Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

pac

PAC 2013

8 Juillet 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Lire la suite

Thijs Berman est eurodéputé néerlandais

21 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Lire la suite

Dacian Ciolos

6 Juin 2010 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Le commissaire européen à l'Agriculture, Dacian Ciolos, sera en Aveyron le 18 juin prochain à l'invitation des organisations agricoles du département. Un département pour lequel il conserve une attache particulière puisque, dans le cadre de ses études d'agronomie, il avait effectué un stage, il y a une quinzaine d'années, au comité régional du nord Aveyron de la chambre d'agriculture. Son président, Jean Laurens, se souvient d'« un humaniste, impressionné par notre système d'exploitation familiale agricole, notre organisation collective et solidaire ». Ministre de l'Agriculture dans son pays, la Roumanie, cet homme, « au gros potentiel et promis à un bel avenir », est donc devenu à l'automne le nouveau commissaire européen. Fin juin, il rencontrera les membres de la Confédération de Roquefort afin de parler du problème de la taxation et des aides au stockage privé. « L'occasion de lui montrer une interprofession au système intelligent dont il pourrait s'inspirer au niveau européen puisqu'elle permet d'avoir des garde-fous concernant les marchés, à l'heure des discussions de la PAC d'après 2013 ». Il se rendra ensuite sur une exploitation lait de vache et viande bovine afin de mesurer pleinement les difficultés dans ces productions. Il clôturera par une réunion de travail à l'échelle nationale avec les représentants du ministère de l'Agriculture et le président de l'INAO sur le « Livre Vert », un chantier de réflexion que mène l'Europe sur l'évolution des signes officiels de qualité que sont les AOC, IGP, STG et agriculture biologique. « Nous fondons beaucoup d'espoir en Dacian Ciolos dont la vision correspond à notre culture et à notre sensibilité », conclut le président de la chambre d'agriculture.

201006051604_w350.jpg

 

Lire la suite

La Confédération veut une Pac plus équitable

17 Février 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Agriculture
mardi 17 février 2009

Ses porte-parole bretons se félicitent du débat sur la redistribution des subventions européennes. Mais ils en redoutent l'issue.

Abandonner la référence historique. La Confédération paysanne estime « injuste » ce système d'aides basé sur les subventions touchées par l'exploitant en 2000, 2001 et 2002. Pour Thierry Thomas, l'un des porte-parole, « il est injustifiable vis-à-vis des contribuables ». La Confédération rejette aussi l'idée d'une aide unique à l'hectare distribuée à tous les agriculteurs. « Elle serait injuste et contre-productive en terme d'emplois, note Thierry Thomas. Les grandes exploitations draineront le plus d'aides alors que leur contribution à l'emploi est plus faible que dans les zones d'élevage. » La Confédération paysanne s'inquiète du récent rapprochement entre 25 FDSEA (dont les quatre bretonnes) et Orama, l'association des producteurs de céréales et oléo-protéagineux, sur le bilan de santé de la Pac.

Soutenir l'emploi agricole. La Confédération paysanne réclame une aide plus significative sur les cinquante premiers hectares « pour soutenir les moyennes et petites fermes. »Une bonne façon également d'épauler les éleveurs de porcs et de volailles moins bien dotés en aides Pac. « 17 000 emplois d'actifs familiaux ont été perdus entre 2000 et 2007,rappelle Thérèse Fumery de la Confédération d'Ille-et-Vilaine. L'agriculture a déjà été lourdement restructurée, il faut coûte que coûte maintenir les emplois dans la production. »

Un signe fort en faveur de l'élevage. Le syndicat veut conserver le couplage des aides aux productions animales seule façon selon lui de maintenir les élevages allaitants et ovins. Il souhaite parallèlement revaloriser les systèmes herbagers avec des subventions plus conséquentes à l'hectare. Il réclame aussi « une aide à l'introduction des protéagineux »dans les assolements des grandes cultures et une autre « pour l'introduction des légumineuses dans les systèmes fourragers ». Il demande, enfin, la prise en compte des surfaces en légumes dans la redistribution des aides.

