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paturage

9 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #paturage

En vue d'une réglementation - Le Ciwf mobilise un million d'européens pour le bien être des vaches laitières
( Publié le 05/07/2012 à 07h11 )
Le Ciwf (Compassion in world farming), Ong qui œuvre pour le bien-être des animaux d’élevage, lance une initiative citoyenne européenne visant à améliorer les standards de bien-être des vaches laitières en Europe ... Au détriment de celui des éleveurs et de leurs conditions de travail ?

Vaches laitières logettes caillebotis
Légiférer sur le bien-être des laitières, pourquoi pas, mais le débat s'annonce houleux. Bien que pratique pour les éléveurs
et plutôt sain pour les vaches, le logement en bâtiments modernes, comme ici en logettes-caillebotis, ne semble pas être
du goût de tout le monde. (© Terre-net Média)

La question du bien-être des vaches laitières fait des remous parmi les défenseurs de la cause animale.  Ce fût le cas dernièrement avec la manifestation contre l’élevage de 1.000 vaches dans la Somme, entre autres pour des raisons de logement des animaux, ou encore lors de la mobilisation au Trocadéro pour de 'meilleurs" modes d'élevage des bovins.

Avec le soutien de la Société mondiale pour la protection des animaux (Wspa) et de l’entreprise de crèmes glacées Ben & Jerry’s, le Ciwf (Compassion in world farming) souhaite qu’une législation spécifique pour les vaches laitières soit mise en place. « Alors que des dispositions européennes spécifiques protègent déjà certains autres animaux d’élevage, les 23 millions de vaches laitières européennes ne bénéficient d’aucune protection minimale et souffrent souvent de problèmes de santé, de conditions d’hébergement inadaptées et d’accès insuffisants aux pâturages », s’insurge le Ciwf.

 « De très bonnes chances d'aboutir »

L'initiative citoyenne :

Depuis le 1er avril 2012, l’Initiative citoyenne européenne (Ice) permet à tous les citoyens de l'UE de participer directement à l'élaboration des politiques européennes, en invitant la Commission Européenne à présenter une proposition législative.
Pour cela l’Inititative doit rassembler au minimum 1 million de signatures de citoyens provenant d’au moins 7 des 27 pays membres de l’Union Européenne.

Une initiative citoyenne européenne visant à améliorer les standards de bien-être des vaches laitières est en cours depuis le 21 juin 2012. Au moins un millions de signatures sont requises pour que la Commission européene se penche sur la question.

Selon Léopoldine Charbonneaux du Ciwf, le million de signatures doit être réuni dans un délai d'un an. Un nombre minimum de signatures doit par ailleurs être récolté dans chaque pays. En France, l'initiative devra recueillir au moins 55.000 signatures.

La Commission européenne ayant validé l'initiative des Ong le 9 mai dernier, le dossier devra être déposé à Bruxelles le 9 mai 2013 au plus tard. Ensuite, la Commission aura six mois pour valider les signatures et répondre si, oui ou non, elle accepte de légiférer sur le bien-être des vaches laitières. « Dans la mesure où la Commission a déjà déploré l'absence de législation européenne en la matière dans un rapport publié début 2012, notre initiative a de très bonnes chances d'aboutir » a expliqué Léopoldine Charbonneaux.

« Nous avons besoin de lois strictes »

Pour Léopoldine Charbonneaux, porte-parole de l'Ong en France, cette initiative citoyenne « nous permet de sensibiliser le grand public à la question majeure du bien-être animal des vaches laitières, grandes oubliées de la législation européenne ». Très impliquée sur les conditions d’élevage des vaches laitières, l’Ong avait sensibilisé le grand public le 15 mars dernier sur les différents modes d’élevage des vaches, lors d’un évènement à Paris au Trocadéro. 

