreuses. Le suivi de la production laitière biologique pratiquée à grande échelle au Danemark (695 fournisseurs de lait en 2002) a démontré qu’au niveau de la pratique, l’élevage biologique ne pose pas de problèmes en ce qui concerne le respect de la norme de 400.000 cellules somatiques/ml. On ne peut constater aucune différence entre les producteurs de lait biologiques et conventionnels en ce qui concerne l’octroi de la prime payée au Danemark pour les taux de cellules somatiques de moins de 200.000 cellules/ml. Il est probable que les bonnes pratiques agricoles et la diminution du stress chez les animaux peuvent compenser l’avantage lié aux traitements antibiotiques préventifs.
 
Références

Barkema et al., 1998, J. Dairy Sci. 81: 411-419
Suriyasathaporn et al., 2000, J. Dairy Sci. 83: 1248-1255

  • Avis 2001/39 - La présentation de la sécurité alimentaire dans la filière lait et produits laitiers par la Confédération Belge de l'Industrie Laitière (CBL) le 11 janvier 2002.

 

http://www.favv.be/home/com-sci/avis01_fr.asp

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Indispensables cellules somatiques.

4 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Santé Nutrition

Bovins : «  Etude comparative entre les filières conventionnelle et biologique de la problématique des hauts taux cellulaires dans le lait »

Cette étude comparative entre les filières conventionnelle et biologique apporte des précisions sur l’épidémiologie de la mammite subclinique et la problématique des hauts taux cellulaires dans le lait. Il ressort que l’épidémiologie rencontrée dans les deux filières est sensiblement similaire. Les germes majeurs rencontrés sont par ordre d’importance S.uberis, S.aureus et S. dysgalactiae et leur impact sur le TCS est très important. S. agalactiae semble donc bien être en voie de disparition de nos exploitations. Quand à S. uberis, reconnu comme germe d’environnement responsable de mammite clinique aiguë, il semble jouer un rôle prépondérant également dans la mammite subclinique. Les germes mineurs sont le plus représentés par la famille des staphilocoques à coagulase négative, tels que S. xylosus, S. hyicus, S. warneri, S. intermedius, S. saphrotycus ou encore S. chromogenes, et ont un impact non négligeable sur le TCS. Il ressort par ailleurs que le « pattern » de germes rencontrés dans les exploitations sélectionnées diffère fortement d’un élevage à l’autre. Connaître l’épidémiologie globale de la ferme permettra donc au praticien et à l’éleveur de mieux cibler leur stratégie de lutte dans la problématique des hauts taux cellulaires.

Le résultat le plus surprenant de cette étude réside dans la différence de sensibilité aux antibiotiques testés des principaux pathogènes entre les deux filières. En effet, l’usage moins abondant et plus raisonné des antibiotiques dans les exploitations biologiques sélectionnées pourrait expliquer les moindres taux d’antibiorésistance retrouvés chez les trois germes majeurs rencontrés dans nos échantillons. Il faut cependant rester prudent puisque l’échantillonnage d’exploitations repris dans cette étude est relativement faible. A l’avenir, une étude comparative à plus large échelle entre les deux filières, reprenant également l’épidémiologie des mammites cliniques, serait des plus intéressantes.

Finalement, si l’agriculture biologique est destinée à croître dans les années à venir, et si la responsabilité des vétérinaires ruraux quant à la création de réservoir de bactéries résistantes transmissibles à l’homme via son alimentation reste à éclaircir, il faudrait sans doute d’abord mieux informer le consommateur sur le fait qu’une agriculture respectueuse de son environnement et génératrice de pratique raisonnées telle que cet étude semble nous montrer, existe bel et bien et mérite certainement d’être mieux connue. Dès lors, tout le mal qu’on puisse souhaiter à cette agriculture biologique est qu’elle soit pour le moins « simplement » avant-gardiste d’une agriculture nouvelle plus raisonnée. 

 

Indispensables cellules somatiques.

