environnement
INRA 14/02/2012
Réduire l’usage de pesticides de 30%, c’est possible sans perte de revenu pour les agriculteurs
Ainsi, les chercheurs ont pu montrer qu’en développant l’agriculture à bas intrants, on pourrait faire chuter de 30% l’usage des pesticides sans pour autant baisser la productivité des terres et sans réduire les marges des agriculteurs. En revanche, une baisse de 50% de la consommation de pesticides conduirait à une baisse de 5 à 10% de la productivité au niveau national. Pour atteindre cet objectif, il faudrait augmenter significativement la part de l’agriculture biologique et de l’agriculture intégrée.
Une technologie compétitive bien avant 2020
En juin 2007, le coût d’achat d’un panneau solaire variait entre 3 € et 3,20 € par Watt. Il est désormais entre 0,60 € et 0,80 €. L’année prochaine, les prévisions indiquent que ce coût tombera probablement à 0,50 € par Watt. Cette chute des prix a été difficilement soutenable pour certains acteurs de la filière en particulier en France où les usines de panneaux solaires ont presque toutes fermées.
http://www.quelleenergie.fr/magazine/electricite/photovoltaique-competitif-en-2012-8891/
biogaz
Transformer le fumier de cheval pour produire de l'énergie électrique c'est du concret à la Ferme équestre de Bois-Guilbert en Seine-Maritime. Le CCHN vous propose de découvrir l'installation dans un reportage réalisé le 22 novembre 2011.
Mardi 22 novembre, la Ferme équestre de Bois-Guilbert et son partenaire industriel ont invité plusieurs acteurs régionaux à découvrir un projet unique en Haute-Normandie : la création d’une unité de méthanisation en milieu équin.
La Société ERigène qui a conçu le projet en collaboration avec la Ferme équestre de Bois-Guilbert est basée à Beauvais en Picardie. Il s’agit d’un projet pilote qui met en œuvre une technologie innovante, encore en phase expérimentale, mais qui ne devrait pas tarder à prendre son envol.
La particularité de l’unité de méthanisation, dont un prototype expérimental est installé à Bois-Guilbert depuis janvier 2011, est qu’elle est conçue au sein d’une ferme équestre et apte à recycler du fumier de cheval, complété d’autres déchets verts ou secs.
Cette transformation (ou méthanisation) produit un biogaz riche en méthane, lequel permet ensuite de produire de l’énergie électrique grâce à un moteur de cogénération.
Autre particularité, l’unité de la Ferme équestre de Bois-Guilbert est une installation modulaire et évolutive, basée sur des digesteurs mobiles.
Conçue à l’origine pour être adaptée à une exploitation agricole, l’installation est maintenant optimisée pour les besoins de la Ferme équestre de Bois-Guilbert.
Quels sont les déchets utilisés par Monsieur Thierry De Pas, gérant de la Ferme équestre de Bois-Guilbert ?
- le fumier de cheval, qui constitue l’essentiel de la ressource
- les déchets verts, collectés sur l’exploitation ou dans les autres exploitations agricoles de la région voire même dans les communes et les entreprises agro-alimentaires voisines (feuilles, herbes, autres cultures…)
Grâce au processus de méthanisation ces déchets servent ensuite à produire de l’électricité et à alimenter une chaudière sur le site (destinée à chauffer les gîtes, salles de réunion…).
L’unité fonctionne de la même manière qu’un estomac, elle digère les déchets. Le résidu du procédé est appelé « digestat », qui est une matière sèche (telle un compost) et inodore qui peut ensuite être valorisée dans les champs comme additif aux cultures (sorte d’engrais biologique).
Pour en savoir plus :
- Site web de la Société Erigène
- Site web de la Ferme équestre de Bois-Guilbert
- Site web d’informations sur le fumier équin
http://www.pardessuslahaie.net/uploads/sites/38fd3b404b2a0575e190b828c67db668191f1d3f.pdf
baisse de 40% des prix de vente des panneaux en 2011
La diminution de la demande de panneaux en Allemagne et dans d’autres pays d’Europe, ainsi que l’explosion de la production dans le monde et surtout en Asie, ont entraîné une baisse de 40% des prix de vente des panneaux en 2011, en raison notamment de vente à prix cassés par de nombreux petits fabricants chinois.
Les grands fabricants mondiaux ont en conséquence vu leur marge brute fondre tout au long de 2011 ainsi que leur cours de Bourse, et beaucoup de groupes plus fragiles ont fait faillite, comme les champions allemands Solon et Solar Millennium, ou fermé des usines, comme REC. Pour survivre, les leaders mondiaux ont dû s’engager dans une stratégie de réduction des coûts, à l’image de First Solar qui a gelé un projet d’usine au Vietnam.
Selon iSuppli, les marges brutes des fabricants en 2012 devraient continuer à chuter et passer sous les 10%, tant pour les producteurs de wafers que pour ceux de cellules et de panneaux.
La demande européenne devrait à nouveau diminuer début 2012 et provoquer une nouvelle guerre des prix : le prix de vente des panneaux devrait tomber en mars 2012 autour de 0,65 euro (0,85 $) par watt, selon iSuppli, et celui des installations solaires se stabiliser à 1,50 euro/watt pour les centrales au sol et 1,80 euro/watt pour les toits solaires, un niveau atteint fin 2011.
Le prix du silicium, déjà ramené sous les 30 dollars le kilo depuis novembre 2011, devrait encore reculer à 20 dollars le kilo vers mars-avril 2012.
Bruxelles accuse la France
EnvironnementPublié le vendredi 25 novembre 2011
En réponse à un avis motivé de la Commission européenne reprochant à la France une transposition insuffisante de la directive sur les énergies renouvelables de 2009, qui impose de porter à 20% la part d'énergies renouvelables dans la consommation d'énergie totale de l'Union d'ici à 2020, Paris a assuré le 25 novembre avoir pris les mesures nécessaires pour se mettre en conformité avec les règles européennes "avant la fin 2011". Nathalie Kosciusko-Morizet, ministre de l'Ecologie, et Eric Besson, ministre de l'Energie, affirment dans un communiqué que la France "est résolument engagée dans le développement des énergies renouvelables (ENR), et s'est d'ailleurs fixé l'objectif ambitieux d'atteindre 23% d'ENR dans la consommation totale d'énergie à l'horizon 2020". Alors que Bruxelles accuse la France de ne pas avoir mis en place des procédures administratives "transparentes et claires" pour garantir l'accès des énergies renouvelables au réseau, ils soulignent que le code de l'énergie prévoit déjà "un libre accès" au réseau "avec un dispositif d'obligation d'achat et d'appels d'offres".
Par ailleurs, les deux ministres affirment que la France a déjà pris les dispositions nécessaires pour que les biocarburants et bioliquides répondent aux critères de durabilité, à travers plusieurs textes : l'ordonnance n° 2011-1105 du 14 septembre 2011 portant transposition des directives 2009/28/CE et 2009/30/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 avril 2009, qui a modifié le code de l'énergie, le décret n°2011-1468 du 9 novembre 2011 pris en application de cette ordonnance. Un arrêté qui complétera la réglementation a été signé le "23 novembre" et "sera publié le 26 novembre au Journal officiel". Selon les deux ministères, le seul article de la directive de 2009 restant à transposer en droit français est celui relatif aux garanties d'origine mais le Conseil d'Etat a été saisi sur le projet de décret, et sa publication "devrait avoir lieu avant la fin 2011".
Devenir producteur d’énergie et vendre son électricité à EDF :
Un habitant de Fourchambault a fait installé une éolienne de 12 m de haut dans sa propriété.