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bovins

Maîtriser son coût alimentaire en élevage laitier

16 Septembre 2012 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

Valoriser toute l’herbe disponible, source de protéines

Pour diminuer la dépendance aux protéines achetées, il est indispensable de valoriser toute l’herbe disponible. L’herbe pâturée est à mettre au menu des vaches le plus longtemps possible à l’automne. Quand la portance des sols et la pluviométrie le permettent, les parcelles accessibles doivent être utilisées avant la rentrée définitive à l’étable pour l’hiver. Faire pâturer à temps partiel (journée seulement) permet aussi des économies sans risque d’excès d’azote soluble.

L’herbe d’automne présente de très bonnes valeurs alimentaires :

• Graminées pures : 1 UFL, 110 g PDIN et 90 g PDIE (/kg MS) ;

• Mélange graminées-légumineuses : 1 UFL, 130 g PDIN et 100 g PDIE (/kg MS).

A titre de comparaison, l’ensilage de maïs titre 0,9 UFL, 45 g PDIN et 65 g PDIE (/kg MS).

La maximisation du pâturage avec une bonne herbe feuillue d’automne peut permettre des productions comprises entre 22 et 25 kg de lait/jour, quand la vache ne consomme que de l’herbe de qualité (16 à 18 kg MS ingérés/VL/j). Concrètement, 1 kg MS d’herbe ingérée entraine une économie de 250 à 350 g de tourteau de soja. L’ingestion de 4 kg MS d’herbe par jour permet donc de se passer d’environ 1 kg de correcteur azoté.

 

Implanter des couverts d’automne

Les couverts d’automne/hiver pour pâturer (colza fourrager, RGI, chicorée, trèfle d’Alexandrie) ou récolter (trèfle incarnat, avoine brésilienne…) peuvent également présenter un intérêt économique en période de prix élevé du correcteur azoté même si l’élevage n’est pas en déficit de fourrages.

 

 

Limiter l’apport de concentrés

viser un niveau azoté de 95 à 100 g PDI/UFL

Le meilleur compromis entre les niveaux azoté et énergétique de la ration se situe autour de 95 à 100 g PDI/UFL. Cet équilibre permet une bonne valorisation des fourrages, notamment lorsque la ration est riche en ensilage de maïs. C’est également autour de ces valeurs que l’ingestion atteint son maximum : entre 20 et 25 kg MS/VL/j, si la ration est distribuée à volonté (5 % de refus consommables). Passer de 110 à 100 g PDI/UFL permet d’économiser 1,4 kg de tourteau de soja ou 2,2 kg de tourteau de colza par vache et par jour.

 

http://idele.fr/filieres/bovins-lait/publication/idelesolr/recommends/maitriser-son-cout-alimentaire-en-elevage-laitier-quelles-solutions.html

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niches à veaux, combien ?

25 Août 2012 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

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Vosgiennes

7 Janvier 2012 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

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bœuf de Normandie

23 Décembre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

 

Viande
jeudi 17 novembre 2011

 

Le bœuf de Normandie achoppe sur la commercialisation


Depuis plus de dix ans, les producteurs de bœufs normands se battent pour construire une filière et obtenir une appellation d’origine contrôlée. Trouver les débouchés reste encore le défi à relever pour la trentaine d’éleveurs engagés dans la démarche.

Si l’organisme de défense et de gestion du bœuf de Normandie a été créé autour de trois collèges (producteurs, collecteurs et transformateurs), le dossier de demande d’une AOC n’est pas encore totalement complet pour être présenté à l’Institut national de l’origine et de la qualité (Inao). Pourtant, les éleveurs se battent depuis plus de dix ans pour construire une filière solide. Un partenariat a notamment été signé fin 2010 avec l’Adema, la structure de commercialisation de l’AOC Maine-Anjou. Les premiers abattages de bœufs de Normandie ont d’ailleurs débuté au mois d’octobre. Mais pour le président de l’ODG, Franck Guesdon, le partenariat s’avère décevant. « L’accord passé avec Adema s’est fait sur un prix fixe toute l’année. Or les cours du conventionnel ont augmenté. L’approvisionnement a laissé à désirer puisque le conventionnel est devenu aussi cher voire plus », précise Franck Guesdon. Depuis, les grilles tarifaires ont été revues, mais il va falloir un peu de temps pour que les producteurs décident de revenir vers l’Adema.
De nouveaux contrats à trouver

