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Articles récents

Congrès des coopératives laitières - Pour des volumes/prix du lait différenciés

3 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

( Publié le 03/05/2010 à : 18H 43 min )  

Les règles de gestion des quotas sont dorénavant obsolètes et constituent, selon Gérard Budin, des entraves à la compétitivité de la filière lait. « La référence au quota ne permet plus une adaptation optimum aux marchés », ajoute le président de la Fncl.


Bruno Le Maire, ministre
 de l'Agriculture.
 (© Terre-net Média)

Bruno Le Maire, ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, a prononcé à Paris, le 29 avril dernier, le discours de clôture de l’Assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières (Fncl).

Selon le communiqué du ministère, le ministre a renouvelé à l'interprofession laitière sa demande de lui rendre des propositions avant le 15 mai, sur la base desquelles il proposera en septembre un plan de développement de la filière. Une demande qu’il avait déjà formulée au congrès de la Fnpl à Lille !

« ...le défi de la compétitivité, des territoires, de la performance des entreprises coopératives... »

Bruno Le Maire répondait en fait au discours de Gérard Budin, président de la Fncl, au cours duquel il a rappelé son adhésion à la politique de régulation et de contractualisation du gouvernement tout en défendant les caractéristiques du secteur coopératif.

Le président de la Fncl estime que les coopératives ont déjà atteint certains objectifs de la Lma en matière de contractualisation. Les enjeux de la Fncl « sont dans le défi de la compétitivité, des territoires, de la performance des entreprises coopératives ». Les règles de gestion des quotas sont dorénavant obsolètes et constituent selon Gérard Budin des entraves à la compétitivité de la filière lait. « La référence au quota n’a plus de réalité économique car elle ne permet plus une adaptation optimum aux marchés », affirme t-il. Le président de la Fncl défend l’idée qu’il « faut lever cette contrainte, tout particulièrement pour les éleveurs qui ont investi et qui ne peuvent exprimer leur capacité de production. »

A lire aussi : Depuis la clôture du congrès, Dominique Chargé a été élu nouveau président de la Fncl :

- Fncl - Dominique Chargé, nouveau président des coopératives laitières

Renforcer le rôle des interprofessions

Partisane de produire au plus juste des marchés pour limiter le risque prix, la Fncl propose un mécanisme « volumes/prix différenciés » qui conduirait à la fixation de prix différenciés en fonction des quantités de lait livrées et de leur destination. Dans cet objectif, « nous demandons une correction des méthodes de calcul du prix du lait ».

Mais sans une politique publique d’aménagement du territoire ambitieuse, plus de lait dans les régions défavorisées. « Les handicaps naturels ne pourront pas tous être compensés par l’activité économique. Ils doivent aussi l’être par une politique publique forte, au niveau national et européen » qui soutiendra aussi bien les éleveurs que les laiteries, grandes ou petites.

A propos des premières conclusions et recommandations émanant du group de Haut niveau mis en place en octobre dernier, le président de la Fncl attend « qu’il préconise la sécurisation et le renforcement du rôle de notre interprofession en matière d’éclairage des marchés. C’est un point fondamental pour nous. » « Le rôle interprofessionnel doit être sécurisé. Nous avons besoin pour cela d’une adaptation de la réglementation européenne en matière de concurrence ».

« Je suis convaincu que l’interprofession est un outil profondément utile pour pallier une dérive trop forte des marchés, pour éviter un alignement au prix mondial et pour préserver la répartition de la valeur dans la filière. »

 

 

Interview privée de Philippe Collin, porte parole de la Confédération paysanne, partie 1/6 - « Aujourd’hui il doit rester un outil de maîtrise physique des volumes »
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modèle réduit unique en action

2 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #loisirs divers

 

 

 

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combat de paysans la suite

1 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

 

 

 

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263 KM/H

30 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

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Tracteur Fou

30 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

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Magnifique Tracteur !!!

30 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

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12 000 agriculteurs et 1 500 tracteurs envahissent Paris...

27 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

 

 

 

 

 

Par Pierre-Angel Gay, directeur adjoint de la rédaction de La Tribune.

Personne ne songe à nier la crise que traverse le monde agricole. Elle est profonde. Brutale, même. Mais, pour être plein d'humour, le slogan "fauchés comme les blés", imprimé sur les tee-shirts des céréaliers qui battaient le pavé parisien mardi, ne prêtait pas à rire. Mais plutôt à s'indigner. Ces producteurs de grandes cultures (blé, orge, maïs ou colza...), aux tracteurs trop rutilants pour que l'on épouse leur détresse, se montraient oublieux et peu solidaires.

Oublieux des chiffres, d'abord. La dégringolade de leurs ressources fait suite à une envolée exceptionnelle. En deux ans, le revenu des céréaliers a bien chuté de plus de la moitié, mais il avait... doublé en 2007, quand le déséquilibre de l'offre et de la demande se conjuguait à la faiblesse des stocks. Et si les prix des céréales sont aujourd'hui inférieurs à ce qu'ils ont été sur longue période, les revenus de leurs cultivateurs demeurent supérieurs à ceux des autres agriculteurs, éleveurs et maraîchers en particulier.

