environnement
Brûlage des déchets verts
Brûlage des déchets verts
Le traitement des déchets végétaux agricoles suit une réglementation particulière. En effet, si le brûlage des déchets verts est autorisé pour les professionnels que sont les agriculteurs, il est interdit pour les particuliers. Il existe toutefois un certain nombre de prescriptions à connaître pour le département de l’Allier.
Procéder au brûlage des déchets verts
Qu’entend-on par déchets verts ?
Entre dans la catégorie des déchets verts tout bois provenant du débroussaillage, de la taille des haies, arbres, arbustes, ainsi que les fleurs et les résidus de tonte de pelouse.
Le brûlage des déchets verts est-il interdit ?
Le brûlage des déchets verts est interdit seulement pour les particuliers. Depuis 2004, les déchets verts sont en effet assimilés à des déchets ménagers et le Règlement Sanitaire Départemental interdit pour les particuliers tout brûlage à l’air libre, de tous déchets ménagers.
Les agriculteurs, dans le cadre de leurs activités professionnelles, peuvent donc brûler leurs déchets verts, et notamment le produit des tailles des arbres et haies.
Quelles prescriptions doivent être respectées ?
- Les distances de 100 mètres sont à respecter par rapport à tout bâtiment et de 200 mètres par rapport au stockage de matières dangereuses. Est en outre interdit tout brûlage qui aurait pour conséquence l’envoi du feu, des fumées ou de flammèches vers une route ouverte à la circulation ou vers des bâtiments.
- Le brûlage ne doit pas être effectué en période de grand vent.
- Attention, des contraintes supplémentaires s’appliquent pour les propriétaires de bois et forêts, les propriétaires de terrains non boisés situés à moins de 200 mètres des bois et forêt :
Du 16 septembre au 14 février (période verte), l’incinération des végétaux peut avoir lieu.
Du 15 février au 15 septembre (période orange), sont imposées les prescriptions suivantes :
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- le foyer doit se situer sur un emplacement débarrassé de matières inflammables,
- le feu doit être constamment surveillé et éteint complètement dès qu’il n’est plus utile.
Une demande motivée de dérogation peut être accordée par le Préfet, après avis du Maire de la Commune, lorsque les nécessités d’exploitation forestière, agricole ou autre ne permettent pas de répondre à ces prescriptions.
On peut donc tout brûler ?
Non. Selon le produit, le brûlage sera autorisé ou non :
- Taille des arbres et des haies : L’agriculteur peut librement procéder au brûlage sur les parcelles dont il est propriétaire ou locataire.
- Résidus de cultures : Les règles de la PAC viennent imposer des contraintes. En effet, la conditionnalité interdit de brûler les résidus de pailles, de cultures d’oléo protéagineux et céréales. Il faut donc en déduire que ce mode de nettoyage n’est pas autorisé et aurait des conséquences en matière de pénalités.
- Foin coupé : Rien n’interdit le brûlage rendu nécessaire du foin coupé restant dans les prairies.
Et pour l’écobuage ?
L’écobuage consiste à brûler les végétaux avec leurs racines et leurs mottes.
Ici encore, les règles de la PAC imposent de nouvelles contraintes. Qui dit écobuage, dit retournement des parcelles. Or, la conditionnalité interdit de travailler des prairies permanentes. Sur des prairies temporaires, l’écobuage serait possible, à charge de réengager une parcelle équivalente.
la herse étrille, un outil à "tout faire"
De par sa polyvalence, la herse étrille peut être considérée comme un outil à tout faire des exploitations d´élevage. Sa conception est simple, mais son utilisation nécessite des précautions dans l´itinéraire technique.
Utilisée en premier lieu chez les céréaliers en agriculture biologique, la herse étrille a vu son champ d´action s´étendre vers le maïs et les prairies. Son action positive envers l´environnement, en offrant la possibilité de réduire, voire supprimer les traitements chimiques, a permis son développement ces dernières années. Selon Franz Buchsbaum, manager export chez Hatzenbichler, les ventes de herse étrille ont progressé de 100 % en 2000. C´est un outil polyvalent qui peut aussi être utilisé sur les betteraves fourragères, pommes de terre et même sur certains légumes, notamment en prélevée (étrillage aveugle). Les largeurs des machines et les vitesses atteintes permettent des débits de chantiers équivalents à un désherbage chimique, en prenant en compte les temps de préparation de bouillie et de rinçage.