Dans son information de septembre 2004, le comité du lait de Battice, nous parle de l’impact économique des mammites.
Le moins qu’on puisse dire c’est que ces informations mêlent habillement vérités et intoxications.
Dans un rapport scientifique réalisé en 2003 et publié en février 2004 par 5 chercheurs, dont Monsieur Lekeux, Doyen de la faculté vétérinaire de Liège, il est constaté : «  qu‘Il est étonnant de remarquer qu’en ce qui concerne les quartiers considérés comme négatifs d’un point de vue bactériologique et donc normalement sains, la moyenne cellulaire s’élève à 734.000 cellules/ml. La littérature scientifique s’accorde pourtant à fixer à 200.000 cellules, le seuil tolérable pour un quartier exempt d’infection ». Les 5 chercheurs se posent ensuite la question de savoir si « Les nombreuses cellules présentent dans ces quartiers ne jouaient pas un effet protecteur préventif ».
Renversant n’est-ce pas! Les vaches à haut taux cellulaire seraient donc les plus saines du troupeau. Cette étude remettant en cause les normes cellules, imposées par l’Europe, mériterait d’être renouvelée à grande échelle pour confirmer ou infirmer ces résultats. Mais non, le dossier est enterré, l’industrie de la malbouffe a ses lois et contraintes que ne peut transgresser la possibilité d’une alimentation saine.
Bon an, mal an, si moins de 3% des analyses officielles pénalisent les dépassements de 400.000 cellules, ce chiffre monte à 45%, soit 15 fois plus dans le cadre des contrats cellules. Ce qui veut dire que les fermiers séparent et ne livrent pas les laits à haut taux cellulaire.
Les premières pénalisations cellules datent de 1987, trois mois au delà de 750.000 cellules entraînaient une pénalité de 0,25 FB au litre. Au début, suite aux recommandations, les producteurs ont éliminé leurs vaches, dites malsaines. Mais, après peu de temps d’autres devaient partir, cela faisait enrager de voir une bonne productrice, pétante de santé, sans mammite, filer à l’abattoir. On nous a alors parlé de mammite subclinique, invisible. Avec le temps, certains fermiers sont devenus malins, ils ont trait les vaches problématiques à part, ils ont donné ce lait aux veaux et là surprise, ce lait guérissait certaines pathologies.
Pour le professeur Lekeux les cellules franchissent la barrière de l’estomac et vont soigner le veau jusque dans la lumière de son intestin. Cette information est confirmée et complétée par un médecin nutritionniste canadien, le docteur Vachon, qui va plus loin encore en prétendant que les cellules stimuleraient tant l’immunité du veau que celle du consommateur humain. Le lait prétendument malsain est donc le meilleur.
Si l’industrie transformatrice, bien au courant de ces vraies qualités, les interdit, c’est pour des raisons purement industrielles:
1) Comme le disent les informations du comité du lait, irrégularité de la matière et cette qualité nutritionnelle nuit à l’homogénéité industrielle.
2) Problème d’encrassement lors du traitement thermique du lait UHT. Traduisez par : le lait à haut taux cellulaire caille quand on le traite en Ultra Haute Température (135° à 155°). Notez que le veau a une caillette pour cailler le lait et si celui-ci ne caille pas, le veau développe une diarrhée. Le consommateur « bénéficie » donc d’un lait qui se conserve, bouchon scellé, 3 mois à température ambiante et tant pis s’il est impossible de transformer cet UHT en yaourt, fromage ou d’en faire un pudding consistant. L’UHT est fait pour être bu un point c’est tout. Malheureusement ce lait, par son traitement thermique, voit ses protéines et son lactose se combiner en lactulosyllysines, molécules non assimilables, précédant la réaction de Maillard. Le lait UHT est un lait bétonné responsable d’une multitude de problèmes de santé, mais de cela le comité du lait ne se préoccupe pas.
