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VICON 2160 (kuhn)

6 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #suivi de la ferme

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TRAKTORY impossible en france.

5 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #loisirs divers

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MX V 40

5 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #suivi de la ferme

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le mélange des genres

3 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Doux : le PDG dénonce le mélange des genres de Xavier Beulin

Le PDG du groupe Doux a écrit à Xavier Beulin, président de la FNSEA, principal syndicat agricole, et PDG de Sofiprotéol, groupe ayant présenté une offre de reprise du volailler. Il dénonce le mélange des genres

 

Alors que le tribunal de commerce a prolongé, mercredi 1er août, la période d'observation pour Doux, accordant de ce fait un avantage à l'offre du PDG, ce dernier s'en prend à son adversaire.Charles Doux, a dénoncé jeudi 2 août, le "mélange des genres" à propos de Xavier Beulin, à la fois président de la FNSEA, principal syndicat agricole, et PDG de Sofiprotéol qui présentait une offre de reprise du volailler, écartée par le tribunal.

"Vous m'avez interpellé à la suite de la décision du tribunal de Quimper" (ouest), rendue mercredi, écrit Charles Doux dans une lettre ouverte. "Vous exprimiez-vous en qualité de président de la FNSEA ou en qualité de président de Sofiprotéol dont l'offre a été jugée irrecevable hier? Il semble qu'il y a mélange des genres". "L'offre du consortium, que vous avez conduite sur l'export, conduisait à la suppression de 200 éleveurs à court terme et à une forte dégradation des performances en élevage", écrit le PDG du groupe, rappelant que les éleveurs, comme les transporteurs, "soutiennent majoritairement nos offres". "C'est parce qu'ils n'ont pu présenter d'offres séparées à cause des exigences imposées par Sofiprotéol que des plans de cession n'ont pu être acceptés le 1er août sur les actifs du pôle frais", poursuit Charles Doux, qui accuse Xavier Beulin d'avoir favorisé un des concurrents du groupe Doux: "le tout pour faire le lit de Tilly-Sabco que vous, Monsieur Beulin, favorisez, pour lui permettre d'acquérir à vil prix le pôle +export+ de notre groupe". "Notre principal enjeu aujourd'hui est la sauvegarde d'un maximum d'emplois au sein de la filière (...) Monsieur Beulin, laissez-nous présenter ce plan et payer les créanciers alors que votre plan ne les règle pas! Défendez l'intérêt général en qualité de président de la FNSEA. Ecoutez vos adhérents. Et cette fois, en qualité de président de Sofiprotéol, enterrez la hache de guerre", ajoute Charles Doux, avant de conclure: "Ensemble, pérennisons les activités (...) et réfléchissons à l'avenir de la filière, cette fois, réellement dans l'intérêt général".

Le tribunal a accordé mercredi au groupe Doux la prolongation de la période d'observation qu'il réclamait, jusqu'au 30 novembre, à l'exception du pôle frais (1.700 emplois) pour lequel de nouvelles offres peuvent être déposées d'ici le 10 août. Le tribunal a également refusé "l'indivisibilité" de l'offre présentée sous l'égide de Sofiprotéol, l'établissement fina

 

Un conflit d'intérêt qui, pour lui, n'est pas problématique

http://www.usinenouvelle.com/article/le-president-de-la-fnsea-dement-le-conflit-d-interet-dans-le-dossier-doux.N179932 

 

Le patron de la FNSEA sur la sellette

http://www.lalsace.fr/actualite/2012/08/04/le-patron-de-la-fnsea-sur-la-sellette

 

 Philippe Collin, "l'intérêt évident de [Sofiprotéol] à maintenir sous contrôle les éleveurs, qui sont des consommateurs captifs de première importance" de la filière céréalière. Des propos qui font écho à l'éternelle bagarre entre éleveurs et céréaliers

http://lexpansion.lexpress.fr/entreprise/reprise-de-doux-pourquoi-la-double-casquette-de-xavier-beulin-fait-polemique_322716.html 

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Stéphane Le Foll a précisé nombre de points sur sa manière de voir l'agriculture en France

1 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Stéphane Le Foll prône des groupements d'intérêts économiques et environnementaux
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31Juil2012

 

Auditionné le 24 juillet par la Commission des affaires économiques du Sénat, Stéphane Le Foll a précisé nombre de points sur sa manière de voir l'agriculture en France, et donc des principes qui vont guider sa façon de la défendre. Guillaume Garot, ministre délégué à l'Agroalimentaire, a lui précisé les trois défis qu'il donne à ce secteur.

