HERBE
Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires.
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Les objectifs du film sont multiples. Si les questions relatives aux dérives de la PAC (choix politiques et répartition des aides) sont centrales, il est aussi question des dérives des systèmes coopératifs agricoles. Herbe met alors en lumière les alternatives au modèle productiviste dominant. Herbe désire interroger de manière globale le monde dans lequel nous vivons par l'intermédiaire de l'élevage laitier breton.
En effet, la question agricole devient centrale dans les problématiques politiques actuelles. Alors que l'alimentation d'une partie de la population mondiale est remise en cause, et qu'apparaît toujours plus pressante la nécessité de repenser nos modèles de production et d'approvisionnement, la crise énergétique semble nous pousser à agir vite quant à développer des moyens autonomes de subsistances.
Ce film n'est pas seulement le constat de la fin d'un temps, il rend visible le possible d'un autre moyen de vivre et de construire le monde, un monde autre...
Pierre PICARD
Transmis par le MDRGF 40 rue de Malte 75011 Paris
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Fièvre catarrhale
La fièvre catarrhale (ou maladie de la langue bleue) est une maladie virale non contagieuse, transmise par des moucherons piqueurs du genre Culicoides (famille des Ceratopogonidae), touchant les ruminants sauvages ou d'élevages, mais principalement les moutons, moins souvent les chèvres, bovidés, les cervidés, dromadaires et antilopes.
Chantal Jouanno nommée secrétaire d'Etat à l'Ecologie
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PARIS (AFP) — Après six jours de vacance, le secrétariat d'Etat à l'Ecologie a retrouvé mercredi une titulaire avec la nomination d'une proche du chef de l'Etat, Chantal Jouanno, en remplacement de Nathalie Kosciusko-Morizet.
"Sur proposition du Premier ministre, le président de la République a nommé Mme Chantal Jouanno secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie, auprès du ministre d'Etat, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire", a annoncé l'Elysée dans un communiqué.
Mme Jouanno était attendue à 16h45 au ministère au côté de Jean-Louis Borloo pour un premier contact avec la presse.
Brune, alerte et directe, Chantal Jouanno, 39 ans, fut la conseillère environnement et développement durable de Nicolas Sarkozy pendant la campagne en 2007 et durant les premiers mois de son mandat. Elle avait quitté l'Elysée début 2008 pour présider l'Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie (Ademe).
Elle succède à la blonde Nathalie Kosciusko-Morizet, 35 ans, dont les relations tendues avec son ministre de tutelle Jean-Louis Borloo étaient notoires et avaient fini par irriter le chef de l'Etat.
Néanmoins, l'annonce de son départ la semaine dernière vers le secrétariat d'Etat à l'Economie numérique - alors qu'elle affichait depuis plusieurs mois son appétit pour le ministère de la Santé - avait pris tout le monde de court.
L'absence de nomination dans la foulée alimentait depuis les rumeurs sur le non-remplacement de NKM, en dépit d'un calendrier législatif et international chargé pour l'environnement et le climat.
Outre l'examen de la loi Grenelle 1 par le Sénat à partir de mardi, la loi Grenelle 2, considérée comme la "boite à outils" de la première - un texte particulièrement lourd et technique de plus d'une centaine d'articles - sera soumis au Parlement courant mars.
Enfin, à la fin de l'année, la communauté internationale doit conclure à Copenhague un nouvel accord de lutte contre le changement climatique pour relayer le Procole de Kyoto, dont la négociation s'avère ardue et nécessitera de très nombreux rendez-vous.
M. Borloo n'a jamais douté, assurait-il, du remplacement de NKM et cherchait une personnalité "qui connaisse les dossiers et puisse se mettre immédiatement au travail, ni un militant, ni un parlementaire".
De fait, il avait d'emblée placé Chantal Jouanno en tête de son tiercé personnel.
L'arrivée de cette championne de France de karaté a été bien accueillie dans les milieux environnementaux qui finissaient par s'inquiéter de cette vacance à l'Ecologie, et connaissent bien la nouvelle Secrétaire d'Etat pour avoir travaillé avec elle sur la gestation du Grenelle de l'environnement.