3) Le lait à haut taux cellulaire se dégrade facilement. Autrement dit il se digère facilement, mais cette qualité est un défaut pour du lait de conserve.
4) Contrairement à ce que prétend le comité du lait, les producteurs de beurre savent tous qu’un lait pauvre en cellules fait un beurre difficile à venir et vite rance, d’ailleurs beaucoup de ventes directe réservent le lait riche en cellules pour en faire un excellent beurre au goût de noisette à longue conservation. Peut être en va-t-il autrement dans l’industrie mais j’en doute car ces données viennent de responsables de laboratoires de laiterie.
Mais reprenons les informations du comité du lait:
- Pertes pour le producteur: Elles sont purement subjectives, sauf si on suit les conseils du comité du lait. Une vache saine à haut taux cellulaire donne bien plus qu’une vache malade, immunodépressive, qui ne sait pas augmenter son taux cellulaire et ne survit que médicalement assistée, ce qui est le fait de plus en plus de troupeaux. Résultat, ces malheureux animaux, perpétuellement sous 50.000 cellules, distillent leurs bactéries pathogènes, antibiorésistantes de surcroît, dans le lait de consommation et ils sont en première qualité au palmarès de la malbouffe puisque leurs taux cellulaires son magnifiquement débiles.
- Taux de réforme plus élevés: Ce problème coûte surtout beaucoup à ceux qui éliminent bien trop rapidement vaches saines et vaches malades sur base d’un taux supérieur à 200 ou 300.000 cellules.
- Frais de traitement supplémentaires : Il faut 4 à 5 ans pour arriver à se passer des tubes de tarissement quand on  les a utilisés systématiquement pendant des années. Après, c’est facile de s’en passer car les vaches sont redevenues saines. Le contrat cellules permet de gérer la situation sans être déclassé et sans traire plus de 2 ou 3% des vaches à part et encore pas régulièrement.
- Frais de traite : Economie d’antibiotique au contraire, la vache se soigne d’elle-même par une montée brutale suivie d’une descente aussi rapide des cellules. A noter que les vielles vaches de 12 à 17 ans, gardent un taux cellulaire de 500 à 600.000 cellules, mais la moyenne du troupeau reste sous les normes de la malbouffe, sous 400.000 cellules.
- Lait non livré : Pas de lait non livré, on en a trop peu pour les veaux avec celui trait à part.
- Influence sur la reproduction : Quand vous arrivez à supprimer les tubes de tarissement, de moins en moins efficaces, car les bactéries s’y sont adaptées, les mammites deviennent anecdotiques et n’influences plus la fertilité.
- Pénalité / arrêt de collecte : Oui ! Un à deux ans difficiles, quand on cesse d’injecter des tubes, puis la situation se régularise  et sans antibiotiques, le stress d’une livraison contaminée disparaît, on trait plus détendu et les vaches le sente, c’est tout bon…
- Modification physico-chimiques du lait : Contrairement à ce que dit le comité du lait, le taux de protéines ne reste pas stable. En cas d’augmentation des cellules, ces dernières étant des protéines, le taux protéique s’élève au prorata du taux cellulaire. Un taux cellulaire, sans mammites et autre pathologie, de 300 à 350.000 cellules, permet une maîtrise des normes, qui ne sont pas de la qualité nutritionnelle, mais bien des normes strictement industrielle. Un taux cellulaire élevé donne un excellent rapport protéine – matière grasse.   