Et c'est là que les céréaliers se montrent peu solidaires. Début 2009, Michel Barnier, ministre de l'Agriculture, a réduit les aides européennes dont ils bénéficiaient au profit d'agriculteurs encore moins bien lotis. Le 6 avril, encore, le chef de l'Etat a refusé de revenir sur ce rééquilibrage, que certains continuent à réclamer. La crise, en effet, ne touche pas une profession, mais toute l'agriculture. Et personne ne peut dire que le gouvernement n'en a pas pris la dimension. Il a adopté des mesures d'urgence (1,8 milliard d'euros d'aides de trésorerie) et décrété la "pause environnementale" que les syndicats agricoles lui réclamaient. Il a lancé une réforme de fond avec le projet de loi de modernisation de l'agriculture.

Un texte qui doit permettre au monde paysan de se préparer à la refonte, en 2013, de la politique européenne. L'objectif est clair : élaborer une nouvelle régulation des marchés agricoles pour lutter contre la trop grande volatilité des cours. Y arriver ne pourra être que long.

pagay@latribune.fr

 

 

 

 

Agriculture
Agriculture. L'Europe prête à intervenir sur les marchés
jeudi 29 avril 2010 

Hier à Paris, le nouveau Commissaire a pris le pouls de l'agriculture française. Et souligné l'importance des interprofessions.

Au lendemain d'une manifestation à Paris de céréaliers confrontés à la baisse de leurs revenus, le commissaire européen à l'Agriculture s'est dit prêt, hier, à utiliser les outils de régulation des cours agricoles. Lors de son passage à Paris, il a rencontré Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture, des sénateurs et la FNSEA.

Pour Dacian Ciolos, le rapport des forces est aujourd'hui trop défavorable aux agriculteurs. « Tout en étant attentif à ce que l'agriculture européenne puisse exprimer sa compétitivité, il y a besoin de mécanismes de gestion de marché », a-t-il souligné. « La Commission est prête à mobiliser le moment venu les mécanismes qu'elle a à sa disposition. Comme elle l'a déjà fait pour le lait ou l'orge.»

Dacian Ciolos a toutefois souligné que les difficultés des céréaliers français venaient après plusieurs années fastes. « Je comprends bien qu'il y a une situation difficile. Mais cette situation vient après quelques années avec de très bons prix. Ce n'était pas le cas pour le secteur laitier

Bruno Le Maire a insisté pour sa part sur la nécessité que les « outils de gestion de marché de l'Union européenne soient utilisés à bon escient au bon moment ». Le ministre de l'Agriculture a rappelé que 11 millions d'euros supplémentaires avaient été dégagés dans le budget européen pour les grandes cultures (maïs, orge, blé...).

Alors que se profile la réforme de la politique agricole commune en 2013, l'Europe pourrait assouplir sa position sur les règles de concurrence. C'est ce qui ressort en tout cas de l'échange avec les sénateurs. « Il y a d'un côté un ou deux éléphants et de l'autre des souris. » Ou, dit autrement, les paysans ne font pas le poids face aux industriels et à la grande distribution. Pour le secteur laitier, des mesures seront annoncées à l'automne. Elles s'appuieront sur le rapport rendu par un comité d'experts en juin.

Face à des marchés dont les mouvements sont de plus en plus erratiques, Dacian Ciolos a souligné « le rôle important des interprofessions ».

 

Le parcours chaotique du prix du blé
par Sébastien Duhamel
Mercredi 10 février 2010

Il n'y a pas si longtemps...
Il y a à peine deux ans – une éternité pour les marchés financiers –, le prix du blé établissait un record historique à 14,49 $ le boisseau. Nous étions en février 2008.

Les médias évoquaient alors quasi quotidiennement le prix de la baguette, qui avait explosé à 0,90 euro en moyenne (1,10 euro chez mon boulanger !). Dans un registre beaucoup plus grave, des émeutes de la faim éclatèrent ici et là, notamment en Egypte, un comble à notre époque et quand on sait que le pain y a été inventé.

Les biocarburants firent également l'actualité, expliquant en partie la hausse des matières premières agricoles.

Divisé par trois depuis ses plus-hauts historiques
Deux ans après, et alors que le pétrole a déjà repris plus de 100% depuis ses points bas de l'année dernière, le prix du blé a été divisé par trois depuis ses plus-hauts historiques. Malheureusement, le prix de la baguette chez mon boulanger n'a pas bougé...

Comment ça fonctionne ?
Le blé est coté sur le CBOT (Chicago Board of Trade) en boisseau, soit l'équivalent de 27,21 kg. Pour l'anecdote, un boisseau est un récipient cylindrique destiné à contenir des céréales. Parfois, le blé est exprimé en cents. Un cours de 468 cents, revient donc 4,68 $ le boisseau.

Volatilité exceptionnelle
Depuis 2007, les matières premières agricoles ont changé de statut. Avec l'arrivée de nouveaux investisseurs tournés vers le court terme. Comme par exemple leshedge funds ou, à une moindre échelle, les particuliers via des trackers et autres produits dérivés.

