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actualite agricole

Les coopératives doivent fusionner pour rassembler leurs forces et diversifier leurs risques

10 Octobre 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Lait excédentaire : quelles solutions ?


Les producteurs de lait s’inquiètent des problèmes de collecte dans certains bassins. Aux industriels de trouver des débouchés, clament-ils. Les industriels, eux, ne valorisent pas forcément bien tout le lait qu’ils collectent, ce qui peut leur causer des difficultés. « Le vrai souci pour les industriels, c’est que les éleveurs produisent des volumes dont ils n’ont pas besoin et ne savent pas quoi faire des excédents », expliquait récemment Jehan Moreau, directeur général de la Fnil à Agra alimentation. Dominique Chargé, président de la FNCL, déplore pour sa part l’incapacité structurelle des coopératives à trouver des débouchés bien valorisés et souligne qu’elles ne se sont pas assez reportées sur les poudres infantiles. La coopération, obligée de reprendre les laits abandonnés par certains transformateurs étrangers et suite à des défaillances notamment, a vu sa part de la collecte en France passer de 50 à 60 % sur les cinq dernières années. Une situation qui rend la nécessité de trouver des débouchés d’autant plus urgente. Au total, 1 milliard de litre de lait serait dans une situation de collecte précaire, dont 80 à 100 million dans une extrême précarité.

Tandis que les éleveurs plaident pour des solutions collectives (redistribution des quotas de producteurs qui se retirent par exemple), la Fnil rappelle que chaque entreprise est libre de gérer sa politique d’approvisionnements comme elle l’entend. Le tout dans un contexte de volatilité des prix (les marchés spots se sont effondrés au printemps) et d’incertitude sur les volumes liés à l’échéance de la fin de quotas. Certains cas concernent des entreprises liquidées ou en redressement judiciaire. D’autres sont davantage liés à la question du prix des marchés spots. La FNPL déplore le blocage avec Lactalis pour trouver des solutions collectives (et a saisi le médiateur sur la question de la baisse des prix). Lactalis, que nous avons contacté, ne nous a pas répondu. La Fnil estime pour sa part que le droit de la concurrence empêche justement de trouver des solutions collectives.

Quel est le risque de déprise et quelles peuvent être ses conséquences ?

Au-delà, la question porte sur l’après-quota. Pour la FNPL, certains producteurs pourraient être tentés de jeter l’éponge si la visibilité et la rémunération de leurs volumes de lait ne sont pas suffisantes. Elle met en garde contre le risque de déprise. « La politique court-termiste adoptée par certains industriels, qui consiste à s’approvisionner à bas prix sur le marché spot sans contractualiser quand c’est possible peut faire baisser le prix de la plaquette de beurre en GMS, mais ce n’est pas durable, estime André Bonnard. Cela part du postulat que les producteurs continueront à produire, or pour cela, il faut un environnement sécurisé ». Pour la coopération, tout le défi concerne la valorisation. « La collecte baisse mais il est trop tôt à ce jour pour dire si ces baisses seront alarmantes ou pas et le prix du lait devrait rester correct pour 2012», estime Dominique Chargé. La Fnil, elle, n’est pas inquiète. « La contractualisation permet aux industriels de gérer les volumes dont ils auront besoin, explique Jehan Moreau. Et si le lait venait à manquer chez leurs producteurs, il ne sera pas difficile de trouver de nouveaux éleveurs à collecter. » Une position que ne partagent pas tous les industriels.

L’incertitude pour les opérateurs du sud de la Loire

« Il n’y a pas d’installations de séchage dans nos bassins du sud de la Loire, seulement une usine de beurre. Le lait est vendu sous forme liquide en Espagne, en Italie, en France, alors que ça va mal sur ce marché. On estime la quantité de lait mal valorisé ou orphelin à 10 %. Au nord de la Loire, la question est de savoir quelle sera la hausse de collecte après la fin des quotas. Au sud, c’est l’incertitude, avec des prévisions totalement divergentes. Certaines études font état d’une baisse de 10 à 35 %. Dans ces conditions, comment investir pour transformer le lait que nous fournissions jusqu’à présent à Terra Lacta, qui a dénoncé le contrat ?, s’interroge Jean-Luc Dischamp. Même si nous adoptons une politique de double volume, le problème des débouchés demeure, avec la pression que cela induit pour les éleveurs du fait de prix très volatils. » Pour la FNPL, Dischamp a surtout peur de s’exposer au marché spot. En tout état de cause, la Fnil considère que deux scénarios sont possibles.

