Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Articles récents

UE: un quart des emplois du secteur agricole perdus en dix ans

7 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

 

BRUXELLES — L'emploi dans le secteur agricole de l'Union européenne a chuté de 25% entre 2000 et 2009, ce qui correspond à la perte de 3,7 millions d'emplois à temps plein, révèle vendredi une étude de l'office des statistiques Eurostat.

Dans le même temps, le revenu réel par actif (comprenant les activités secondaires non agricoles) a augmenté de 5% en moyenne, note Eurostat.

Si l'on prend les 15 "anciens" pays européens, qui composaient l'UE avant les élargissements intervenus depuis 2004, l'emploi a baissé de 17%. Et le revenu agricole réel par actif a reculé de 10% dans ces pays.

Pour les seuls 12 "nouveaux" pays intégrés en 2004 puis en 2007 (Bulgarie, République tchèque, Estonie, Chypre, Lettonie, Lituanie, Hongrie, Malte, Pologne, Roumanie, Slovénie et Slovaquie), la chute de l'emploi atteint 31%. Le revenu par actif y a grimpé de manière spectaculaire de 61%.

En 2009, le secteur de l'agriculture employait dans les 27 pays de l'UE l'équivalent de 11,2 millions de personnes travaillant à temps plein (dont un peu plus de la moitié dans les 12 nouveaux Etats européens).

L'an dernier, les cinq Etats totalisant le plus d'emplois agricoles représentaient près des deux tiers du total.

Il s'agissait de la Pologne (20% des emplois soit l'équivalent de 2,2 millions de travailleurs à temps plein), la Roumanie (19% avec 2,1 millions emplois), l'Italie (10% avec 1,2 million d'emplois), l'Espagne et la France (8% chacun avec 0,9 million d'emplois chacun).

Côté revenus, en 2009, la France a accusé sur un an une chute du revenu agricole réel par actif de 19%, l'Italie une baisse de 20,6%, et la Roumanie un recul de 18,3%.

Dans le détail, entre 2000 et 2009, l'emploi a reculé dans tous les pays de l'UE. Parmi les grands pays agricoles, l'emploi a régressé d'environ 11% en Pologne, de 41% en Roumanie, de 16% en Italie et de 17% en Espagne ainsi qu'en France.

Les plus fortes chutes ont été enregistrées en Estonie (-55%), en Bulgarie (-48%) et en Slovaquie (-43%). Les plus faibles diminutions en matière d'emploi se sont situées en Grèce (-3%) et en Irlande (-4%).

Durant ces dix années, le revenu agricole par actif a augmenté dans 17 pays et diminué dans 10 autres. Il a notamment baissé de 19,6% en France.

A noter, les hausses spectaculaires de revenu agricole en Lettonie (+140%), en Estonie (+131%), en Pologne (+107%), au Royaume-Uni (+71%) et en Lituanie (+70%).

Les baisses les plus marquées ont été visibles au Danemark (-46%), en Italie et au Luxembourg (-36% chacun), en Irlande (-30%) et aux Pays-Bas (-28%).

Pour tenir compte du travail à temps partiel et du travail saisonnier, l'emploi agricole est en fait mesuré en "unités de travail annuel", correspondant à la prestation d'une personne exerçant des activités agricoles à temps plein pendant une année.

Lire la suite

Congrès des coopératives laitières - Pour des volumes/prix du lait différenciés

3 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

( Publié le 03/05/2010 à : 18H 43 min )  

Les règles de gestion des quotas sont dorénavant obsolètes et constituent, selon Gérard Budin, des entraves à la compétitivité de la filière lait. « La référence au quota ne permet plus une adaptation optimum aux marchés », ajoute le président de la Fncl.


Bruno Le Maire, ministre
 de l'Agriculture.
 (© Terre-net Média)

Bruno Le Maire, ministre de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Pêche, a prononcé à Paris, le 29 avril dernier, le discours de clôture de l’Assemblée générale de la Fédération nationale des coopératives laitières (Fncl).

Selon le communiqué du ministère, le ministre a renouvelé à l'interprofession laitière sa demande de lui rendre des propositions avant le 15 mai, sur la base desquelles il proposera en septembre un plan de développement de la filière. Une demande qu’il avait déjà formulée au congrès de la Fnpl à Lille !

« ...le défi de la compétitivité, des territoires, de la performance des entreprises coopératives... »

Bruno Le Maire répondait en fait au discours de Gérard Budin, président de la Fncl, au cours duquel il a rappelé son adhésion à la politique de régulation et de contractualisation du gouvernement tout en défendant les caractéristiques du secteur coopératif.