La fédération France Nature Environnement (FNE) a insisté sur la "compétence de Chantal Jouanno, qui a la mémoire du Grenelle de l'environnement".
Au WWF, Serge Orru, directeur général, s'est dit "très heureux": "On a nommé quelqu'un de compétent. C'est ce qu'on appelle quelqu'un de loyal et c'est assez rare dans la vie", a-t-il insisté.
Céréales : vers une union Noriap-CapSeine
Dès 2009, Noriap (430M€ de CA en 2007-2008) devrait constituer une union de coopératives avec sa voisine CapSeine implantée en Normandie. Jean-François Gaffet, président de Noriap, l’a annoncé lors de l’AG de la coopérative picarde le 18 décembre. CapSeine, qui regroupe 4 000 adhérents, pèse 410M€ de chiffre d’affaires pour une collecte de près de 1,2 millions de tonnes en 2006-2007. Noriap, qui destine ses céréales à 48 % à l’amidonnerie, à 26 % à la meunerie et à 23 % sur le portuaire, veut réduire ses charges et augmenter ses services aux adhérents : des raisons qui motivent le groupe coopératif à nouer de nouveaux partenariats tout autour de son territoire. Noriap et CapSeine devraient investir chacun dans un silo de 30 000 tonnes en pays de Caux. 60 000 tonnes de stockages supplémentaires pourraient être ainsi opérationnelles dès 2013-2014 pour répondre aux marchés export à partir de Rouen.
A l’opposé de son territoire, Noriap compte saisir les opportunités engendrées par la mise en service du futur canal Seine-Nord (2015). La coopérative poursuit l’étude d’un dossier d’implantation de port céréalier dans les environs de Nesle (Languevoisin). Noriap veut « être la cheville ouvrière de ce port » qui disposera d’une capacité de chargement intermodal, d’installations de stockage et de travail du grain ainsi que de manutention. Elle réfléchit à de nouveaux partenariats avec des spécialistes du portuaire pour faire passer le trafic annuel de 150 à 500 000 t de céréales par an. Un nouveau port qui profiterait de l’implantation proche de l’usine Syral (Tereos) au capital de laquelle Noriap est entrée à hauteur de 4M€. Le président Gaffet a également plaidé pour qu’une véritable réflexion sur la filière alimentation animale puisse avoir lieu en Nord-Picardie. « L’arrivée d’In Vivo dans Evialis et celle de Sofiprotéol dans Glon Sanders doit amener la profession à analyser les enjeux pour préparer l’avenir. Nous avons besoin d’une vision partagée sur l’évolution des productions animales. Il s’agit de préserver de la sorte le premier débouché des céréales françaises », a conclu J.F.Gaffet.
http://www.lequotidienlesmarches.fr/cereales-vers-une-union-noriap-capseine-art144659-26.html
20 Janvier 2009

L'équipe de Barack Obama
secrétaire à l'Agriculture: Tom Vilsack, ancien gouverneur démocrate de l'Iowa
Très engagé dans les énergies alternatives et la lutte contre le réchauffement climatique, Tom Vilsack a également été ces derniers l'un des plus virulents des candidats démocrates à réclamer le retrait d'Irak.
Alimentation 100 % bio pour les ruminants dès le 1er avril 2009
(06.01.09)
Dans l’UE, l’alimentation 100 % bio est déjà en vigueur pour les ruminants depuis le 1er janvier 2008. En Suisse, l’Office fédéral de l’agriculture (OFAG) a prolongé la possibilité d’utiliser des sous-produits agro-alimentaires non bio jusqu’au 31 mars 2009. Sur demande de Bio Suisse, l’OFAG avait milité auprès de l’UE en faveur d’une prolongation du délai transitoire valable pour la Suisse ainsi que pour l’inclusion des bouchons de maïs non bio dans ce délai transitoire. Cela aurait été nécessaire parce que la Suisse et l’UE reconnaissent mutuellement leurs produits bio comme étant équivalents. Las, les efforts sont restés vains et les demandes de Berne n’ont pas été entendues, ce qui signifie concrètement que les ruminants devront avoir une alimentation 100 % bio dès le 1er avril 2009. Les sous-produits agroalimentaires non bio encore autorisés peuvent donc être utilisés jusqu’à cette date.