Restructurations ou intervention politique

« Soit il y aura des restructurations, soit les pouvoirs publics se saisissent du dossier s’ils veulent garder ces activités sur les territoires », indique Jehan Moreau. Les éleveurs et les coopératives veulent bien sûr préserver l’activité sur les territoires. « On observe une baisse de la collecte depuis plusieurs années au sud de la Loire, mais on ne sait pas du tout comment cela va évoluer », indique Dominique Chargé. André Bonnard s’interroge pour sa part sur Coralis et Terra Lacta (qui ont, comme Sodiaal, puis Lactalis, baissé le prix du lait). « Ces entreprises ont un problème de trop forte dépendance au lait de consommation. Au printemps, tous les opérateurs ont produit du lait UHT et la distribution n’a eu qu’à recueillir les fruits du combat qu’ils se sont livrés. La restructuration de la production de lait de consommation est inévitable. Même si Coralis investit dans une tour de séchage, la question de la volatilité restera centrale. Les éleveurs suivront-ils ? » Les coopératives doivent fusionner pour rassembler leurs forces et diversifier leurs risques. Au moins, sur ce point, tout le monde est d’accord.

 

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Pas possible non plus de rejoindre une autre coopérative. « Elles sont déjà complètes »

21 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Obligé de jeter cent litres de lait chaque jour

L’agriculteur est écœuré, mais il n’a pas le choix. Danone ne veut plus de son lait, alors, chaque jour, Gérard Eckert fait disparaître le fruit de son travail dans le caniveau.

PAULINE CONRADSSON | Publié le 26.07.2012, 05h54

 Noailles, hier. Depuis le 1er juillet, la coopérative ne vient plus collecter le lait de Gérard Eckert, contraint d’en jeter une centaine de litres par jour.
Noailles, hier. Depuis le 1er juillet, la coopérative ne vient plus collecter le lait de Gérard Eckert, contraint d’en jeter une centaine de litres par jour. | (LP/P.C.)
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Le même geste, tous les matins depuis trois semaines. Gérard Eckert ouvre le robinet du bac à lait et le liquide blanc se déverse sur le sol avant de rejoindre le caniveau. « Quel gâchis, ça fait mal au cœur, mais je n’ai pas le choix », soupire cet agriculteur de Noailles, qui possède 21 vaches laitières. Depuis le 1er juillet, la Coopérative laitière de Haute-Normandie (CLHN), sous contrat avec , refuse de collecter son lait.

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Chaque jour, ce sont donc une centaine de litres, soit le résultat des deux traites de la journée, qu’il est obligé de jeter. « Il y a plusieurs mois, la coopérative nous a informés par lettre recommandée qu’on n’était plus aux normes pour répondre à la charte Danone, raconte Gérard, adhérent depuis plus de trente ans, à la suite de son père. Il fallait par exemple un box pour le vêlage et un pour les animaux malades. J’ai fait le nécessaire. Ils sont venus deux fois contrôler pour finalement décider d’arrêter la collecte. Je pense plutôt que c’est une histoire de gros sous. Faire venir un camion tous les trois jours, ça n’est probablement pas assez rentable. Mais notre métier, c’est le lait, qu’est-ce qu’on va faire maintenant? »