Dans le fonctionnement de la filière, les animaux sont abattus à la Selvi, à Alençon. L’organisation et la logistique d’abattage des animaux sont gérées par l’Adema. Une quarantaine de producteurs se sont mis sous contrat, représentant seulement cinq bœufs abattus par semaine, mais affichant la volonté de passer rapidement à dix bœufs. « Il y a du potentiel, 90 % des bœufs normands pourraient entrer dans la démarche », estime Franck Guesdon. Malgré une organisation rigoureuse notamment dans la planification des abattages, trouver des débouchés au bœuf de Normandie n’est pas chose aisée. Il est actuellement commercialisé en vente directe chez trois éleveurs dans l’Eure et le Calvados, ainsi que dans les magasins des Éleveurs de la Charentonne. Le défi pour les acteurs sera de signer de nouveaux contrats avec les distributeurs et d’adapter le produit à la demande. « Des projets avancent mais les producteurs doivent aussi motiver les abattoirs », relève Franck Guesdon. Le syndicat pense ainsi déposer un nouveau dossier de demande d’AOC à l’Inao au second semestre 2012.

A.-S. L.

Caractérisation des prairies et analyse sensorielle

Une action de caractérisation des prairies mise en place avec le Parc naturel régional Normandie-Maine et une analyse sensorielle de la viande du bœuf de Normandie sont en cours depuis quelques mois. Elles permettront d’appuyer le dossier de demande de reconnaissance de l’AOC bœuf de Normandie auprès de l’Inao. « Les résultats officiels devraient être rendus début 2012 et conforteront les différentes études réalisées jusque-là mettant en avant des points forts de la flore de Normandie pour la filière viande », précise Franck Guesdon. En 2008-2009, un dossier avait déjà été déposé sous le nom « Le Bringé », couleur de la robe du bœuf normand, mais avait été refusé par l’Inao. L’institut a par contre répondu favorablement au nom de « Bœuf de Normandie ».

 

http://www.agriculteur-normand.com/actualites/orne-orne-coup-de-pouce-pour-l-aop-b-uf-de-normandie&fldSearch=:HMRKMZVA.html

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Un Smic par unité de main-d’œuvre

17 Décembre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

 

C’est certainement un des grands enseignements de la nouvelle méthode de calcul du coût de production, mise au point par l’Institut de l’élevage. Ses concepteurs ont eu la bonne idée de ramener tous les critères de calcul au kilo de viande vive produite. Ce qui permet de comparer des systèmes qui étaient auparavant réputés incomparables. Le calcul des coûts de production, effectué de la même manière partout en France dans plus de 500 élevages, permet de constater que les éleveurs ont a peu près le même « salaire » dans toutes les productions de viande bovine. Du producteur de veaux sous la mère à l’engraisseur de jeunes bovins, du naisseur en race rustique au naisseur-engraisseur, en 2009, le travail était rémunéré en moyenne à hauteur d’un Smic par unité de main-d’œuvre (UMO). Pourtant, le coût de production est très différent selon les systèmes : il va de 208 euros par 100 kilos de viande vive produite (100 kgv) pour l’engraissement de jeunes bovins jusqu’à 700 euros pour le veau sous la mère. Mais, comme le produit fait aussi le grand écart, au final, cela donne une rémunération équivalente. En revanche, à l’intérieur de chaque système, celle-ci varie de un à cinq, parfois plus.
Bref, peu importe le système : tout dépend de la façon dont on s’y prend pour produire.
Les services techniques du Limousin se sont penchés sur les soixante exploitations suivies par le réseau d’élevage pour tenter d’expliquer ces écarts et surtout comprendre comment s’y prennent les éleveurs qui voient leur travail bien rémunéré. Constat a été fait aussi qu’il y a plusieurs manières d’atteindre ce même objectif. Les éleveurs ont été séparés en deux groupes : d’un côté ceux qui ont une rémunération supérieure à un Smic par UMO, de l’autre, ceux qui sont à moins d’un Smic. Les éleveurs qui s’en sortent le mieux maîtrisent bien leur coût de production, particulièrement sur deux postes importants : l’alimentation et la mécanisation. Pour l’alimentation, l’écart entre les deux groupes est de 20 à 25 euros par 100kgv, quel que soit le système, naisseur ou naisseur-engraisseur. Il semble, qu’au-delà d’un seuil de 70 euros, la rentabilité soit affectée. Pour la mécanisation, la différence est encore plus grande. « Les rémunérations les plus élevées s’accompagnent également d’une bonne technique », ajoute l’Institut de l’élevage. La productivité, exprimée en kilos de viande vive produite par UGB, est supérieure de 15 à 20 kg dans le groupe des éleveurs les plus performants.