Professeur Lekeux    
Faculté des  Sciences Vétérinaires, U Lg

 

 

http://www.cebio.be/producteurs/elevagesbovinslaitcellules.html

 

 

Prof. Pierre Lekeux

 

 

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CURRICULUM VITAE

Prof. Pierre Lekeux

Pierre Lekeux, born April 7, 1954 in Liege, Belgium.

Married and father of 2 boys.

Graduated Doctor in Veterinary Medicine at the University of Liege (ULg) (1978).

One year in large animals practice (1979).

Four years residence in the Department of Large Animals Medicine, ULg (1979-1982).

PhD thesis at the University of Utrecht, The Netherlands (1982-1984).

Stage courses at the Universities of Davis, East Lansing, Gent, Guelph, Hannover, Madison,

Montreal, Uppsala and Utrecht (1984-1985).

Chairman of the Department of Veterinary Physiology, ULg (1986-).

Director of the Laboratory for Cardiopulmonary Functional Investigation, ULg (1987-).

Director of the Equine Sport Medicine Unit (ULg) (1990-2007).

Head of the centre for Equine Studies, Animal Health Trust, Newmarket, UK (1996-1999)

Vice-President of the Centre for Cellular and Molecular Therapy of the ULg (2001-2005)

Director of the foundation "Equine Research Funds" (1988-2004).

Secretary General of the World Association for Buiatrics (1988-2002).

President of the "Comparative Respiratory Society" (1988-1989).

Member of the Board of the World Equine Veterinary Association (1991-1999).

Co-ordinator for the ULg of the Tempus programme from the European Union (1992-1995).

Member of the Royal Academy of Medicine of Belgium (2005-)

Member of the Royal Academy of Sciences of Belgium (2006-)

Member of the Board of the International Equine Exercise Physiology Society (1994-2006).

Member of the Veterinary Committee of the FEI (1996-2002).

Diplomat of the European College of Veterinary Pharmacology & Toxicology (1999-)

Editor-in-Chief of the Journal "Annales de Médecine Vétérinaire" (Belgium)(1995-2000).

Dean of the Faculty of Veterinary Medicine (ULg) (2002-2010)

Member of the Council of the 'Académie Wallonie-Europe' (2004-)

Chairman of the governing council of the EU network of excellence Eadgene (2005-2006)

Author of 5 books, 320 publications in international scientific journals, 25 chapters in scientific

books and 200 communications at international scientific meetings.

Chairman of 27 scientific sessions at international congresses.

Organiser of 12 national, 6 european and 3 world congresses.

Prizewinner of 4 national and 3 international awards.

Principal Investigator and promoter of 55 research grants from scientific institutions, 45 research

agreements with private companies and 22 research agreements with foreign universities.

 

 

 

Gustave Wuidart, agriculteur bio : Le lait : cet élixir assassiné !

 

http://www.bio-info.be/pages/courrier/laitelixir.htm

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La Chine et la Russie tirent le marché mondial du lait

4 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

[ 04/06/10  ]

Après des mois de marasme et un effondrement des prix, le marché mondial du lait a retrouvé son dynamisme grâce à la demande des pays émergents.

Les acteurs de l'industrie laitière mondiale ont pour nombre d'entre eux retrouvé le sourire. Le retour en force de la demande des pays émergents a complètement rebattu les cartes du marché après des mois de marasme. En quelques mois, la face du marché mondial du lait a changé, tournant la page après une crise historique. Plusieurs facteurs l'expliquent, dont la baisse de production de certains gros acteurs, comme l'Australie (- 4 %) et le manque de disponibilités de la Nouvelle-Zélande. Une mousson défavorable en Inde a créé un déficit de production important dans ce pays, de l'ordre de 10 à 15 % de la consommation, si bien que New Delhi « opère des achats massifs de poudre de lait », précise l'Association de la transformation laitière française (Atla).

La Chine a oublié la crise de la mélamine qui l'avait détournée de la consommation de produits laitiers et a repris l'importation. Bien qu'il produise beaucoup, l'ancien empire du Milieu est très loin de l'autosuffisance. « Individuellement, les Chinois consomment peu de lait, mais ils sont très nombreux »,commente l'Atla. Les banques russes ont, quant à elles, rouvert en partie l'accès au crédit, favorisant le retour aux achats des opérateurs. Résultat, l'Union européenne a « considérablement accru » ses exportations de matières premières laitières depuis janvier. Les ventes de poudre écrémée ont doublé. Celles de fromages, tels que l'édam et le gouda, ont augmenté de 20 %.

Des prix en hausse de 30 à 40 %

Quant aux prix, ils ont fait un bond de 30 à 40 % par rapport au mois de mai 2009, en plein marasme laitier. A cette date, les entreprises livraient massivement, faute de clients privés, leur production de beurre et de poudre à l'Union européenne via le système de l'intervention publique déclenchée par la Bruxelles en cas de grandes difficultés.

