Secteur 545
De Pierre Creton
Scénario : Pierre Creton
Avec Jean-François Plouard, Pierre Creton, Cécile Raynal
Photo : Pierre Creton
Durée : 1h45
Le "secteur 545" désigne dans le pays de Caux les limites dans lesquelles Pierre Creton, peseur au contrôle laitier, exerce son activité auprès des éleveurs qui en font la demande. Au fil de ces rendez-vous réguliers, des relations se nouent...
Paris Normandie - 11 juin 2010
Du poison dans l'eau du robinet
WW2 - Dieppe Raid
Dieppe, une page sanglante de l’histoire
Par Alain Colombier
Le 19 août 1942, sur la plage de galets de Dieppe, en Normandie, s’écrivait en lettres rouges la page la plus sanglante et la plus controversée de l’histoire de l’armée canadienne.
La veille au soir, 4963 militaires, dont les fusiliers Mont-Royal, s’étaient embarqués d’une plage anglaise, de l’autre côté de la Manche, pour participer à ce qui ne devait être qu’une simple opération de commandos, prélude au grand débarquement qui eut lieu deux ans plus tard.
Quelques heures plus tard, seulement 2211 militaires canadiens devaient revenir en Angleterre et de ce nombre, 607 étaient blessés. Vingt-huit de ces blessés succombèrent à leurs blessures sur le sol britannique.
Les pertes totales de l’armée canadienne pour ce jour-là (tués, blessés, prisonniers) s’élèvent à 3369 hommes, dont 907 tués.
Les Fusiliers Mont-Royal, un régiment de Montréal, seule unité francophone parmi les commandos canadiens, perdit 346 des 503 hommes qu’elle engagea dans la bataille.
Et encore, parmi ceux qui revinrent en Angleterre, la plupart étaient sérieusement blessés, à commencer par le commandant des Fusiliers, le lieutenant-colonel Dollard Ménard, qui devait plus tard être promu général de brigade et qui avait été touché par le tir ennemi pas moins de cinq fois.
L’étendue du massacre est frappante si on considère que près de 1000 des survivants canadiens n’ont même pas pu débarquer sur le sol français. Ils ont été évacués sans avoir pu combattre.
Seulement 500 hommes ont donc pu être tirés de l’enfer des plages principales du raid, en face de la ville de Dieppe.
Pas moins de 1944 officiers et soldats canadiens, dont 558 étaient blessés gravement, furent faits prisonniers. Ils durent passer trois ans dans les camps nazis.
En fait, au cours d’une opération qui dura à peine neuf heures, il y eut plus de soldats canadiens faits prisonniers qu’au cours des onze mois de la campagne suivante dans le nord-ouest de l’Europe ou que durant les 20 mois de combats en Italie. Jamais l’armée canadienne n’avait subi, ni n’a subi par la suite, pareil désastre.
« Ils ne respectent pas leurs engagements »
La colère blanche
Les producteurs laitiers appellent au boycott de certaines marques
AUMALE. Industriels, coopératives laitières et producteurs ne sont pas parvenus à s'entendre sur le prix du lait.
Ecœures, en colère… Les représentants régionaux des producteurs de lait faisaient grise mine au sortir des négociations interprofessionnelles, vendredi chez Labilait, à Aumale.
« Cet échec met en exergue les difficultés de l'interprofession et m'inquiète pour l'avenir… », confiait Manuel Gavelle, porte-parole des producteurs laitiers de Haute-Normandie. Les représentants des groupes industriels laitiers tels que Danone, Senoble, Lactalis, la CLHN (Coopérative laitière de Haute-Normandie) et des producteurs se sont retrouvés autour d'une table ronde, afin de discuter du prix du lait pour le second trimestre 2010.
« Ils ne respectent pas leurs engagements »
« Nous avons conclu un accord en juin 2009, nous demandons qu'il soit respecté : que le prix du lait augmente de 15 € pour 1 000 litres. Mais les industriels refusent, certains ont seulement cédé pour le mois d'avril, déclare Jocelyn Pesqueux, président de la section laitière 76. La situation est dramatique pour certains. 2009 a été une année difficile, les revenus ont été divisés par deux… Sur 3 500 producteurs en Seine-Maritime, 460 ont fait une demande de RSA, soit plus de 10 %. En face, on a des groupes comme Bongrain qui a vu son bénéfice augmenter de 27 % ou comme Lactalis qui rachète la deuxième entreprise laitière d'Espagne et cherche à racheter des laiteries partout en France. On ne peut pas dire que c'est symptomatique d'une situation financière difficile. » Didier Lefèbvre, président de l'interprofession explique : « Les industriels considèrent qu'il y a un décalage avec l'Allemagne qui est en position concurrentielle meilleure. Cela implique des pertes de marchés pour les industriels français qui demandent que soit prise en compte la concurrence de l'Allemagne dans le calcul du prix. »
http://fd80.fnsea.fr/sites/d80/Actions_et_revendications/2008/Communication/crsiedulait_note_1_.pdf