 

http://www.pleinchamp.com/elevage/bovins-viande/actualites/les-eleveurs-de-bovins-viande-sont-au-smic

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Michel Hamel

30 Novembre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

MICHEL HAMEL, éleveur normand et président de l'Association nationale filière qualité race normande, a le sourire gourmand et le triomphe modeste. Lors d'un récent voyage organisé dans l'Eure par l'Assemblée permanente des chambres d'agriculture, il expliquait avec délectation aux journalistes comment il n'a jamais voulu se séparer de ses plantureuses vaches normandes au profit de frisonnes bien plus productives mais piètres animaux de boucherie. Longtemps pourtant, le kilo de vache normande de réforme ne s'est guère vendu plus cher que celui de sa concurrente blanche et noire. Soucieux de surmonter cette anomalie doublée d'une injustice économique, notre éleveur a longtemps prêché dans le désert. Y compris auprès de la direction de la FNSEA où il siégeait jusqu'en 1993.

Mettre en place une véritable authentification du produit avec un cahier des charges impliquait d'évidentes contraintes pour l'éleveur, d'autant que les importations intempestives de viande bovine de l'Est européen et de Grande-Bretagne au début des années quatre-vingt-dix cassaient les prix.

Les efforts sur la qualité seraient-ils payants dans un tel contexte? Rien de moins sûr. Il fallait convaincre suffisamment de paysans attachés à leurs normandes pour garantir un approvisionnement régulier à des partenaires éventuels dans la filière. Pas facile quand on apprend que les petits bouchers veulent s'approvisionner directement dans les fermes de leur choix, quand les supérettes ne souhaitent pas jouer le créneau de la qualité certifiée, quand Michel-Edouard Leclerc est preneur à condition d'avoir «la meilleure viande au meilleur prix», quand Auchan ne marche pas davantage. Seul Carrefour acceptait ce partenariat à l'issue d'un premier dialogue noué devant un de ses rayons viande alors que Michel Hamel et d'autres éleveurs normands était venus faire le ménage face aux importations abusives et aux prix bradés.

La qualité «race normande» n'est pas un label rouge, mais le cahier des charges garantit la race, l'âge limite d'abattage des vaches de réforme comme des jeunes bovins, le poids des carcasses, la nourriture à l'herbe, la liste des compléments alimentaires autorisés et produits essentiellement sur l'exploitation, tandis que sont formellement proscrits les antibiotiques et les substances à effet hormonal.

Une autre difficulté provenait de la nécessité de garantir la «traçabilité» du parcours de l'animal de la ferme au rayon de la grande surface en passant par l'abattage et la livraison de la viande désossée. A l'appui de la saisie informatique des données fournies par l'éleveur et par l'abattoir Socopa du Neubourg, des contrôleurs assermentés certifient l'authentification du produit jusqu'à la mise en Caddies de livraisons pour le commerce où il subit un dernier conditionnement. Outre le logo «race normande», le consommateur retrouve sur l'étiquette le numéro d'abattage qui peut permettre de remonter jusqu'à l'éleveur si de besoin.

Aujourd'hui, notre éleveur voit en quelque sorte reconnaître le bien-fondé de son combat pour une meilleure identification des produits. N'est-il pas temps que les pouvoirs publics s'inspirent de cet exemple, pour développer rapidement, dans la concertation avec tous les professionnels de la distribution et de la production les labels et les appellations d'origine contrôlée? C'est le voeu qu'exprimait tout récemment Michel Germa, président du conseil général du Val-de-Marne, lors d'une visite du Marché d'intérêt national de Rungis. Et l'élu communiste de souligner qu'aucune stratégie mercantile n'a pu détrôner le poids économique des produits du vignoble français, «précisément parce que nous sommes en présence de productions diversifiées qui cultivent les goûts (...). C'est à une stratégie de ce type qu'il faut travailler pour l'avenir des viandes bovines en France».

 

 

 

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l'intérêt économique des nouveaux horizons à l'export.

9 Novembre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

Mercredi 9 novembre, à 18h30 à la salle des fêtes de Châtillon-en-Bazois, la section bovine de la FDSEA organise une réunion pour tous les éleveurs nivernais. En présence de Guy Hermouët (FNB) vice-président de la FNSEA. Thème : l'intérêt économique des nouveaux horizons à l'export.