Les fabricants ont encore jusqu’à fin mars pour vendre leurs stocks d’aliments certifiés Bourgeon Intrants qui contiennent encore des composants non bio, et ces aliments peuvent encore être affouragés pendant six mois après cette date jusqu’à leur date de péremption.
Il sera par contre toujours possible d’obtenir des autorisations exceptionnelles pour des aliments non bio en cas de manque de fourrage causé par les conditions météorologiques, p. ex. par une sécheresse. Le foin en vrac ne doit être acheté qu’à des marchands de fourrages sous licence ou directement à des producteurs bio, tandis que les fourrages grossiers emballés et étiquetés – p. ex. les balles d’ensilage – peuvent aussi être achetées à des marchands non certifiés.
Règle supplémentaire pour les fermes Bourgeon: Les animaux doivent en principe être nourris avec des fourrages de qualité Bourgeon, mais il sera toujours possible d’utiliser un maximum de 10 % de fourrages provenant de fermes bio fédérales. Les composants fourragers autorisés à ce titre figurent dans l’annexe 5 «Aliments fourragers non biologiques autorisés» du Cahier des charges de Bio Suisse:
Le lien au sol s’évapore du règlement sur l’agriculture biologique
A partir du 1er janvier 2009, le cahier des charges français de l'agriculture biologique n'existe plus. Une réglementation européenne moins contraignante le remplace. Elle fait donc grincer quelques dents parmi les producteurs bio.
Plus d'infos sur le site :
http://ouest.france3.fr
Le nouveau dispositif réglementaire européen qui s’appliquera à partir du 1er janvier 2009 est connu dans ses grandes lignes. Le 2 juillet dernier, le principal règlement d’application a été voté à Bruxelles, complétant le règlement cadre voté il y a un an. Par rapport au règlement français actuellement en application, les assouplissements sont importants. En vaches laitières, le lien au sol est réduit. Le règlement français actuel demande à ce que les aliments viennent au moins à 50 % de la ferme(1). Avec le nouveau réglement européen, « la quasi-totalité des aliments peuvent venir de l’extérieur », résume Juliette Leroux, de la Fnab(2). « La possibilité de faire de la coopération avec d’autres exploitations bio ouvre la porte au hors sol », ajoute Interbio Bretagne. Pour l’épandage, le nouveau réglement permet aussi la coopération entre exploitations biologiques. Pour l’accès au pâturage, les règles sont inchangées. Il faut toujours qu’au moins 60 % de la matière sèche qui compose la ration, vienne de fourrages grossiers, frais, séchés ou ensilés.
PLUS DE MÉDICAMENTS
Alors que les traitements antibiotiques étaient limités à deux par an, et à deux pour les antiparasitaires, le règlement européen ne limite plus l’emploi de ces derniers et limite à trois le nombre d’antibiotiques. En France, le règlement actuel limite l’emploi d’ensilages à 50 % de la ration journalière. Le règlement européen ne limite pas l’utilisation d’ensilage. « C’est un problème en bio car les systèmes avec ensilage rencontrent plus de problèmes sanitaires, qui demandent alors des traitements », développe Juliette Leroux. La Fnab pointe l’élévation de la surface maximale autorisée en caillebotis. « On passe de 25 % de la surface des bâtiments à 50 % de la surface minimum autorisée en bio (6 m2 par vache). Au-delà des 6 m2 par vache, on peut tout mettre en caillebotis. Le problème est que le lisier convient moins aux systèmes en bio (pas compostable) et qu’il est plus lessivable, dégage plus de gaz. » Autre changement, la mixité est autorisée. Ainsi, une exploitation peut avoir un atelier bovin lait en bio et un atelier lapin non bio par exemple. Enfin, le nouveau règlement fixe le seuil maximum de présence d’OGM dans un produit bio à 0,9 %. Actuellement, il est de 0,1 %.