Une nouvelle souche de staphylocoque doré détectée chez la vache et l'homme
L'utilisation excessive d'antibiotiques est perçue comme en partie
responsable de l'apparition de résistances aux antibiotiques, tant chez l'homme
que dans les élevages, depuis les années 1960.
Les fermiers, "soumis à une pression concurrentielle incroyable" selon Mark
Holmes, ont tendance à recourir au meilleur antibiotique disponible.
Une enquête dans les fermes laitières du Royaume-Uni doit être lancée cet
été. La nouvelle bactérie pourrait être présente dans 2,8% des troupeaux
laitiers au Royaume Uni, selon des données citées par l'étude.
pour garder un élevage en Europe
Dacian Ciolos, le commissaire européen en charge de l'Agriculture, a annoncé le dimanche 29 mai 2011 vouloir créer un groupe de travail pour élaborer d'ici à la fin de juin 2011, des propositions sur la crise qui affecte les éleveurs bovins. Il s'exprimait en marge d'une réunion informelle des ministres européens de l'Agriculture à Debrecen (Hongrie).
« Je vais suggérer qu'on se réunisse autour de la table – représentants des organisations professionnelles et des Etats européens – pour discuter de mesures spécifiques qu'on peut prendre en compte pour ce secteur », a-t-il indiqué.
L'objectif affiché est que le groupe de travail en question formule des propositions d'ici à la fin de juin 2011. Propositions que discuteraient ensuite les ministres européens de l'Agriculture, et qui pourraient être incorporées à la réforme de la Pac en préparation.
Concernant les prix à la production, Dacian Ciolos estime que « le marché se porte bien. Le problème est que le coût du fourrage n'est pas répercuté sur le prix au consommateur. A l'avenir, il faudrait améliorer les instruments à notre disposition pour prendre en compte les marges des producteurs ».
De son côté, Bruno Le Maire, le ministre français de l'Agriculture, a assuré le lundi 30 mai 2011 avoir « demandé à la Commission européenne », la création très rapidement d'un groupe à haut niveau sur l'élevage en Europe pour identifier les mesures structurelles qu'il faut prendre pour garder un élevage en Europe. « J'ai le soutien de onze Etats membres de l'Union », a ajouté le ministre.
drêches de maïs
Le 01 juin 2011 par Romain Loury
Gérard Le Puill
à partir de l'été 2007 souligne l'urgence d'une gestion nouvelle des ressources
agricoles de la planète. Car le XXIe siècle sera celui de la rareté de l'eau,
des risques climatiques majeurs, de l'épuisement des matières premières
énergétiques, alors que les besoins alimentaires vont continuer de croître. La
France dispose encore d'une des meilleures agricultures du monde, diversifiée et
forte du savoir faire de ses paysans. Ce livre montre à quel point les
consommateurs et les agriculteurs français ont désormais des intérêts communs.
Le pouvoir d'achat des premiers comme les revenus des seconds sont menacés par
les effets pervers et perturbateurs d'un marché mondialisé, dominé par la
spéculation sur quelques matières premières agricoles. Soucieux de voir la
France préserver les nombreux atouts de son agriculture, l'auteur en appelle aux
décideurs politiques. Ces derniers doivent rapidement reprendre en main le
pilotage des dossiers agricoles qu'ils ont trop longtemps confié à des
technocrates incompétents et irresponsables, tant à la Commission européenne
qu'à l'Organisation mondiale du commerce. Sinon, gare à la catastrophe !
été successivement aide familial agricole sur la ferme de ses parents, puis
ouvrier d'usine en région parisienne avant de débuter dans le journalisme en
1983 en charge des dossiers agricoles à L'Humanité. Désormais retraité, il
collabore à plusieurs publications dont L'Humanité, L'Humanité Dimanche,
l'hebdomadaire agricole et rural La Terre ainsi que Vie Nouvelle le magazine
bimestriel de l'Union confédérale des retraités CGT. Gérard Le Puill fut le
lauréat du Grand prix du journalisme agricole en 1998.
Gérard Le Puill nous a fait l’honneur de sa présence le mercredi 29 mars dans le cadre d’une rencontre autour de son nouvel ouvrage « Bientôt nous aurons faim ! » qui paraîtra en avril prochain ! L’auteur a également réalisé une interview pour le journal Ouest-France, dont le numéro paraîtra le 14 avril prochain. Ce fut également l’occasion de rencontrer certains intéressés par l’ouvrage et les propos de l’auteur !
Xavier Beulin
« La situation de 2011 montre l'extrême fragilité des systèmes extensifs »,a lâché Xavier Beulin, estimant que cela soulève des questions sur les orientations vers le tout-à-l'herbe qui sont prônées depuis des années et sur les propos simplistes que l'on entend souvent à cet égard.
Entre les tourteaux, les drêches et les pulpes, issus de l'industrie des biocarburants, ce sont 6 millions de tonnes de coproduits qui peuvent être mises à la disposition des éleveurs « dans des conditions de marché non spéculatives », a souhaité Xavier Beulin, estimant que cela passait par des formes contractuelles. Pour mémoire, le président de la FNSEA est aussi le « patron » de Glon-Sanders, premier fabricant français d'aliments du bétail, et celui de Diester Industries
à croire que: le mais n'a pas besoin d'eau pour pousser.
à croire que: la pulpe n'a pas suivi le prix du blé.
c'est du n'importe quoi monsieur Beulin !!!!!
JR