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bovins

Filière bovine

10 Janvier 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

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Viande bovine: "l'Etat complice de la grande distribution"

8 Janvier 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

 

 

 
 


 
     07.01.2011, 16h58
La branche régionale de la FNSEA dans le Massif Central a estimé vendredi que l'Etat était "complice de la grande distribution" après la remise d'un rapport au ministre de l'Agriculture sur la formation des prix de la viande bovine.
"Les conclusions de cette étude sont affligeantes", estime la Fédération des syndicats d'exploitants agricoles dans un communiqué. Ce rapport préliminaire, rempli d'incertitudes" est selon elle "marqué par des données incomplètes, d'ailleurs souvent fournies par les industriels et la distribution eux-mêmes".




Le syndicat "s'étonne" notamment que le rapport ne prenne pas "en compte des données de l'Insee, institut chargé des statistiques officielles françaises, qui montrent une hausse des marges brutes de 2 euros par kilo de carcasse".
"A la place, ce sont des données d'un groupe britannique privé dont le travail et l'indépendance peuvent être largement discutés qui ont été retenues", poursuit l'organisation.
"Grâce à ce tour de passe-passe et à différents calculs et conversions obscures, la hausse de marges des industriels et de la distribution a été +miraculeusement+ divisée par deux (...) pour s'établir à à peine plus de un euro!", dit-elle.
"Nous demandons des actes et pas des discours s'appuyant sur des études tronquées qui écoeurent tout le monde", a expliqué à l'AFP le président de l'organisation, Patrick Benezit.
Le ministre de l'Agriculture Bruno Le Maire a dit jeudi vouloir restructurer en "urgence" cette filière, après la remise du rapport de l'économiste Philippe Chalmin, qui, tout en confirmant la précarité du monde de l'élevage, ne reprend pas les propos des agriculteurs à l'encontre des industriels et distributeurs, accusés de capter l'essentiel des marges
Patrick Bénézit, membre du bureau de la FNB 
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Bovins : une production européenne en baisse en 2011

27 Décembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

« En 2011, selon Agreste, la production bovine de l’Union européenne devrait atteindre 29,3 millions de têtes, inférieure de 1 % à la production attendue en 2010. Ce recul concernerait l’ensemble des principaux pays européens, excepté l’Espagne qui prévoit une production à la hausse. » Les productions de veaux, gros bovins et génisses devraient diminuer. Pour 2011 le cheptel de vaches se maintiendrait au niveau de 2010. Cette année-ci, « la production bovine européenne se stabiliserait », souligne la note d’Agreste qui évoque également le niveau du cheptel. En 2010, « le nombre total de vaches diminue de près de 1 %. Cette baisse est essentiellement due à la diminution du cheptel de vaches laitières qui perdrait près de 375 000 têtes. » Elle serait compensée par une progression du nombre de vaches allaitantes (+72 000 têtes). En France, la chute des effectifs de vaches laitières est importante (-74 000 têtes), comme en Pologne et en Allemagne. En vaches allaitantes, le cheptel reste stable à l’inverse de l’Allemagne, l’Italie ou l’Espagne.



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Troupeau abattu

20 Décembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

Drame de la misère agricole : 19 bêtes tuées  - Isigny-le-Buat
jeudi 02 décembre 2010

 

 

Lundi 22 novembre, un agriculteur du Mesnil-Boeufs a été hospitalisé d'urgence à Pontorson. « Il avait menacé de se suicider pendant l'enlèvement de ses vaches vers l'abattoir », raconte Érick Goupil, maire d'Isigny-le-Buat. L'homme était « en infraction par rapport aux normes sanitaires depuis plus de dix ans », explique Maurice Orvain, le maire honoraire de la commune.

Un dossier qui traîne depuis des années et que les maires tentent de régler. Bêtes amaigries, sans carte d'identification. La situation était difficile pour cet agriculteur en liquidation judiciaire. Depuis plusieurs années, ses bovins lui étaient enlevés progressivement pour être conduits vers l'abattoir. « Afin de payer les créanciers en valorisant les bêtes. »

Il y a un an, l'affaire s'est compliquée. L'agriculteur s'est enfermé dans sa marginalité et refusait le départ des animaux. Il y a quinze jours, alors qu'il était à l'hôpital, ses 19 bêtes ont été euthanasiées dans les champs par les services sanitaires. « Un taureau aurait chargé », rapporte Maurice Orvain, sceptique. Les voisins ont été choqués par les mesures radicales prises par les services. Certaines vaches auraient pu être valorisées, « même si beaucoup étaient vraiment trop maigres », avoue Érick Goupil. Au-delà de cette histoire d'abattage se cache un drame humain. « Il n'a pas su prendre les mains qui se tendaient. À l'avenir, il faut qu'il accepte de l'aide. Je serai le premier à lui en proposer. »