Cela explique la volatilité exceptionnelle de ces dernières années. L'évolution des matières premières agricoles se calque ainsi de plus en plus sur celle des indices boursiers, et la baisse du prix du blé ces deux dernières années serait en partie due à des fonds contraints de prendre leurs bénéfices pour dégager des liquidités.

Les prix devraient continuer à être plus volatils du fait de ces nouveaux acteurs.

 

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Les foires aux bestiaux ne font plus recette

14 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #pays de caux

 

 

 

 

En Seine-Maritime, dans le Pays de Caux, la foire annuelle d'Auffay est l'une des dernières de Haute-Normandie à se maintenir. Les habitués s'y retrouvent, mais se désolent qu'elles n'attire plus autant que par le passé.
Et pourtant, pour les agriculteurs qui sont attachés à une certaine qualité de leur production, ces concours sont l'occasion de montrer leur savoir-faire, mais aussi de réaliser des transactions intéressantes.
Une soixantaine d'animaux se sont ainsi présentés vendredi 19 mars aux regards experts des juges de la foire.
Les médailles récompensent les bêtes qui ont le plus de "muscles à biftecks". Les plus belles participeront au concours régional qui aura bientôt lieu à Forges-les-eaux.


 

http://normandie.france3.fr/info/haute-normandie/les-foires-aux-bestiaux-ne-font-plus-recette-61957627.html

 
 

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USA : le président de la banque centrale parle d'espoir et de sacrifices

7 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Finances

 


Le président de la Banque Centrale des Etats-Unis, Ben Bernanke, le 25 mars 2010 à Washington
© Getty Images/AFP  Win Mcnamee

Le président de la banque centrale des États-Unis, Ben Bernanke, a discerné mercredi des motifs d'espoir pour l'économie du pays mais averti de sacrifices inéluctables risquant d'entraîner hausse des impôts, baisse des prestations sociales, voire les deux.

"La crise financière semble essentiellement derrière nous", l'économie "commence à croître de nouveau" mais "nous sommes loin d'être tirés d'affaire", a déclaré M. Bernanke lors d'un discours à Dallas, au Texas (Sud).

Parmi les objets de sa préoccupation, M. Bernanke a cité le niveau élevé du chômage (9,7%). "Les embauches restent très faibles", a-t-il dit, malgré le retour du pays à la création nette d'emplois au mois de mars.

"Les entraves à l'activité de prêt des banques demeurent. Cependant, un fait crucial est que la peur d'un effondrement du secteur financier a baissé substantiellement", a ajouté M. Bernanke dans cette allocution retransmise à la télévision.

Le marché du logement, à l'origine de la crise, reste dans les limbes, a ajouté le patron de la Fed. "Nous attendons toujours de voir la preuve d'une reprise viable" de ce marché, a-t-il dit.

M. Bernanke a néanmoins jugé que la croissance économique (qu'il n'avait qualifiée que de "naissante" en février), couplée à la politique monétaire très accommodante de la Fed, devrait être "suffisante pour faire baisser lentement le taux de chômage sur les douze mois à venir".

Alors que le déficit budgétaire du pays devrait dépasser cette année le montant inouï de 1.415 milliards de dollars qu'il avait atteint lors de l'exercice précédent, le chef de la Fed a estimé que la situation budgétaire et la population vieillissante des États-Unis imposeraient à l'avenir un arbitrage douloureux entre impôts, prestations sociales et dépenses publiques.

Parlant de "choix difficiles" M. Bernanke a estimé que le pays aurait à choisir inévitablement entre "des impôts plus élevés, des modifications dans les programmes" d'allocations chômage ou de sécurité sociale, "des dépenses publiques moins fortes, de l'éducation à la défense, ou une combinaison" de ces différentes propositions.

"Ce qui ne peut durer éternellement finit par s'arrêter", a dit M. Bernanke.

Privilégiant la relance économique à la réduction du déficit, le gouvernement du président Barack Obama n'a pas fourni de plan sur la façon dont il compte s'y prendre pour ramener le déficit budgétaire aux alentours de 4% à moyen terme comme il l'a promis.

"Mais à moins que nous ne fassions la preuve, au niveau national, d'un engagement fort en faveur d'un budget responsable, nous n'aurons à long terme ni la stabilité financière, ni une croissance économique forte", a averti M. Bernanke.

Vu les conditions actuelles, "une réduction forte du déficit budgétaire à court terme n'est probablement ni possible ni conseillée", a dit M. Bernanke, "cependant, rien ne nous empêche de commencer à élaborer un plan crédible pour faire face à nos défis budgétaires à long terme".

Pendant sa campagne électorale, M. Obama a promis d'étendre au plus grand nombre la couverture maladie et de baisser les impôts des classes moyennes.

Il a pour l'instant tenu parole. Des millions d'Américains de la classe moyenne devraient bénéficier du passage de la réforme de l'assurance santé, mais la presse rapporte régulièrement les cas d'États fédérés ployant sous le coup de la dette et réduisant leurs prestations sociales, ce dont sont victimes en premier lieu les plus démunis.

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