Au Royaume-Uni, Suzi Morris, directrice de la Société mondiale pour la protection des animaux (Wspa) estime que « nous avons besoin de lois strictes pour éviter qu’un grand nombre de vaches européennes ne souffrent de mammites douloureuses, de boiteries, d’infertilité et d’une durée de vie très réduite ». Que de raccourcis ! Aucun éleveur n’a intérêt à posséder des animaux malades. Il parait alors difficile, voire inutiles, de légiférer pour limiter ces problèmes sanitaires, qui de plus, ne sont pas forcément liés au mode de logement. Faire une norme en faveur du bien être des vaches laitière, pourquoi pas, tout dépend de ce que l'on y inclura. Néanmoins, n'oublions pas le bien être et les conditions de travail des éleveurs, dont la taille des troupeaux s'agrandit, ce qui rend le pâturage souvent plus contraignant. Affaire à suivre...

Qu'en pensent les français ?

Selon un sondage Yougov France commandé par le Ciwf, « 73 % des Français souhaitent que le lait qu’ils consomment provienne de vaches ayant accès au pâturage une grande partie de l’année. Pour 87 % d’entre eux, le bien-être animal est un critère de choix important lors de l’achat d’un produit laitier. Ce critère est même considéré comme « très important » par 52 % des personnes interrogées ». Néanmoins, ces chiffres ne semblent pas forcément transparaitre dans le panier des consommateurs.
D’après le Ciwf, une étude menée à travers l’Union Européenne révèle que 89 % des consommateurs pensent que les vaches ont besoin de réglementation pour assurer leur protection, et 81 % déclarent qu’ils signeraient une pétition en ce sens.

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paturage

9 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #paturage

25 11 2013

Vaches laitières : le pâturage pour le bien-être animal

Depuis cet été, la PMAF part à la rencontre d’éleveurs de bovins pour mener une étude sur le bien-être des vaches laitières.

L’équipe de la PMAF s’est rendue dans 22 élevages de vaches laitières, dans le but d’interroger les exploitants  sur leur perception du bien-être animal en élevage bovin-lait. Parmi les éleveurs rencontrés, nous avons pu constater une grande diversité dans les systèmes d’élevage. « Nous avons visité des élevages où les vaches pâturent six mois dans l’année, mais également des élevages en zéro pâturage, installés aussi bien en montagne qu’en plaine et représentant aussi bien des petits que des gros cheptels», nous explique Léa Lapostolle, chargée d’études bien-être animal pour les vaches laitières.

A propos du pâturage, les éleveurs interrogés sont unanimes sur son importance pour le bien-être des vaches laitières. Pour eux, le pâturage apporte des effets positifs sur la santé et le confort des vaches, permet l’expression des comportements naturels propres à leur espèce – comme l’action de ruminer – et garantit une meilleure qualité du lait. La majorité d’entre eux ne sont pas favorables au développement des systèmes d’élevage en zéro pâturage.

La PMAF remercie vivement les éleveurs d’avoir accepté de nous ouvrir les portes de leur élevage et de répondre en toute sincérité à nos questions. Leur position vis-à-vis du zéro pâturage conforte la PMAF dans sa vive opposition au projet 1000 vaches dans la Somme.

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1000 vaches

9 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #1000 vaches

 « C’est très bon signe, assure Gilberte Wable. M. Ramery fait des bêtises ahurissantes. Comment ose-t-il ne pas respecter un permis de construire aussi controversé ? »

Les photos de Claude Dubois sont sans appel. On y voit notamment un espace entre deux bâtiments bien plus grand que sur le plan déposé. Et, pire, des fondations au beau milieu, alors qu’aucun hangar ne devrait être construit si l’on s’en tient au permis de construire.

Ce splendide pied de nez ne plaît en tout cas pas du tout à Ramery, qui a sonné les gendarmes locaux, qui n’ont pas hésité à aller tancer le président de l’aérodrome. « Le président, rigole Claude Dubois, m’a dit : ’Ramery n’est pas content qu’on survole son chantier. Sois gentil, respecte l’altitude minium’. Ce que j’ai toujours fait. Mais depuis quand n’aurait-on pas le droit de survoler un chantier ? ».

Certes, ce nouveau front ne fait que s’ouvrir, mais il réjouit déjà ceux de Novissen. « C’est très bon signe, assure Gilberte Wable. M. Ramery fait des bêtises ahurissantes. Comment ose-t-il ne pas respecter un permis de construire aussi controversé ? ». La Confédération paysanne lance à partir du 6 janvier une nouvelle vague de manifestations. Cette fois, partout en France. La « Ferme des 1000 vaches » est loin d’avoir gagné la partie

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Travaux 2014

9 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #suivi de la ferme

1.4.2. Pente paillée

Pente paillée

bétonner l'aire paillée en pente vers l'aire de raclage

le matin sortir les animaux pour pailler à la déroulleuse

le soir Saniblanc 12 kg pour 260 m2

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paturage

8 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #paturage

 

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le bien être pour tous!!!!!!