Troupeau abattu : la Confédération scandalisée  - Isigny-le-Buat

vendredi 17 décembre 2010


 

 

Dans un communiqué en date du 13 décembre, la Confédération paysanne se dit « profondément scandalisée par les méthodes employées par la Direction des services vétérinaires et le Groupement de défense sanitaire pour enlever le troupeau d'un éleveur en difficulté à Isigny-le-Buat ». Il est inadmissible, dit le communiqué, « de gâcher ainsi le capital de l'éleveur en abattant au fusil les bovins dont la vente aurait pu alléger les dettes de leur propriétaire. D'autres méthodes étaient possibles, par l'administration de calmants par fléchettes hypodermiques par exemple, ou en s'assurant le concours de l'éleveur ou de personnes compétentes pour approcher les animaux farouches ».

La Confédération paysanne en profite pour rappeler que « l'obligation de prophylaxie se résume à un dépistage de brucellose par prise de sang. Une sanction pour non-respect de cette obligation est certes justifiée, mais pas la saisie totale des bêtes ! Une retenue en consigne en attendant le résultat du dépistage aurait suffi ».

Quant à l'hospitalisation d'office subie par l'éleveur, elle paraît au syndicat « tout à fait abusive et inquiétante. Nous appelons les éleveurs en difficulté à ne pas rester seuls face à leurs problèmes et à contacter les associations qui peuvent les accompagner comme « SOS Agriculteurs en difficulté ».Frédéric Macqueron, directeur de la DDPP 50

"Isigny le Buat ? Ce n'était pas un carnage"
l’affaire avait fait du bruit dans le Landernau agricole. 19 animaux avaient été abattus, voici trois semaines, dans une ferme du canton d’Isigny le Buat. Un journal local titrant même sur “un carnage”. Frédéric Macqueron, directeur de la DDPP (ex DSV), veut clore cette affaire, qui pour lui n’est pas une; il veut mettre un point final à toute polémique.

Frédéric Macqueron, directeur DDPP, “nous étions là pour assurer la sécurité de l’enlèvement, à la demande de l’administrateur judiciaire”. - © ec

 

Bref rappel des faits. Le troupeau en question était en liquidation judiciaire depuis 2006. “Une décision prononcée, je le rappelle, par la justice” souligne Frédéric Macqueron. “Dans les faits, l’administrateur judiciaire était propriétaire des 26 bovins dans les trois parcelles concernées. Des animaux dangereux, non identifiés, mal soignés, mal nourris. Sur les 26, sept ont été capturées aussitôt, dont deux n’appartenaient pas au cheptel concerné. Sur ce premier lot, un seul était commercialisable à l’abattoir”. Frédéric Macqueron détache les mots nettement, “ces bovins ont été abattus par des professionnels du tir, sans souffrances animales, en clair dans des conditions largement équivalentes à celles d’un abattoir”.  Et de conclure, “je le maintiens, ces animaux représentaient un risque, non seulement lors de la journée d’enlèvement, mais aussi depuis des années au niveau sanitaire. Enfin, ils ne représentaient aucune source de revenu pour le propriétaire”.

 





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Vaches ferrandaises

10 Décembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

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VEAUX ET VACHES NORMANDES

29 Septembre 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

 

 

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NORMANDO

9 Août 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

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Les appellations laitières au secours de la vache normande

15 Juillet 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

 


Race à deux fins, le lait et la viande, la Normande représente une solution d’avenir pour les éleveurs laitiers du Grand Ouest. Pour l’heure, le cheptel normand se « normandise » au profit de quatre AOC : Livarot, Pont l’Evêque, Neufchâtel et Camembert de Normandie. Attention, cependant, les effectifs tendent à baisser.