« Barnier doit aller jusqu'au bout ». Le ministre de l'Agriculture s'est beaucoup investi dans le dossier du bilan de santé de la Pac. Il est à l'origine de la « boîte à outils » susceptible de redistribuer les aides. Pour cause d'élections européennes, il pourrait abandonner rapidement les dossiers agricoles et laisser le chantier de la Pac « à un nouvel arrivant qui débarquera complètement ».La Conf' souhaite « que le ministre finisse le travail et prenne des décisions avant de partir. »

De gauche à droite : Vincent Pennober, Jean-François Guillemaud, Thérèse Fumery et Thierry Thomas porte-parole de la Confédération paysanne de Bretagne. : Ouest-France
Lire la suite

Pac : la FNSEA réclame 300 millions à l'État

14 Février 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Pac


Jean-Michel Lemétayer veut éviter les tensions entre les différents métiers au sein de la FNSEA. : Philippe Renault

Cette somme supplémentaire allégerait la facture des céréaliers. Et pourrait améliorer la vie des éleveurs. Jean-Michel Lemétayer s'en est expliqué, hier.

Jean-Michel Lemétayer, le président de la FNSEA, ne veut pas « jouer à la calculette » dans le difficile débat sur l'application française de la réforme de la Pac. Pourtant, c'est toute la question. Il l'a abordée, hier, alors que les discussions restent vives au sein de son syndicat.

L'objectif défendu par le ministre Michel Barnier est de réorienter les soutiens économiques de la Pac (environ 9 milliards d'euros). Pour y arriver, il faudra bien prendre à certains bénéficiaires mieux dotés, comme les céréaliers, pour donner à d'autres moins bien lotis.

Très politique

Ce qui pose des problèmes à la FNSEA qui fédère toutes les productions agricoles. Pour calmer les esprits au sein du syndicat, Jean-Michel Lemétayer fixe un préalable au gouvernement. Il doit respecter ses engagements, à hauteur de 200 millions actuellement, affectés au développement rural, et mobiliser 100 millions d'euros supplémentaires.

Pourquoi ? Parce que cela permettrait de bénéficier des fonds européens issus de la modulation (prélèvement supplémentaire sur les aides économiques des agriculteurs). Des fonds qui ne sont dépensés que s'il y a cofinancement de la part d'un État membre.

À cette condition, il est possible, selon la FNSEA, de faire plus : aider l'agriculture biologique, par exemple. Les attentes du syndicat concernent aussi la « vraie reconnaissance » d'une politique de l'herbe, « sans remettre en cause » d'autres systèmes fourragers, comme le maïs ensilage.

En même temps, « ces prélèvements supplémentaires ne doivent pas seulement s'effectuer sur les exploitants de grandes cultures », plaide Jean-Michel Lemétayer. Un positionnement très politique qui lui permet de ménager toutes les sensibilités au sein de son syndicat.

Sophie BAUDIN.
Lire la suite

Jeunes agriculteurs - Pour des aides qui reposent sur des objectifs économiques et environnementaux

26 Janvier 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

A quelques semaines des décisions attendues sur la réorganisation des aides, Jeunes Agriculteurs a rappelé, que le syndicat défend l’instauration d’une aide spécifique à la culture de protéagineux de 150 à 200 euros par hectare. JA souhaite aussi une véritable prime à l’herbe de 140 à 150 euros par hectare.


( Publié le 14/01/2009 à : 10H 15 min )
 

De gauche à droite, Jérome Volle, William Villeneuve (président JA),
Bruno Ledru et Jean Michel Schaeffer  (© Terre-net Média)
Selon William Villeneuve, président de Jeunes Agriculteurs, la « convergence » des aides en productions animales et en productions végétales évoquée mercredi 7 janvier par les responsables d’Orama (Agpm, Agpb et Fop) ne fait pas partie des revendications du syndicat.