8 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #santé du troupeau

L’accès au pâturage obligatoire

En bio, les animaux doivent avoir accès au pâturage en permanence lorsque les conditions climatiques le permettent.

Plusieurs études scientifiques mettent en évidence les multiples avantages de l’accès au pâturage pour la santé et le bien-être des vaches laitières. Interdire l’accès au pâturage a même été récemment cité par plusieurs auteurs et organisations scientifiques comme l’un des principaux risques pour le bien-être des vaches laitières (European Food Safety Authority, 2009b, Rushen, 2012)

Le pâturage présente de nombreux avantages pour la santé des vaches laitières et peut notamment être associé à la réduction des problèmes de mammites, cétoses, métrites, dystocies et rétention placentaires (cité dans le rapport de l’EFSA 2009a). 

De plus, le bien-être d’un animal ne se limite pas à sa santé et à son bien-être physique mais englobe également son bien-être psychologique et la possibilité d’exprimer les comportements importants propres à son espèce. Ceci correspond à la cinquième des Libertés utilisées dans la définition largement acceptée du bien-être animal par le Farm Animal Welfare Council (FAWC, 1993).

Les niveaux de stress des animaux apparaissent notamment moins élevés au pâturage qu’en stabulation libre, comme l’indique un rythme cardiaque des animaux plus lent et moins d’interactions agressives entre animaux (Irrang and Knierim, 2012).

Enfin, afin de juger de l’importance du pâturage pour les vaches laitières, plusieurs auteurs ont étudié les préférences des animaux en leur donnant la possibilité de choisir entre différents modes de logement. Il apparait que, lorsque le climat est favorable et les besoins nutritionnels des animaux satisfaits, les animaux préfèrent généralement le pâturage, et ce notamment la nuit (Krohn et al, 1992, Legrand et al, 2009, Charlton et al, 2011, Falk et al, 2012). 

En conventionnel : Il est vrai que les vaches laitières ont également généralement accès au pâturage en élevage conventionnel en France, mais cela n’est pas requis par la législation. L’agriculture biologique au contraire offre l’assurance que toutes les vaches laitières ont un accès minimal au pâturage. Il semble, de plus, que les vaches laitières en bio aient un accès plus long au pâturage.

L’alimentation

La ration doit contenir au minimum 60% de fourrages. La quantité maximale de concentrés autorisée est donc limitée à 40% de la ration journalière en matière sèche. Ce chiffre peut être ramené à 50% pour une période maximale de trois mois en début de lactation.

Un apport suffisant en fibres (par les fourrages) est nécessaire afin de prévenir des acidoses (résultant d’une fermentation excessive dans le rumen lorsque la ration est trop concentrée/riche en amidon) et de maintenir la santé ruminale des vaches.

Le cahier des charges bio précise une proportion minimale de fourrages dans la ration des vaches laitières, tandis qu’aucun seuil n’est précisé en élevage conventionnel. Nous reconnaissons qu’un grand nombre d’élevages conventionnels auront déjà pour pratique d’apporter une ration riche en fibres, avec une teneur en fourrages souvent supérieure à 60% comme vous le soulignez, mais certains élevages pourront néanmoins être bien en dessous de ce seuil compte tenu de l’absence de cadre règlementaire sur cet aspect. Pour ces derniers, les risques de problèmes métaboliques et notamment d’acidoses peuvent alors apparaitre (une forte teneur en concentrés ayant pour effet d’abaisser le pH du rumen et pouvant par conséquent provoquer une situation d’acidose)

La litière

La litière est obligatoire en bio : de 1 kg par jour et par vache avec caillebotis à 6 kg en stabulation libre.

Les caillebotis sont interdits sur l’aire de couchage (max 50% de caillebotis en bâtiment).