Le président de la Fncl estime que les coopératives ont déjà atteint certains objectifs de la Lma en matière de contractualisation. Les enjeux de la Fncl « sont dans le défi de la compétitivité, des territoires, de la performance des entreprises coopératives ». Les règles de gestion des quotas sont dorénavant obsolètes et constituent selon Gérard Budin des entraves à la compétitivité de la filière lait. « La référence au quota n’a plus de réalité économique car elle ne permet plus une adaptation optimum aux marchés », affirme t-il. Le président de la Fncl défend l’idée qu’il « faut lever cette contrainte, tout particulièrement pour les éleveurs qui ont investi et qui ne peuvent exprimer leur capacité de production. »

A lire aussi : Depuis la clôture du congrès, Dominique Chargé a été élu nouveau président de la Fncl :

- Fncl - Dominique Chargé, nouveau président des coopératives laitières

Renforcer le rôle des interprofessions

Partisane de produire au plus juste des marchés pour limiter le risque prix, la Fncl propose un mécanisme « volumes/prix différenciés » qui conduirait à la fixation de prix différenciés en fonction des quantités de lait livrées et de leur destination. Dans cet objectif, « nous demandons une correction des méthodes de calcul du prix du lait ».

Mais sans une politique publique d’aménagement du territoire ambitieuse, plus de lait dans les régions défavorisées. « Les handicaps naturels ne pourront pas tous être compensés par l’activité économique. Ils doivent aussi l’être par une politique publique forte, au niveau national et européen » qui soutiendra aussi bien les éleveurs que les laiteries, grandes ou petites.

A propos des premières conclusions et recommandations émanant du group de Haut niveau mis en place en octobre dernier, le président de la Fncl attend « qu’il préconise la sécurisation et le renforcement du rôle de notre interprofession en matière d’éclairage des marchés. C’est un point fondamental pour nous. » « Le rôle interprofessionnel doit être sécurisé. Nous avons besoin pour cela d’une adaptation de la réglementation européenne en matière de concurrence ».

« Je suis convaincu que l’interprofession est un outil profondément utile pour pallier une dérive trop forte des marchés, pour éviter un alignement au prix mondial et pour préserver la répartition de la valeur dans la filière. »

 

 

Interview privée de Philippe Collin, porte parole de la Confédération paysanne, partie 1/6 - « Aujourd’hui il doit rester un outil de maîtrise physique des volumes »
Lire la suite

modèle réduit unique en action

2 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #loisirs divers

 

 

 

Lire la suite

combat de paysans la suite

1 Mai 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

 

 

 

Lire la suite

263 KM/H

30 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

Lire la suite

Tracteur Fou

30 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

Lire la suite

Magnifique Tracteur !!!

30 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #humour

1875655535 1

Lire la suite

12 000 agriculteurs et 1 500 tracteurs envahissent Paris...

27 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

 

 

 

 

 

Par Pierre-Angel Gay, directeur adjoint de la rédaction de La Tribune.

Personne ne songe à nier la crise que traverse le monde agricole. Elle est profonde. Brutale, même. Mais, pour être plein d'humour, le slogan "fauchés comme les blés", imprimé sur les tee-shirts des céréaliers qui battaient le pavé parisien mardi, ne prêtait pas à rire. Mais plutôt à s'indigner. Ces producteurs de grandes cultures (blé, orge, maïs ou colza...), aux tracteurs trop rutilants pour que l'on épouse leur détresse, se montraient oublieux et peu solidaires.

Oublieux des chiffres, d'abord. La dégringolade de leurs ressources fait suite à une envolée exceptionnelle. En deux ans, le revenu des céréaliers a bien chuté de plus de la moitié, mais il avait... doublé en 2007, quand le déséquilibre de l'offre et de la demande se conjuguait à la faiblesse des stocks. Et si les prix des céréales sont aujourd'hui inférieurs à ce qu'ils ont été sur longue période, les revenus de leurs cultivateurs demeurent supérieurs à ceux des autres agriculteurs, éleveurs et maraîchers en particulier.

Et c'est là que les céréaliers se montrent peu solidaires. Début 2009, Michel Barnier, ministre de l'Agriculture, a réduit les aides européennes dont ils bénéficiaient au profit d'agriculteurs encore moins bien lotis. Le 6 avril, encore, le chef de l'Etat a refusé de revenir sur ce rééquilibrage, que certains continuent à réclamer. La crise, en effet, ne touche pas une profession, mais toute l'agriculture. Et personne ne peut dire que le gouvernement n'en a pas pris la dimension. Il a adopté des mesures d'urgence (1,8 milliard d'euros d'aides de trésorerie) et décrété la "pause environnementale" que les syndicats agricoles lui réclamaient. Il a lancé une réforme de fond avec le projet de loi de modernisation de l'agriculture.

Un texte qui doit permettre au monde paysan de se préparer à la refonte, en 2013, de la politique européenne. L'objectif est clair : élaborer une nouvelle régulation des marchés agricoles pour lutter contre la trop grande volatilité des cours. Y arriver ne pourra être que long.

pagay@latribune.fr

 

 

 

 

Agriculture
Agriculture. L'Europe prête à intervenir sur les marchés
jeudi 29 avril 2010 

Hier à Paris, le nouveau Commissaire a pris le pouls de l'agriculture française. Et souligné l'importance des interprofessions.

Au lendemain d'une manifestation à Paris de céréaliers confrontés à la baisse de leurs revenus, le commissaire européen à l'Agriculture s'est dit prêt, hier, à utiliser les outils de régulation des cours agricoles. Lors de son passage à Paris, il a rencontré Bruno Le Maire, le ministre de l'Agriculture, des sénateurs et la FNSEA.