La herse étrille se présente sous la forme d´un châssis supportant plusieurs éléments indépendants dont la largeur est le plus souvent de 1,50 mètre. Chaque élément comporte plusieurs rangées de dents "étrilles" à ressort. L´espacement entre les dents est généralement de 2,5 cm. Différents diamètres et formes de dents sont proposées par les constructeurs suivant le travail à réaliser. Les diamètres vont de 6 à 10 mm, le plus utilisé étant le 7 mm, plus polyvalent. Les petits diamètres sont utilisés pour les cultures fragiles (maïs, betteraves). Les dents de 8 mm et plus sont à réserver au travail sur prairie.
Puissance de traction
L´inclinaison des dents avec le sol est réglable par levier en plusieurs positions. Plus l´angle avec le sol est grand, plus la dent a un comportement agressif. Elle s´efface en présence d´un obstacle puis revient en contact avec le sol. La vibration latérale des dents, due à la vitesse d´avancement, permet un travail sur toute la largeur de l´outil. La profondeur de travail se règle grâce aux roues supports placées sur le châssis. Les largeurs des herses étrilles vont généralement de 3 à 15 mètres, voire plus de 20 mètres en version semi-portée. Les prix s´échelonnent de 20 000 francs environ pour une largeur de 6 mètres à 40 000 francs pour 9 mètres. Avant d´acheter une herse étrille, il faut prendre en compte la puissance de traction disponible. Les besoins sont d´environ 8 à 10 ch par mètre, sachant que le hersage de prairie est l´opération la plus gourmande en puissance.
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©CARRE Hersage de jeune prairie |
Les possibilités d´utilisation des herses étrilles sur prairie ont permis sa diffusion dans les exploitations d´élevage.
Solaire et éolien attendent un peu d'air de la conférence environnementale
La situation est particulièrement grave pour le photovoltaïque, victime de la conjonction des effets de la crise, de la concurrence chinoise soupçonnée de dumping par les Occidentaux ainsi que des réguliers tours de vis donnés aux subventions françaises depuis fin 2010.
"On estimait à 25.000 personnes les effectifs de la filière en 2010. Si on est encore à la moitié, c'est bien", s'alarme Thierry Mueth, le président du Syndicat des professionnels de l'énergie solaire (Enerplan). "Il faut pouvoir travailler en France. Et globalement, ce n'est plus possible".
Tous les trois mois, les tarifs subventionnés auxquels EDF rachète toute l'électricité solaire française baissent de quelque 10%. Un recul que le SER propose dorénavant de limiter à 10% par an et non par trimestre.
Tramayes La méthanisation agricole en question
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Les agriculteurs et agricultrices présents se sont montrés intéressés. Photo M. M. (CLP)
Dans la logique de Tepos, territoires à énergie positive, une réunion à l’attention des agriculteurs du secteur de Tramayes a été tenue en mairie.
L’objet était de présenter la méthanisation agricole et de montrer qu’il était possible dans nos campagnes de devenir producteur d’énergie à partir de déchets à pouvoir méthanogène.
Monsieur Bertrand Aucordonnier, de l’Ademe Bourgogne, a fait la présentation sur la base d’un document d’Étienne Lalanne de la Chambre d’Agriculture de Saône-et-Loire.
Les lisiers et fumiers peuvent être utilisés en mélange avec d’autres produits comme par exemple les lactosérums. Pendant le temps de séjour dans une citerne dénommée digesteur, du méthane est formé et la partie solide restante, appelée digestat, peut ensuite être utilisée comme engrais pour les terrains.
La valorisation du méthane peut être faite en l’injectant directement sur le réseau de gaz lorsque celui-ci existe. À défaut, ce méthane est souvent utilisé pour produire de l’électricité et de la chaleur. C’est la cogénération.
Avec le Grenelle de l’environnement, il y a une volonté gouvernementale à développer les énergies renouvelables afin de limiter la production de gaz à effet de serre. Il y a donc des subventions pour créer des unités de méthanisation. Pour l’instant rien n’existe en Saône-et-Loire, mais plusieurs projets sont en réflexion.
Une présentation de la méthanisation a été faite le 7 avril à Tramayes par Étienne Lalanne. Elle est visible et audible sur www.tramayes.com/TePos/7.