En élevage biologique, il y a l’assurance d’une quantité minimale de litière, important pour le confort des vaches laitières en bâtiment. La litière constitue également une source supplémentaire de fibres.

En conventionnel, aucune mention n’est faite de la quantité minimale de litière requise en élevage. De manière générale, une litière est fournie aux vaches laitières en élevage conventionnel mais le cahier des charges bio offre l’assurance que toutes les vaches laitières reçoivent une quantité de litière minimale.

La surface minimale par animal

Elle est selon le cahier des charges du bio de 6 m2/animal en bâtiment, 4,5 m2/animal en aire d’exercice extérieure et 2 UGB/ha SAU au pâturage.

Le cahier des charges biologique précise des surfaces minimales par animal tandis qu’ils n’y a pas de cadre règlementaire en conventionnel indiquant des surfaces minimales en élevage laitier (au contraire d’autres espèces animales). 

Attache

L'attache restreint les mouvements des animaux et empêche l'expression des comportements naturels. En cas de contraintes climatiques, géographiques ou structurelles, l’attache des bovins dans les exploitations de petite taille est autorisée, à condition que le cheptel bovin ait accès :

  • à des pâturages pendant la saison de pacage,
  • et à des espaces de plein air au moins deux fois par semaine, lorsque l’accès à des pâturages n’est pas possible.

Dans la plupart des cas, et sauf dérogation, il est interdit de maintenir les animaux attachés en bio. Chez Les 2 Vaches, nous nous engageons à ne jamais utiliser cette dérogation et donc aucune de nos vaches n'est attachée. 

Suivi de la santé du troupeau

En bio, le préventif est préféré au curatif. Par conséquent, les producteurs sont encouragés à mener des actions préventives et à observer leur troupeau afin de détecter des signaux d’alertes.

La prévention passe par l’observation des animaux, l’amélioration des conditions de logement et la connaissance des bonnes pratiques d’élevage.

Races de vaches et programme de sélection

L’utilisation de races rustiques est un point fondamental en termes de bien-être animal. Cela n’est cependant pas obligatoire en bio.

L’utilisation de la race Prim Holstein en élevage bio peut représenter un risque en termes de bien-être animal car celle-ci, sélectionnée pour une production élevée, n’est pas adaptée au régime alimentaire bio (moins riche en céréales et donc avec un apport énergétique plus faible qu’en conventionnel, ce qui peut se traduire par un état corporel insuffisant).

Le cahier des charges bio en France encourage l’usage de races rustiques de même que dans d’autres pays européens (ex : Soil Association, 2010), mieux adaptées à la conduite bio. Sur la base des connaissances actuelles des capacités d’adaptation de la vache laitière à différents environnements, il est suggéré que les éleveurs laitiers devraient utiliser des races robustes avec des objectifs de sélection larges incluant à la fois des traits de production et fonctionnels (Ahlman T., 2010, Pryce et al., 2004).

Cependant, la production laitière moyenne par vache laitière en bio est généralement plus faible qu’en conventionnel et on peut donc s’attendre à ce que la pression de sélection exercée sur les vaches laitières soit moins importante qu’en conventionnel.

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hangar

7 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #Matériel

 

 

 

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1000 vaches: les JA et la CONF

7 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #1000 vaches

 

La Somme, où se situe le projet de ferme Ramery, est pour la Conf’ une terre de mission, où elle ne compte qu’une poignée d’adhérents, et sans l’entrée en scène de Pierre-Alain Prévost, on en serait peut-être resté là. Prévost est un grand gars de 28 ans, à la tête bien faite, bougrement sympathique. Il a fait des études supérieures de commerce, travaillé au Vietnam puis étudié en Inde, avant d’être contrôleur de gestion pour la grande industrie. Mais sa vraie passion est ailleurs. Il veut, il va créer une ferme équestre, dans le sud de la France.