Pour Dacian Ciolos, le rapport des forces est aujourd'hui trop défavorable aux agriculteurs. « Tout en étant attentif à ce que l'agriculture européenne puisse exprimer sa compétitivité, il y a besoin de mécanismes de gestion de marché », a-t-il souligné. « La Commission est prête à mobiliser le moment venu les mécanismes qu'elle a à sa disposition. Comme elle l'a déjà fait pour le lait ou l'orge.»

Dacian Ciolos a toutefois souligné que les difficultés des céréaliers français venaient après plusieurs années fastes. « Je comprends bien qu'il y a une situation difficile. Mais cette situation vient après quelques années avec de très bons prix. Ce n'était pas le cas pour le secteur laitier

Bruno Le Maire a insisté pour sa part sur la nécessité que les « outils de gestion de marché de l'Union européenne soient utilisés à bon escient au bon moment ». Le ministre de l'Agriculture a rappelé que 11 millions d'euros supplémentaires avaient été dégagés dans le budget européen pour les grandes cultures (maïs, orge, blé...).

Alors que se profile la réforme de la politique agricole commune en 2013, l'Europe pourrait assouplir sa position sur les règles de concurrence. C'est ce qui ressort en tout cas de l'échange avec les sénateurs. « Il y a d'un côté un ou deux éléphants et de l'autre des souris. » Ou, dit autrement, les paysans ne font pas le poids face aux industriels et à la grande distribution. Pour le secteur laitier, des mesures seront annoncées à l'automne. Elles s'appuieront sur le rapport rendu par un comité d'experts en juin.

Face à des marchés dont les mouvements sont de plus en plus erratiques, Dacian Ciolos a souligné « le rôle important des interprofessions ».

 

Le parcours chaotique du prix du blé
par Sébastien Duhamel
Mercredi 10 février 2010

Il n'y a pas si longtemps...
Il y a à peine deux ans – une éternité pour les marchés financiers –, le prix du blé établissait un record historique à 14,49 $ le boisseau. Nous étions en février 2008.

Les médias évoquaient alors quasi quotidiennement le prix de la baguette, qui avait explosé à 0,90 euro en moyenne (1,10 euro chez mon boulanger !). Dans un registre beaucoup plus grave, des émeutes de la faim éclatèrent ici et là, notamment en Egypte, un comble à notre époque et quand on sait que le pain y a été inventé.

Les biocarburants firent également l'actualité, expliquant en partie la hausse des matières premières agricoles.

Divisé par trois depuis ses plus-hauts historiques
Deux ans après, et alors que le pétrole a déjà repris plus de 100% depuis ses points bas de l'année dernière, le prix du blé a été divisé par trois depuis ses plus-hauts historiques. Malheureusement, le prix de la baguette chez mon boulanger n'a pas bougé...

Comment ça fonctionne ?
Le blé est coté sur le CBOT (Chicago Board of Trade) en boisseau, soit l'équivalent de 27,21 kg. Pour l'anecdote, un boisseau est un récipient cylindrique destiné à contenir des céréales. Parfois, le blé est exprimé en cents. Un cours de 468 cents, revient donc 4,68 $ le boisseau.

Volatilité exceptionnelle
Depuis 2007, les matières premières agricoles ont changé de statut. Avec l'arrivée de nouveaux investisseurs tournés vers le court terme. Comme par exemple leshedge funds ou, à une moindre échelle, les particuliers via des trackers et autres produits dérivés.

Cela explique la volatilité exceptionnelle de ces dernières années. L'évolution des matières premières agricoles se calque ainsi de plus en plus sur celle des indices boursiers, et la baisse du prix du blé ces deux dernières années serait en partie due à des fonds contraints de prendre leurs bénéfices pour dégager des liquidités.

Les prix devraient continuer à être plus volatils du fait de ces nouveaux acteurs.

 

Lire la suite
Lire la suite

Les foires aux bestiaux ne font plus recette

14 Avril 2010 , Rédigé par jr Publié dans #pays de caux

 

 

 

 

En Seine-Maritime, dans le Pays de Caux, la foire annuelle d'Auffay est l'une des dernières de Haute-Normandie à se maintenir. Les habitués s'y retrouvent, mais se désolent qu'elles n'attire plus autant que par le passé.
Et pourtant, pour les agriculteurs qui sont attachés à une certaine qualité de leur production, ces concours sont l'occasion de montrer leur savoir-faire, mais aussi de réaliser des transactions intéressantes.
Une soixantaine d'animaux se sont ainsi présentés vendredi 19 mars aux regards experts des juges de la foire.
Les médailles récompensent les bêtes qui ont le plus de "muscles à biftecks". Les plus belles participeront au concours régional qui aura bientôt lieu à Forges-les-eaux.


 

http://normandie.france3.fr/info/haute-normandie/les-foires-aux-bestiaux-ne-font-plus-recette-61957627.html

 
 

Lire la suite