La laiterie bas-normande Graindorge, qui célèbre cette année son centenaire, est une pionnière de la « normandisation » du troupeau laitier des AOC Livarot, Pont-l’évêque, Neufchâtel et Camembert de Normandie. Une évolution imposée par les textes de la loi de 2008. Les délais seront tenus, affirme-t-on chez Graindorge. À l’orée de 2010, les troupeaux fournisseurs de lait comportent au moins un quart de vaches normandes pour le Livarot et au moins 10 % pour le Camembert de Normandie et le Pont-l’évêque, conformément au cahier des charges des AOC. Objectif pour ces deux dernières : au moins 50 % de Normandes en 2020 et 100 % pour le Livarot en 2017. Les éleveurs qui fournissent le lait dédié n’ont pas échappé à la chute des cours. Néanmoins, on peut estimer que Graindorge paie le lait entre 20 et 25 % plus cher qu’un lait standard selon les trois critères que sont l’origine raciale, la quantité livrée annuellement et la qualité du lait nécessaire aux fromages au lait cru. Chez Graindorge, on se pare d’optimisme pour fêter le centenaire. On affirme que les ventes de fromages AOC de Normandie supportent relativement bien la crise économique.
Plus performante à l’herbe
Le lait de vache normande est très prisé des fromagers. Il contient une caséine qui améliore de 5 % le rendement fromager. Il est le deuxième, après le lait de vache montbéliarde, en termes de concentration en « matière utile », la protéine notamment. À ce titre, il est mieux rémunéré qu’un lait classique de vache Holstein. « La plus-value est d’une quarantaine d’euros pour 1 000 litres en dehors des AOC, les fournisseurs de lait pour les AOC pouvant récupérer une trentaine d’euros en plus quand ils satisfont aux critères exigés », vante Christian Jégo, responsable du marketing de l’organisme de sélection de la race normande (OSN).
Cet avantage ne tiendrait pas la route si les éleveurs n’en trouvaient d’autres à « normandiser » leur troupeau, soit par l’achat d’animaux de race pure, soit par insémination artificielle. Premier autre avantage : l’écart de production avec la race Holstein, la « noire » dans le langage courant. L’OSN atteste d’un gain de 100 kg par an grâce à l’orientation sélective sur la performance laitière. Utah Beach, la vache qui a remporté le Concours national normand l’an dernier, a produit plus de 11 000 kg de lait pour sa deuxième lactation, entre autres caractères remarquables. Pour autant, la productivité n’est pas le premier souci des éleveurs de Normandes. Christian Jégo souligne que les plus jeunes notamment, ont une approche de gestionnaire : ils optimisent leur production pour obtenir le meilleur excédent brut d’exploitation. C’est en partie une question de système de production. La vache normande est plus performante qu’une autre avec une alimentation à base d’herbe, comme l’encouragent les AOC. Cependant, une étude de l’Inra montre qu’une alimentation d’ensilage de maïs et de concentrés céréaliers donne les meilleurs résultats techniques. La viande est un constituant important de l’excédent brut. Les vaches de réforme, jeunes bovins et bœufs de race normande ont un rendement en viande supérieur aux animaux de race laitière spécialisée, et procurent une plus-value au kilo de carcasse (de 4 centimes et 20 centimes par kg en classe 0 + de la mi-août 2009 à ces dernières semaines). Enfin, cette race rustique facilite grandement l’élevage. Elle est pour cette raison quasiment incontournable en Colombie (premier pays à l’employer, en croisement avec des zébus pour la production de viande), pays montagneux où les troupeaux sont peu surveillés.
Toutes ces raisons font qu’en France, les éleveurs laitiers ayant opté pour la Normande « s’en sortent mieux que les autres », claironne Michel Hamel (voir ci-contre), président fondateur de la filière de viande FQRN, qui fournit Carrefour.
Plus de bœufs que de jeunes bovins
Les apports en animaux de race normande se distinguent sur le plan quantitatif et qualitatif. Selon le Cirviande (entre interprofessionnel régional Bétail et Viande de Basse-Normandie), ils varient peu d’une année sur l’autre, aux alentours de 50 000 têtes, contre 60 000 et jusqu’à 85 000 têtes (record de 2003) pour la « noire ». Par ailleurs les animaux mâles sont des bœufs à 60 % et des jeunes bovins à 40 %, soit l’inverse des autres races. Traditionnellement, on laisse les bœufs sur des prairies reculées en attendant que les prix montent. Sur le plan qualitatif, la viande de Normand tend à être un peu grasse (6,5 % des carcasses sont classées 4 et 5), ce qui fait le bonheur des restaurateurs gastronomiques. Cette propension rend le pilotage de l’engraissement délicat. Les éleveurs s’encombrent de moins en moins de la finition des vaches, autant à cause des prix bas de vente que de peur de fournir une bête trop grasse. Le gras tend à diminuer aussi chez les jeunes bovins normands qui « rajeunissent » depuis 2002 (18 mois de moyenne en 2008), note Yves Quilichini du Cirviande.
Tout va bien, à l’exception d’un petit point noir à l’horizon : la baisse des effectifs, entre avril 2008 et avril 2009, a été plus accentuée en Normande qu’en Holstein. Tendance à long terme ou accident ?

Sylvie CARRIAT

 

Race bovine
jeudi 21 janvier 2010
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