150000 € investis dans un nouveau bâtiment en 2008


En 2008, le producteur avait pourtant investi 150000 € dans un nouveau bâtiment pour se mettre aux normes européennes. « Si j’avais su, je n’aurais pas fait les travaux. Aujourd’hui, je dois toujours rembourser mes crédits », explique-t-il. Idem pour la presse à ballots de paille, achetée 17000 € il y a quelques mois. Pas possible non plus de rejoindre une autre coopérative. « Elles sont déjà complètes », se désole Mickaël, le fils de Gérard, qui envisageait jusqu’alors de reprendre l’exploitation familiale. L’agriculteur, qui produit aussi des céréales, estime son manque à gagner à 1500 € par mois, soit 40% du revenu de l’exploitation qui s’envole. Pour gagner un peu d’argent, il est désormais contraint de vendre ses bêtes. « Nous allons peut-être essayer de faire de la viande, mais il faut attendre trois ans avant d’être reconnu. D’ici là, on a le temps de tirer la langue », lâche-t-il. En attendant, l’agriculteur et son fils sont obligés de continuer à traire leurs vaches qui, elles, continuent à produire du lait. Contactée, la coopérative n’a pas répondu à nos sollicitations.


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le mélange des genres

3 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Doux : le PDG dénonce le mélange des genres de Xavier Beulin

Le PDG du groupe Doux a écrit à Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole, et PDG de Sofiprotéol, groupe ayant présenté une offre de reprise du volailler. Il dénonce le mélange des genres

 

Alors que le tribunal de commerce a prolongé, mercredi 1er août, la période d'observation pour Doux, accordant de ce fait un avantage à l'offre du PDG, ce dernier s'en prend à son adversaire.Charles Doux, a dénoncé jeudi 2 août, le "mélange des genres" à propos de Xavier Beulin, à la fois président de la FNSEA, principal syndicat agricole, et PDG de Sofiprotéol qui présentait une offre de reprise du volailler, écartée par le tribunal.

"Vous m'avez interpellé à la suite de la décision du tribunal de Quimper" (ouest), rendue mercredi, écrit Charles Doux dans une lettre ouverte. "Vous exprimiez-vous en qualité de président de la FNSEA ou en qualité de président de Sofiprotéol dont l'offre a été jugée irrecevable hier? Il semble qu'il y a mélange des genres". "L'offre du consortium, que vous avez conduite sur l'export, conduisait à la suppression de 200 éleveurs à court terme et à une forte dégradation des performances en élevage", écrit le PDG du groupe, rappelant que les éleveurs, comme les transporteurs, "soutiennent majoritairement nos offres". "C'est parce qu'ils n'ont pu présenter d'offres séparées à cause des exigences imposées par Sofiprotéol que des plans de cession n'ont pu être acceptés le 1er août sur les actifs du pôle frais", poursuit Charles Doux, qui accuse Xavier Beulin d'avoir favorisé un des concurrents du groupe Doux: "le tout pour faire le lit de Tilly-Sabco que vous, Monsieur Beulin, favorisez, pour lui permettre d'acquérir à vil prix le pôle +export+ de notre groupe". "Notre principal enjeu aujourd'hui est la sauvegarde d'un maximum d'emplois au sein de la filière (...) Monsieur Beulin, laissez-nous présenter ce plan et payer les créanciers alors que votre plan ne les règle pas! Défendez l'intérêt général en qualité de président de la FNSEA. Ecoutez vos adhérents. Et cette fois, en qualité de président de Sofiprotéol, enterrez la hache de guerre", ajoute Charles Doux, avant de conclure: "Ensemble, pérennisons les activités (...) et réfléchissons à l'avenir de la filière, cette fois, réellement dans l'intérêt général".

Le tribunal a accordé mercredi au groupe Doux la prolongation de la période d'observation qu'il réclamait, jusqu'au 30 novembre, à l'exception du pôle frais (1.700 emplois) pour lequel de nouvelles offres peuvent être déposées d'ici le 10 août. Le tribunal a également refusé "l'indivisibilité" de l'offre présentée sous l'égide de Sofiprotéol, l'établissement fina

 

Un conflit d'intérêt qui, pour lui, n'est pas problématique

http://www.usinenouvelle.com/article/le-president-de-la-fnsea-dement-le-conflit-d-interet-dans-le-dossier-doux.N179932 

 

Le patron de la FNSEA sur la sellette

http://www.lalsace.fr/actualite/2012/08/04/le-patron-de-la-fnsea-sur-la-sellette

 