Le ministre de l'Agriculture, de l'Agroalimentaire, et de la Forêt Stéphane Le Foll a ainsi détaillé les principes qu'il défendra au niveau de la Politique agricole commune. Selon lui, la France a à la fois une force et une faiblesse dans sa diversité agricole. Pour cette dernière, il trace quatre grandes zones de l'agriculture en France : le grand ouest ("de la Normandie jusqu'aux Pyrénées", précise-t-il) en polyculture élevage, la zone céréalière, une zone de bassins allaitants, une zone de productions méditerranéennes et de moyenne et haute montagne. Donc, dit-il, "quatre sujets", là où "d'autres pays n'ont qu'un problème à régler". Il ajoute : "Notre diversité est à la fois une force majeure et en même temps une part de la faiblesse que nous avons vis-à-vis de l'Europe. La position de la France sera de faire valoir cette diversité."

Au fil de son audition (vous avez le lien vers la vidéo complète en fin d'article), j'ai noté quelques phrases-clés, je vous les livre :

- "Découpler totalement les aides aujourd'hui, c'est prendre le risque que la facilité s'impose aux agriculteurs. Le risque qu'on a, par exemple dans le grand ouest, est qu'on ait des éleveurs qui se mettent à faire des céréales."

- "Vous avez une sécheresse aux Etats-Unis, une autre peut-être en Russie, et vous avez là tout de suite une tension sur les marchés qui crée de la montée des prix. Nous avons des risques pour nous de voir le coût de l'alimentation animale augmenter, et si on n'est pas capable de répercuter ça sur les prix, vous allez avoir un effet de ciseaux et les éleveurs vont être coincés. Il faut qu'on trouve des solutions."

- "Dans le monde de demain, il y aura une demande sur la viande, et nous avons 45 % du bassin allaitant de l'Europe, c'est nous qui alimentons l'Europe."

- "(Ndlr : si le calendrier notamment européen est par ailleurs respecté, on aurait) la grande loi-cadre sur l'avenir de l'agriculture, de l'agroalimentaire et de la forêt dans le deuxième semestre 2013. Il faut aller dans l'ordre : faire la Pac en Europe puis faire la loi en France".

- "Ecophyto 2018 : on est un peu en échec après le Grenelle. Les molécules les plus dangereuses ont à peu près disparu à 87 %, mais le volume des phytos consommés stagne alors qu'il devait être réduit de 50 % en 2018. Les surfaces en bio, l'objectif c'était 20 % en 2020 on en est à 3,5 %. On n'atteindra pas nos objectifs. Il faut qu'on repense notre système. On va essayer de repositionner les choses lors de la conférence environnementale."

- "Mon prolème c'est : comment, pour régler ces problèmes environnementaux, je fais basculer les normes et contraintes exploitation par exploitation en une dynamique plus collective et active. Il faut créer un effet de système, changer les modèles de productions. C'est l'enjeu du cadre européen mais surtout de la loi cadre dans laquelle on proposera des groupements d'intérêts économiques et environnementaux."

Compétivité, attractivité sociale et qualité pour l'agroalimentaire

De son côté, Guillaume Garot a détaillé les enjeux agroalimentaires. Il veut que les entreprises agroalimentaires "contribuent au redressement économique national".

Il précise ainsi le premier défi, économique : "L'enjeu, c'est celui de la compétitivité, comment gagner des parts de marché à l'export, mais aussi dans le marché intérieur. (...) Nous avons un problème de taille des entreprises : nous avons une myriade de PME mais qui ne sont pas forcément bien armées pour l'export. Ce n'est pas sur le coût du travail que l'on gagnera en compétitivité, mais en investissant davantage sur la recherche et le développement. (...) Il va falloir se doter de moyens nouveaux et efficaces. Je crois beaucoup dans la banque publique d'investissements, qui va nous aider."

"Il y a un deuxième défi, ajoute-t-il, le défi social. Comment créer des emplois dans la filière ? Certains métiers ont une image dégradée, mais on a aussi des problèmes de qualification. Il va falloir répondre au défi de l'attractivité des métiers de l'agroalimentaire."

"Troisième défi, poursuit-il, celui de la qualité. Par cette idée de l'excellence française, on répond aussi aux deux premiers défis de la compétitivité et de l'attractivité."

Sur la méthode, enfin, Guillaume Garot donne rendez-vous dès cet automne : " A l'automne, nous allons commencer un travail en consultation en régions avec tous les acteurs économiques, sociaux et publics pour trouver des solutions pour nos trois défis. Il faudra des mois, des années pour transformer le modèle agroalimentaire français, qui a bien répondu jusqu'à présent aux enjeux, mais qui devra nécessairement être modernisé pour répondre aux nouveaux défis."

En savoir plus : http://videos.senat.fr/video/videos/2012/video13977.html (la vidéo de l'audition de Stéphane Le Foll et Guillaume Garot au Sénat).

Toute la politique agricole voulue par le gouvernement est largement précisée dans cet article. Qu'en pensez-vous ? Pour en débattre, rendez-vous ci-dessous dans l’espace « Ecrire un commentaire ».

 

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