 

-Pierre-Alain Prévost -

Quand il reçoit Reporterre au siège de la Conf’, à Bagnolet (Seine-Saint-Denis), on ne peut éviter un petit étonnement. Le responsable des Campagnes et Actions – son titre officiel - ferait aussi bien l’affaire à Greenpeace ! Pour Prévost, tout commence à l’été 2012. Coordinateur de la Good Food March – une grande marche européenne qui converge vers Bruxelles -, il croise la route des Novissen. Prévost : « C’était en septembre 2012, à Abbeville. Et puis je les ai revus au Salon de l’Agriculture, début mars 2013. À ce moment-là, j’ai dit au Comité national de la Conf’ : ’Il faut y aller !’. J’ai creusé le dossier, j’ai appelé pas mal de gens, et à partir de juin, les choses se sont emballées ».

À partir de juin 2013, en effet, les choses sérieuses commencent. Pendant tout l’été, un petit groupe de la Conf’ prépare dans le plus grand secret une action contre la « Ferme des 1000 vaches ». À l’arrivée, dans la nuit du 11 au 12 septembre 2013, un démontage nocturne et symbolique du chantier, rigolo en diable. Michel Ramery portera plainte, conduisant à la mise en examen de six personnes.

Mais la Conf’ n’entend évidemment pas en rester là, et les rassemblements tenus partout en France depuis le 6 janvier le montrent sans détour. Commentaire officiel, bien dans la manière du syndicat : « La procédure judicaire engagée par Michel Ramery ne fera pas plier la Confédération paysanne dans sa détermination. Au contraire. L’Etat doit faire en sorte de stopper ce projet, et de mener une politique cohérente pour l’agriculture. Il s’agit aujourd’hui d’enrayer la disparition des paysans, notre disparition. Qu’avons-nous à perdre ? ».

http://www.reporterre.net/spip.php?article5220

Dans le même temps, la FDSEA a choisi dans un communiqué

Des nuisances, des épidémies, des problèmes environnementaux, des animaux maltraités, au-delà du combat de riverain, la communication de l’association Novissen jette un profond discrédit sur tous les éleveurs du département. (...) Nous travaillons correctement, en lien avec la réglementation, en respectant la loi. Et pourtant dès que l'un d'entre nous a un projet, il subit la vindicte d'un groupe d'une association dont les arguments ne sont que la reprise des slogans issus de l'opposition au projet de Drucat. (...) Arrêtez ! Arrêtez de stigmatiser l’élevage. Arrêtez de liguer la population contre les éleveurs et contre tout projet.

http://picardie.france3.fr/2014/02/06/ferme-des-1000-vaches-un-batiment-cours-de-demontage-410005.html"

ABBEVILLE Débat musclé autour des Mille vaches

 

 

Une réunion publique sur le dossier de construction, en cours, d'une ferme industrielle à Drucat, près d'Abbeville, s'est tenue ce jeudi soir dans la capitale du Ponthieu. Elle a rassemblé environ 300 personnes dans une ambiance houleuse, en raison de la participation des Jeunes Agriculteurs de la Somme et d'adhérents du syndicat agricole de la FDSEA. Au coeur du débat : la pérénité d'une profession en souffrance d'un côté et la défense de la santé publique de l'autre.
http://picardie.france3.fr/2014/02/07/ferme-des-1000-vaches-la-fdsea-et-les-ja-s-invitent-une-reunion-de-novissen-410903.html

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le refus de l’élevage industriel

6 Février 2014 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

le projet de « ferme des 1000 vaches » représenterait sans aucun doute un nouveau pas en avant vers la chosification des êtres vivants. De ce point de vue, la rencontre entre les membres de Novissen, les militants de la Confédération paysanne et ceux de L214 semble prometteuse.

« Malgré les grandes différences entre la Conf’ et L214, dit Brigitte Gothière, on travaille ensemble, parce qu’on s’appuie sur ce qui nous lie : le refus de l’élevage industriel. Nous profitons de nos différences, et ce qui fait la force de ce mouvement je crois, c’est cette ouverture. »

L’aventure Novissen annonce-t-elle un printemps du mouvement écologiste ? Il est bien trop tôt pour le dire, mais les fleurs sont déjà là. « Nous devons beaucoup à Novissen, conclut Brigitte Gothière. Certains de leurs membres participent maintenant à nos actions devant les supermarchés pour demander le retrait des œufs de poules élevées en cage ! Et plusieurs m’ont dit être contents d’avoir changé leurs habitudes de consommation, notamment en mangeant moins de viande."

 

http://www.reporterre.net/spip.php?article5231

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