Jean-Michel Benet

Questions à Emmanuel Bernard administrateur FNB à la Fédération départementale des Syndicats d'Exploitants de la Nièvre.

n Pourquoi un tel rendez-vous ? Parce que nous assistons à une relance de l'export. Avec des pays nouveaux, comme l'Algérie, la Turquie, le Liban... qui veulent de notre viande bovine en carcasses. Il y a du commerce intéressant à faire. Les cours connaissent une embellie. Mais comment les éleveurs pourraient-ils tirer encore meilleur parti de ces nouveaux marchés ? Faire un état des lieux et échanger sur l'émergence de ces demandes solvables est l'objectif de cette soirée table-ronde.

n Que demande par exemple l'Algérie ? C'est très lié à la saison. En hiver et au printemps, sa demande porte sur des animaux à engraisser. L'été, en raison de la chaleur qui rend difficile l'engraissement, elle est intéressée par des animaux finis.

n Pour quels types d'animaux ? Ils ne veulent que de nos bovins mâles. Des animaux de 380 à 480 kg vifs pour les engraisser ou de 700 à 800 kg vifs, s'ils sont finis. En femelles, ils ne s'intéressent qu'à des animaux de reproduction de la filière lait. La Nièvre n'est pas concernée.

n Et combien d'animaux, au final ? 11.000 animaux en tout, sont partis en Algérie pour y être engraissés. Par exemple, Gecsel et Bougogne Élevage ont commercialisé 4.500 animaux de ce type, dont les 3\4 en broutards. Avec en plus 1.200 animaux finis cet été.

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à la demande de FranceAgriMer

6 Novembre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

L'export en viande de plus en plus stratégique
  Bertrand Oudin est consultant et travaille sur
la filière viande depuis une dizaine d’années. Il a présenté son étude, réalisée à la demande de FranceAgriMer, aux responsables des groupements de producteurs du Grand-Ouest, réunis en assemblée général à Rennes.
Alors que nos marchés historiques s’érodent, tant en volume qu’en valeur, l’export vers les pays tiers sera de plus en plus stratégique” lance Bertrand Oudin, dont le cabinet de consulting a réalisé une étude sur l’export en viande bovine et en bovins vivants. “Si on ne prend pas ce virage, la production française diminuera. L’accès au marché export est difficile, mais il ne faut pas le considérer comme un marché d’opportunités : il y a des stratégies à mettre en place par rapport à la demande. Ce qui suppose de réorienter notre production pour répondre à une partie de ces volumes”. Notamment en sortant des carcasses plus légères.

Ce constat est pour le secteur de la production un semi-échec, “tant les plans d’engraissement n’ont pas donné grand-chose”. “Les tailles de nos ateliers sont encore trop modestes et la rentabilité n’est pas partout au rendez-vous chez les éleveurs.” En matière de coûts de production, il y a aussi d’importants écarts de performances entre pays, mais des optimisations sont possibles. En naisseur, une étude du Parlement européen a montré que l’UE était capable d’avoir des coûts de production performants, mais pas avec le Brésil et l’Argentine.
“Le développement de nos capacités d’engraissement passera par la sécurisation des investissements.” Les entreprises françaises ont-elles les reins assez solides ? “Elles ne sont pas très florissantes et présentent toutes des outils industriels en sur-
capacité. Dans l’alimentaire, la filière bovine est la plus complexe car on touche à des équilibres ins-tables, en fonction des segments de marché ou des clients.”

Autre question : quel avenir pour les exploitations laitières ? Alors que la viande issue du troupeau laitier représente toujours plus de la moitié des abattages français. Il conclut : l’aval doit mettre en œuvre un plan de bataille pour exporter. Il faut s’inspirer des Irlandais, qui ont lancé un plan JB export. En matière de qualité, “on a besoin d’une relation plus forte entre l’amont et l’aval. S’intéresser à l’export, ça veut dire aussi se donner des outils de veille.”
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(Association des producteurs de viande de la Manche)

2 Novembre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

Producteurs de viande de la Manche : une bonne année 2011
Agriculturemercredi 19 octobre 2011

Réunis en assemblée générale ce midi à Nicorps après une visite de l’abattoir Socopa à Coutances ce matin, les producteurs de viande de la Manche ont tiré un bilan satisfaisant de l’année en cours.

 

Principal motif de satisfaction : des prix à la hausse de 25 centimes du kilo en moyenne depuis le dernier trimestre 2011.

 

Selon le président de l’AVP 50 (Association des producteurs de viande de la Manche), Michel Hamel, on pourrait même manquer de viande de boucherie dans les mois qui viennent.

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les éleveurs veulent des prix

31 Octobre 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Bovins

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