 Philippe Collin, "l'intérêt évident de [Sofiprotéol] à maintenir sous contrôle les éleveurs, qui sont des consommateurs captifs de première importance" de la filière céréalière. Des propos qui font écho à l'éternelle bagarre entre éleveurs et céréaliers

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/reprise-de-doux-pourquoi-la-double-casquette-de-xavier-beulin-fait-polemique_322716.html 

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Stéphane Le Foll a précisé nombre de points sur sa manière de voir l'agriculture en France

1 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Stéphane Le Foll prône des groupements d'intérêts économiques et environnementaux
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31Juil2012

 

Auditionné le 24 juillet par la Commission des affaires économiques du Sénat, Stéphane Le Foll a précisé nombre de points sur sa manière de voir l'agriculture en France, et donc des principes qui vont guider sa façon de la défendre. Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire, a lui précisé les trois défis qu'il donne à ce secteur.

Le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire, et de la Forêt Stéphane Le Foll a ainsi détaillé les principes qu'il défendra au niveau de la Politique agricole commune. Selon lui, la France a à la fois une force et une faiblesse dans sa diversité agricole. Pour cette dernière, il trace quatre grandes zones de l'agriculture en France : le grand ouest ("de la Normandie jusqu'aux Pyrénées", précise-t-il) en polyculture élevage, la zone céréalière, une zone de bassins allaitants, une zone de productions méditerranéennes et de moyenne et haute montagne. Donc, dit-il, "quatre sujets", là où "d'autres pays n'ont qu'un problème à régler". Il ajoute : "Notre diversité est à la fois une force majeure et en même temps une part de la faiblesse que nous avons vis-à-vis de l'Europe. La position de la France sera de faire valoir cette diversité."

Au fil de son audition (vous avez le lien vers la vidéo complète en fin d'article), j'ai noté quelques phrases-clés, je vous les livre :

- "Découpler totalement les aides aujourd'hui, c'est prendre le risque que la facilité s'impose aux agriculteurs. Le risque qu'on a, par exemple dans le grand ouest, est qu'on ait des éleveurs qui se mettent à faire des céréales."

- "Vous avez une sécheresse aux Etats-Unis, une autre peut-être en Russie, et vous avez là tout de suite une tension sur les marchés qui crée de la montée des prix. Nous avons des risques pour nous de voir le coût de l'alimentation animale augmenter, et si on n'est pas capable de répercuter ça sur les prix, vous allez avoir un effet de ciseaux et les éleveurs vont être coincés. Il faut qu'on trouve des solutions."

- "Dans le monde de demain, il y aura une demande sur la viande, et nous avons 45 % du bassin allaitant de l'Europe, c'est nous qui alimentons l'Europe."

- "(Ndlr : si le calendrier notamment européen est par ailleurs respecté, on aurait) la grande loi-cadre sur l'avenir de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt dans le deuxième semestre 2013. Il faut aller dans l'ordre : faire la Pac en Europe puis faire la loi en France".

- "Ecophyto 2018 : on est un peu en échec après le Grenelle. Les molécules les plus dangereuses ont à peu près disparu à 87 %, mais le volume des phytos consommés stagne alors qu'il devait être réduit de 50 % en 2018. Les surfaces en bio, l'objectif c'était 20 % en 2020 on en est à 3,5 %. On n'atteindra pas nos objectifs. Il faut qu'on repense notre système. On va essayer de repositionner les choses lors de la conférence environnementale."

- "Mon prolème c'est : comment, pour régler ces problèmes environnementaux, je fais basculer les normes et contraintes exploitation par exploitation en une dynamique plus collective et active. Il faut créer un effet de système, changer les modèles de productions. C'est l'enjeu du cadre européen mais surtout de la loi cadre dans laquelle on proposera des groupements d'intérêts économiques et environnementaux."

Compétivité, attractivité sociale et qualité pour l'agroalimentaire

De son côté, Guillaume Garot a détaillé les enjeux agroalimentaires. Il veut que les entreprises agroalimentaires "contribuent au redressement économique national".