« Il sera un jour ou l’autre difficile de justifier, sans réelle contrepartie sociétale et environnementale, leur légitimité auprès du contribuable et de leurs représentants parlementaires », expliquait-il jeudi 8 janvier lors de la conférence de presse de rentrée du syndicat qui portait essentiellement sur la mise en œuvre du Ppp auquel les responsables de JA sont très attachés (Pour plus d'informations, lire l'article correspondant en cliquant ici).

Mais la conférence de rentrée a cependant été l’occasion pour JA de rappeler, à quelques semaines des décisions attendues du gouvernement sur la réorientation des aides Pac (dans le cadre du bilan de santé), la nécessité d’instaurer une aide spécifique à la culture de protéagineux de 150 à 200 euros par hectare. « Cela ne représenterait qu'un effort budgétaire de 500 millions d’euros environ (autour de 1% des soutiens publics à l’agriculture) et contribuerait à relancer la filière « protéines végétales », défend JA.

Pour une prime à l'herbe de 150 euros

Le syndicat souhaite par ailleurs une véritable prime à l’herbe de 140 à 150 euros par hectare, soit la moitié environ de ce que les éleveurs de bovins touchent par ha de maïs ensilage.

Mais pour favoriser le maintien important d’agriculteurs en activité, JA estime que cette prime à l’herbe doit être dégressive et plafonnée à 50ha de prairies par actif présent sur les exploitations. Ces deux exemples d'aides seraient d'une certaine manière « écolo-compatibles ».

En fait, hormis ces deux suggestions, les responsables de JA se sont réservés d’annoncer quelle serait selon eux la meilleure répartition des crédits disponibles dans le cadre de l’article 68 du règlement européen. Il permet au gouvernement de redistribuer jusqu’à 10% des soutiens publics reçus du 1er pilier.

Lire la suite

« La Politique agricole commune n'a plus de sens »

23 Janvier 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Agriculture
vendredi 23 janvier 2009

Nicolas-Jean Brehon, professeur à la Sorbonne: « On détruit des petites et moyennes exploitations et on les remplace par des usines à lait avec 2 000 vaches ». : Ouest-France

Pour le spécialiste en finances communautaires, elle est devenue un objet de rancoeurs. Sa réforme menace les agriculteurs de l'ouest.

Entretien

 

Nicolas-Jean Brehon est professeur à la Sorbonne à Paris.

Dans un récent point de vue (1), vous évoquez une « PAC sans cap », pourquoi ?

Je veux dire par là que la Politique agricole commune ne sait plus trop où elle va. Cap c'est aussi un clin d'oeil à la Cap, la « Common Agriculture Policy » souvent critiquée par les Anglais. On vient de lui faire un bilan de santé comme si elle était rentrée dans la vieillesse avec, on peut l'imaginer, une issue fatale au bout. La Pac n'a pas bonne presse. En vingt ans, elle a coûté 1 000 milliards d'euros, c'est énorme.

En négociant l'entrée de dix nouveaux États membres en 2004, Jacques Chirac a obtenu que le budget de la Pac soit figé jusqu'en 2013. La France a reçu, depuis cette date, 100 milliards d'euros, certains de nos voisins ont du mal à l'avaler. La Pac est devenue une cible, un point de fixation de rancoeurs et de critiques.

La redistribution d'une partie des aides vers le développement rural et des systèmes plus extensifs ne va-t-elle pas dans le bon sens ?

Je ne suis pas favorable au passage des aides du premier pilier, celui de la production, à celui du développement rural parce qu'on perd du sens. Je préfère un petit budget, mais qui soit 100 % agricole et basé sur l'alimentation. Occupons-nous de l'agriculture et des agriculteurs, les paysages, c'est autre chose, ils dépendent des fonds structurels.

En plus, la redistribution des aides du premier vers le deuxième pilier est anéantie par la suppression des quotas. En ouvrant les vannes de la production, on élimine une Pac à la française avec des vaches dans les champs, on détruit des petites et moyennes exploitations et on les remplace par des usines à lait avec 2 000 vaches.

