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~~ Stigo, le scooter électrique pliant Dans la catégorie "Mobilité" des Prix EDF Pulse dévoilés le 23 avril et destinés à récompenser les meilleures innovations en lien avec l'électricité, EDF a sélectionné trois projets. L'un d'eux est porté par une équipe internationale, désireuse de rendre la mobilité des personnes effectuant de longs trajets tous les jours plus agréable. Stigo. Derrière ce nom de code, c'est un projet d'un nouveau genre qui a vu le jour et s'est vu récompenser par l'électricien français EDF. Ce scooter électrique a pour originalité d'être pliant. Cette fonctionnalité lui permet d'être facile d'utilisation au quotidien, tant par des hommes que par des femmes. L'équipe, essentiellement d'origine estonienne, à l'origine de ce projet, avait pour objectif de soulager les millions de personnes qui chaque jour doivent faire de longs trajets en transport en commun pour se rendre à leur travail. Le Stigo a alors été élaboré comme une solution de déplacement du "dernier kilomètre" pour relier lieu de travail et transport en commun. Ces passionnés de l'éco-innovation, qui assurent vouloir préparer un futur plus propre et des moyens de transport plus doux, ont par-dessus tout peaufiné le design de leur produit. Léger et facile d'utilisation En jouant sur son poids (13,5 kg) et sur sa maniabilité, l'équipe a permis à Stigo de se plier en deux secondes seulement. Son empreinte au sol se réduirait alors à seulement 45 x 40 cm. Une aubaine pour pouvoir le ranger directement à son bureau ou dans un transport public. Cette solution se veut donc idéale pour pallier les manques de places de stationnement pour les deux-roues dans les villes. Sur le plan de son efficacité, le Stigo roule à 25 km/h en vitesse de pointe, et peut fonctionner pendant 40 kilomètres avec une seule charge, grâce à son moteur de 250W et sa batterie LifePO4 de 36 volts. L'alimentation se fait directement sur une prise domestique, ce qui rend son coût d'utilisation final équivalent à 1,5 centime par jour. Sa commercialisation en France a été annoncée pour 2015 avec un prix de vente équivalent à 1490 euros. Le projet est piloté en France par l'expert en industrie automobile et spécialiste de la Mobilité Alternative, Alain Giraud, qui a notamment développé le Renault Twizy. Sa conception devrait se faire dans une usine à Alès dès la fin d'année. Au total, l'entreprise entend mettre sur le marché 8 000 exemplaires de Stigo en 2015. L'équipe pourrait bien refaire parler d'elle dans le futur, car les créateurs de Stigo ont déjà mis au point d'autres start-up dans les domaines de l'électricité, de l'informatique et de la santé. Une diversification qui a plu à EDF.
clextral
Le fabricant d'équipements industriels avait déjà inventé la machine à faire les cracottes.
A l'approche de la fin des quotas laitiers, l'entreprise de Firminy (Loire) a mis au point et fait breveter une technologie de rupture sur le marché de la fabrication d'équipements de séchage de protéines de lait à forte valeur ajoutée. « Notre procédé modifie les caractéristiques des poudres qui vont se dissoudre mieux et plus vite lors du retour en phase aqueuse », explique son président, Georges Jobard.
Déjà, à la fin des années 1960, ce fabricant d'équipements industriels avait détourné son savoir-faire dans la fabrication de tubes et profilés en PVC au profit de l'agroalimentaire. Il avait ainsi conçu pour BSN les machines servant à fabriquer ses premières cracottes, avant de s'intéresser aux céréales du petit déjeuner.
En 1988, pour la Banque de France, il crée les machines qui, aujourd'hui encore, fabriquent le papier fiduciaire sur lequel sont imprimés les billets de banque. Un domaine où l'entreprise revendique la position de leader mondial, tout comme celui des lignes servant à fabriquer la semoule de couscous…
L'alimentation humaine et animale est devenue le premier débouché de la filiale de Legris Industries qui compte 275 salariés et dont les équipements fonctionnent dans 88 pays. Elle affiche sur 2012 un chiffre d'affaires de 62,5 millions d'euros (+ 29 %), réalisé pour 81 % à l'export.
Création d'une unité pilote à Rennes
La nouvelle machine capable de révolutionner la fabrication de poudres de lait a été développée depuis 2009 dans la région de Melbourne, avec des partenaires néo-zélandais et australiens. Mais le procédé EPT (Extrusion Porosification Technology) n'a pu trouver de prolongement industriel du fait d'un changement de management et de stratégie du groupe Murray Goulburn, premier transformateur laitier d'Australie.
Le groupe français a décidé d'engager une recherche active de partenaires pour créer dans les prochains mois un consortium réunissant les 4 millions d'euros nécessaires à l'installation d'une unité pilote sur l'Agrocampus Ouest de Rennes, où est présent l'Inra, au coeur de la production laitière française. « Une technique qui permet un coût d'exploitation et une consommation énergétique de 20 à 40 % inférieure à ce que l'on utilise habituellement », explique Gilles Maller, vice-président de Clextral.