Il précise ainsi le premier défi, économique : "L'enjeu, c'est celui de la compétitivité, comment gagner des parts de marché à l'export, mais aussi dans le marché intérieur. (...) Nous avons un problème de taille des entreprises : nous avons une myriade de PME mais qui ne sont pas forcément bien armées pour l'export. Ce n'est pas sur le coût du travail que l'on gagnera en compétitivité, mais en investissant davantage sur la recherche et le développement. (...) Il va falloir se doter de moyens nouveaux et efficaces. Je crois beaucoup dans la banque publique d'investissements, qui va nous aider."

"Il y a un deuxième défi, ajoute-t-il, le défi social. Comment créer des emplois dans la filière ? Certains métiers ont une image dégradée, mais on a aussi des problèmes de qualification. Il va falloir répondre au défi de l'attractivité des métiers de l'agroalimentaire."

"Troisième défi, poursuit-il, celui de la qualité. Par cette idée de l'excellence française, on répond aussi aux deux premiers défis de la compétitivité et de l'attractivité."

Sur la méthode, enfin, Guillaume Garot donne rendez-vous dès cet automne : " A l'automne, nous allons commencer un travail en consultation en régions avec tous les acteurs économiques, sociaux et publics pour trouver des solutions pour nos trois défis. Il faudra des mois, des années pour transformer le modèle agroalimentaire français, qui a bien répondu jusqu'à présent aux enjeux, mais qui devra nécessairement être modernisé pour répondre aux nouveaux défis."

En savoir plus : http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video13977.html (la vidéo de l'audition de Stéphane Le Foll et Guillaume Garot au Sénat).

Toute la politique agricole voulue par le gouvernement est largement précisée dans cet article. Qu'en pensez-vous ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l’espace « Ecrire un commentaire ».

 

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clarifier les positions du nouveau gouvernement français sur la réforme de la politique agricole commune

3 Juillet 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Stéphane Le Foll a reconnu l'importance du "verdissement" (conditionner l'octroi de certaines aides à la protection de l'environnement) mais estime que la nouvelle PAC doit permettre une souplesse dans son application.

La position de la France sur l'idée de la Commission de placer 7% des terres pour des réserves écologiques (haies, bois, bordures, etc) pourrait évoluer. Paris s'intéresse à la proposition belge de permettre aux exploitants voisins de se regrouper à plusieurs pour arriver à atteindre l'objectif.

Le ministre a souligné que les négociations avaient bien avancé lors de la présidence danoise de l'UE. Il a précisé que la France soutenait le principe de plafonnement des aides à 300 000 euros mais que l'emploi devait être pris en compte dans le calcul final.

 

http://www.euractiv.fr/bruxelles-stephane-foll-defend-pac-programme-aide-demunis-article

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Grandes exploitations signifie également plus d'air et la pollution de l'eau

3 Juillet 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Agendas Mega produire de grandes quantités de lait à moindre coût, mais il ya un prix élevé à payer - pour les gens, les vaches et l'environnement. Regarder mise au point plus de la Terre à http://www.linktv.org/earthfocus Les grandes exploitations laitières échelle aux États-Unis ont augmenté de plus de 90% au cours des dix dernières années et ils mettent de petites laiteries et moyennes entreprises à la faillite. Grandes exploitations signifie également plus d'air et la pollution de l'eau et ils soulèvent des interrogations éthiques. Avec des plans en cours d'examen à ouvrir l'Europe aux États-Unis la première laiterie de style méga en Angleterre, de la télévision écologiste britannique va en Californie pour un regard intérieur sur les fermes américaines laitiers usine.
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DANGER l'agriculture financiére !!!

9 Juin 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Emmanuel Hyest est marié et père de quatre enfants. Agriculteur, il a été président du CDJA de l’Eure et administrateur du CNJA et a repris l’exploitation familiale dans l’Eure. Il est élu de la chambre d’agriculture de l’Eure depuis 1989, membre du conseil d’administration de la FNSEA depuis 2005 et président de la Safer de Haute-Normandie depuis 2008.( (Safer) = Sociétés d'aménagement foncier et d'établissement rural
Il est également élu local et conseiller économique et social de Haute-Normandie » 
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prix du lait

4 Juin 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Coopératives laitières : l’exception française


Pour se préparer à la sortie des quotas laitiers, les coopératives européennes entament de vastes plans de restructuration et d’acquisition. Parallèlement, les coopératives françaises refusent de fusionner entre elles afin de maintenir des structures sur tous les territoires. Cette prudence risquerait de pénaliser la filière française vis-à-vis des entités européennes qui prennent de plus en plus d’ampleur.