 

Vous dites que les agriculteurs qui touchent les aides Pac sont« doublement humiliés », pourquoi ?

La réforme de 2003 a été une catastrophe. La Pac n'a plus de sens car elle ne soutient pas la production, mais sert d'outil de redistribution des revenus aux agriculteurs. Ils ne peuvent pas vivre sans les subventions européennes, car les prix de leurs produits sont trop bas.

En moyenne, 90 % de leurs revenus nets en France dépendent des subventions. Le circuit de la fourche à la fourchette ne fonctionne pas. Les denrées payées au minimum aux producteurs sont toujours trop chères pour le consommateur final. Aujourd'hui, les paysans se sentent un peu abandonnés malgré les efforts du ministre Barnier. Il défend ce qu'il peut, mais il ne répond pas à l'inquiétude de la profession d'où l'on sent le malaise monter.

Comment voyez-vous l'après 2013 ?

Je suis assez pessimiste. Le poids de la Pac décline petit à petit alors que le nombre de pays qui en bénéficie augmente. Elle ne pèserait plus à terme qu'un tiers du budget européen contre 42 % aujourd'hui. Les premières discussions démarreront en 2010. Il n'y a malheureusement pas de leader agricole pour défendre la Pac comme il faudrait.

Les responsables actuels obéissent à une logique trop corporatiste. Il faudrait un meneur capable de renouer les fils entre les agriculteurs et la société, une sorte de José Bové « pro-Pac ». On doit mettre l'environnement au centre des débats et ne pas le considérer du coin de l'oeil.

En vingt ans, les paysans nourriciers sont devenus des agriculteurs pollueurs. C'est une faute politique collective. Pour renouer avec l'opinion, qui est la clé de sa survie, la Pac doit surtout s'occuper de l'alimentation et moins des grandes plaines céréalières et betteravières. Ce sera difficile, les éleveurs le savent bien.

 

Propos recueillis par Jean-Paul LOUÉDOC
Lire la suite

HERBE

22 Janvier 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Herbe : un film à voir absolument !
14-01-2009 - Au coeœur de la Bretagne paysanne, deux visions du métier d’'éleveur laitier se confrontent.

Alors que des hommes se sont engagés depuis plusieurs années dans une agriculture autonome, durable et performante, le courant majoritaire de la profession reste inscrit dans un modèle de production industriel, fortement dépendant des groupes agricoles et agro-alimentaires.

Les objectifs du film sont multiples. Si les questions relatives aux dérives de la PAC (choix politiques et répartition des aides) sont centrales, il est aussi question des dérives des systèmes coopératifs agricoles. Herbe met alors en lumière les alternatives au modèle productiviste dominant. Herbe désire interroger de manière globale le monde dans lequel nous vivons par l'intermédiaire de l'élevage laitier breton.

En effet, la question agricole devient centrale dans les problématiques politiques actuelles. Alors que l'alimentation d'une partie de la population mondiale est remise en cause, et qu'apparaît toujours plus pressante la nécessité de repenser nos modèles de production et d'approvisionnement, la crise énergétique semble nous pousser à agir vite quant à développer des moyens autonomes de subsistances.

Ce film n'est pas seulement le constat de la fin d'un temps, il rend visible le possible d'un autre moyen de vivre et de construire le monde, un monde autre...

Pierre PICARD
Transmis par le MDRGF 40 rue de Malte 75011 Paris
 


Lire la suite

Pac/Redistribution des aides:

12 Janvier 2009 , Rédigé par jr Publié dans #Pac

Pour la Confédération paysanne, il est hors de question d'envisager une régionalisation des aides pour créer un DPU unique à l'hectare. «Elle n'aiderait ni au maintien des productions, ni à celui des producteurs», considère Régis Hochart, porte-parole du syndicat qui propose plutôt de «limiter les rentes cumulatives» avec des aides plus élevées sur les 50 premiers hectares d'une exploitation par exemple

Lire la suite
<< < 1 2 3