Toutes les grandes régions industrielles européennes, Allemagne, France, Pays-Bas, Danemark et Irlande, profitent de l'embellie. A la faveur de cette conjoncture, la Commission européenne a commencé à mettre sur le marché les stocks accumulés dans les frigos communautaires en 2009. Elle vient ainsi de vendre pour 3.500 euros la tonne - « un très bon prix » selon les experts du secteur -13.000 tonnes de beurre, soit la moitié des quantités accumulées dans le cadre de l'intervention publique. Bruxelles a également proposé 80.000 tonnes (sur un stock de 200.000 tonnes) de poudre de lait à la vente. Les prix n'ayant pas atteint un niveau satisfaisant, l'exécutif européen a refusé les transactions. Les offres se situaient autour de 2.000 euros la tonne, alors que le marché valorise aujourd'hui ce produit à 2.500 euros.

Après avoir souffert de surproduction et d'un commerce atone, l'Europe, surtout dans sa partie orientale, manque aujourd'hui de lait. « Et ce sera pire au second semestre », prévoit l'Atla, en raison du caractère saisonnier de la production.

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L'agriculture intégrée

2 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Environnement

 

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Le coeur artificiel du professeur Alain Carpentier

1 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Entreprises

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Hauts et bas de la production laitière européenne

1 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Actua Lait

vendredi 28 mai 2010

Les Allemands sont d'attaque, les Bretons un peu moins à la peine et les Danois dans le rouge.

Trois modèles divergents en Allemagne. André Pflimlin, ancien expert laitier à l'Institut de l'élevage, les a présentés, hier à Plérin, lors de la journée lait de la Confédération paysanne. Les 100 000 producteurs se partagent très inégalement la production de 28 milliards de litres de lait. Premier modèle, la Bavière avec ses éleveurs « Petit Poucet » dont la majorité des troupeaux ne dépassent pas 25 vaches laitières. Le contraste est saisissant avec les deux autres modèles.

« Au Nord, les troupeaux se situent plutôt entre 60 et 100 vaches, indique André Pflimlin, et les producteurs profitent du droit d'aînesse toujours en vigueur. Celui qui reprend l'exploitation verse une pension à ses parents mais ne doit rien à ses frères et soeurs. L'absence de remboursement sur la ferme lui apporte un avantage concurrentiel important en période de prix du lait bas ».

Troisième facette, celle des managers de l'ancienne Allemagne de l'Est. « Ils ont racheté pas cher d'anciens kolkhozes en faillite. Plus de 2 000 troupeaux dépassent 300 têtes. » Le marché des quotas a été entièrement libéralisé à l'échelle de l'ex-République fédérale à l'Ouest. Résultat : « les volumes ont migré de la Bavière vers le Nord » au grand dam des petits producteurs. Conclusion d'André Pflimlin : « La solide dynamique laitière européenne, c'est en Allemagne qu'elle se trouve ».

La Bretagne a atteint son point bas. 500 éleveurs des Côtes-d'Armor ont clos leur bilan, le 31 mars 2010, en fin de campagne laitière avec un prix moyen de 274 €/1 000 litres sur les douze derniers mois. Pour Laurent Marc, économiste au CER France des Côtes-d'Armor, « un prix aussi bas, c'est du jamais vu. On est loin du point d'équilibre à 315 €/1 000 litres ». Ce point d'équilibre intègre une rémunération de 20 800 € par actif agricole. Le revenu moyen était de 10 000 € par actif familial en 2009. Il faut relativiser ces moyennes, car 22 % des éleveurs avaient des revenus négatifs en fin d'année. Les prix remontent mais insuffisamment. Dans le meilleur des cas, les producteurs boucleront l'année avec un prix moyen entre 305 et 310 €/1 000 litres. Il n'y a pas eu « d'hécatombe » de fermes pendant le plus dur de la crise « car les producteurs se sont serré la ceinture en rognant sur les prélèvements privés ».

Les Danois dans le rouge. C'est pour certains le modèle à suivre. Il n'est pourtant pas au mieux de sa forme en ce début 2010. « Les producteurs se sont très lourdement endettés auprès des banques pour agrandir leurs exploitations, explique André Pflimlin. Les banques touchées par la crise des subprimes réclament maintenant le remboursement des capitaux et on assiste à des faillites d'élevages. »

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Taxi à lait

31 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Matériel

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pour les chinois ( nos acheteurs)

29 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #pays de caux

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