Face à la fin des quotas laitiers programmée pour 2015, les coopératives du nord de l’Europe se réorganisent de façon à appréhender un marché totalement libéralisé. Le 22 mai, le leader scandinave des produits laitiers, Arla Foods, annonçait par exemple deux projets de fusion avec Milk Link, 4e laiterie en Grande-Bretagne, et Milch-Union Hocheifel (MUH), huitième laiterie en Allemagne. « Par une fusion avec Arla, nous poursuivons notre stratégie de devenir une société internationale afin de parvenir à un prix du lait adéquat et stable », expliquait alors le directeur administratif de MUH, Rainer Sievers, dans un communiqué. L’entité Arla Foods est d’ailleurs issue de la fusion en 2000 de la coopérative laitière suédoise Arla et de la société danoise MD Foods. Depuis, la coopérative a acquis l’américain White Clover Dairy, la laiterie britannique Express, et multiplie les partenariats commerciaux avec des structures internationales tel que Fonterra (1er exportateur mondial de lait) ou Mengniu (industrie de transformation chinoise). Et Arla Foods n’est pas la seule coopérative européenne à prendre une dimension internationale. Friensland Campina, 1ère coopérative laitière européenne en termes de chiffre d’affaires, annonçait également le 22 mai dernier vouloir acquérir avec Danube Foods Group les entreprises serbes Imlek et Mlekara Subotica. Le 20 mars dernier, la coopérative annonçait également l’acquisition de 60,7% d’Alaska Milk Corporation, l’une des deux plus importantes laiteries aux Philippines.
La coopération française refuse la restructuration

Et pourtant en France, la filière laitière semble refuser les fusions entre structures coopératives tant sur le plan national qu’international. L’évolution du paysage coopératif français « ne passera pas par une vraie restructuration mais par des partenariats », anticipe Christelle Josse, directrice à la FNCL (Fédération nationale des coopératives laitières). « Sur la question des tours de séchage, certaines coopératives pensent investir à plusieurs. Pour aller à l’export elles préfèrent créer des bureaux commerciaux ensemble », illustre-t-elle, mais de véritables fusions ne sont pas envisagées. En effet, la restructuration par une concentration des coopératives se ferait nécessairement « au détriment de certains territoires », estime-t-on à la FNCL. Pourtant, se limiter à des partenariats n’empêche pas certaines opérations nationales importantes, comme en témoigne le récent rapprochement entre Agrial et Senoble.
Agrial et Sodiaal préparent l’après-quota

Agrial a en effet créé une joint-venture avec Senoble (Senagral) afin de se « préparer à l’après-quota », comme l’explique Gilbert Herpe, président de la coopérative. Cette nouvelle entité, qui permet à Senoble de dégager des moyens financiers pour construire une deuxième usine en Espagne, lui assure aussi une sécurité concernant ses approvisionnements laitiers. Il y a un an, Agrial avait déjà opéré une prise de participation de 10% au capital de Délicelait à Moyon, PME spécialisée dans les ingrédients laitiers à destination de l’industrie. Au premier trimestre, Agrial a porté sa participation à 49 %. Depuis l’entrée au capital d’Agrial, Délicelait a investi dans un concentrateur et la réflexion est en cours pour une tour de séchage. Sodiaal avait aussi marqué l’actualité en janvier 2011 en reprenant l’entreprise Entremont. La coopérative a ainsi intégré 4 500 nouveaux producteurs afin d’atteindre une « taille critique » suffisante pour affronter les marchés mondiaux. Selon Jacques Caillaud, responsable de la communication de Sodiaal, cette opération est « la preuve que la coopérative est tourné vers l’avenir », et « une indication potentiel de ce que Sodiaal pourra encore faire ». Pourtant, la coopération française a encore du « retard par rapport aux acteurs européens », concède-t-il.
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