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Cematerre est un nouveau matériau de construction à base de terre, de chaux et de fibre de lin

7 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #Entreprises

La PME havraise a breveté un matériau à base de terre, associé à un procédé de mise en place par vibration.

Vous mélangez de la terre avec des liants (fibre végétale, ciment, chaux) et vous mettez en place - par vibration - le matériau de construction obtenu, dans un coffrage classique. C'est l'innovation que vient de mettre au point Lefebvre Industrie SA (6 millions d'euros de chiffre d'affaires, 30 salariés), une PME de Gonfreville-l'Orcher (Seine-Maritime), spécialisée dans les ouvrages en béton pour l'industrie. En attente de l'agrément technique européen CSTB, elle a déposé un brevet international pour le matériau et sa mise en place.

"La terre crue est utilisée comme matériau de construction  depuis très longtemps avec le pisé ou le torchis. En l'associant à des liants, on gomme les défauts de ces techniques de construction : faible résistance mécanique et érosion", résume Alain Lefebvre, président de Lefebvre Industrie et de Cematerre, la filiale qu'il a créée pour commercialiser sa technique de construction. Le chef d'entreprise entend révolutionner la construction en fabriquant un matériau de construction à partir de la terre que l'on trouve sur les chantiers et il annonce une première réalisation - des bureaux - dans la région havraise en janvier. La PME normande a investi 400.000 euros dans cette innovation dont 150.000 euros dans une centrale de malaxage, fabriquée pour Cematerre par HPL Distrimix, fabricant lillois de centrales à béton.

Cematerre est née de la pénurie des matériaux de construction, les restrictions étant fortes pour l'extraction de granulats, protection de l'environnement oblige. "Aujourd'hui, observe Alain Lefebvre, quand elles construisent des autoroutes ou des parkings, les entreprises doivent se débrouiller avec les matériaux qui sont sur place ; ces matériaux sont traités à la chaux et au ciment pour être durcis."  D'où cette  réflexion : pourquoi ne pas adapter à la construction verticale ce qui se fait déjà pour les routes ? L'innovation consiste à extraire la terre qui se trouve sous la couche de terre végétale et à la placer dans la centrale de malaxage que l'on fait venir sur le chantier de construction pour éviter les transports. La terre est mélangée avec du ciment, de la chaux et des fibres de lin (ou une autre fibre). Le matériau obtenu est versé dans le coffrage, avant d'être tassé et mis en place par vibration.

Trois fois plus isolant

Selon Alain Lefebvre, ce  matériau est trois fois plus isolant que le béton mais son niveau de résistance mécanique est le tiers de celui du béton. Pour pallier cette insuffisance, on augmente l'épaisseur du matériau, explique l'inventeur. Ce dernier est convaincu que l'on est, avec ce nouveau matériau de construction, au même niveau que le  béton en 1920

 

http://www.cematerre.com/

 

 

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Vu le prix du blé, on est plutôt tenté de retourner nos herbages.

7 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Nitrates : un programme d'actions avec les agriculteurs  - Torcé-Viviers-en-Charnie

samedi 05 février 2011


 

 

 

Le captage de la Houlberdière, classé captage prioritaire, reste très sensible aux nitrates. Les taux ont globalement baissé en 2010 mais des pics supérieurs à la norme (50 mg par litre) ont été observés à certains moments de l'année. Depuis un an, le captage a été passé au crible (diagnostic agricole, étude hydrologique...).

Un bassin d'alimentation de 2 600 ha sur lequel vont se porter les actions, a été retenu. Jeudi matin, élus, représentants de la chambre d'agriculture et de la direction départementale des Territoires ont tenu à la salle des fêtes une réunion d'information en présence d'une trentaine d'exploitants agricoles concernés.

Un engagement

Le programme d'actions propose aux agriculteurs de souscrire aux mesures agro environnementales (MAE). Elles limitent les apports azotés sur l'herbe et les cultures et permettent de convertir des parcelles en prairie. C'est un engagement sur cinq ans avec des aides financières comprises entre 300 € et 7 600 € par an pour compenser les pertes de revenus. L'engagement devra être précédé d'un diagnostic individuel (une démarche gratuite pour les exploitants).

Les réactions

Faut-il participer à la « bataille de l'eau » ? Oui, répondent la plupart des agriculteurs présents, « de toute façon, si on n'est pas volontaire les mesures nous serons imposées plus tard » faisaient-ils remarquer. Principal sujet de mécontentement : le montant des indemnités financières fixées par l'Europe et la France. « Le compte n'y est pas ». Quant au retour à davantage de prairies, « inenvisageable. Vu le prix du blé, on est plutôt tenté de retourner nos herbages. Les éleveurs tirent la langue, c'est une réalité économique ».

Les exploitants ont encore plusieurs mois pour réfléchir. À partir du 15 mai, ils disposeront de trois ans pour s'engager. La réunion a permis de poser clairement les problèmes. « On est entré dans le vif du sujet » commentait Anne-Gaëlle Touminet, animatrice agro-environnementale, à l'issue de la réunion.

 

 













 
       






       

 







       
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« Ne signez surtout pas vos contrats »

6 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole






20 janvier 2011 06h00 | Par aude boilley 0  

 


« Ne signez surtout pas vos contrats »

Une centaine de producteurs laitiers sont venus à Roullet,
en Charente, écouter et discuter avec un éleveur suisse.

 

 
À Roullet, les producteurs de lait indépendants face à la
contractualisation. photo « sud ouest
»

 



 


L'an passé, des éleveurs canadiens étaient venus redonner espoir aux
producteurs laitiers charentais. Ils leur avaient démontré qu'un autre système
de régulation était possible. Hier, à Roullet-Saint-Estèphe (Charente), Paul
Ecoffey, un éleveur suisse, les a mis en garde. Après un passage à Pau la
veille, il était convié par l'antenne Poitou-Charentes-Limousin-Nord Aquitaine
de l'association des producteurs laitiers indépendants (Apli). Pascal Massol, le
président national de l'Apli, et Paul de Montvalon, président de l'Office du
lait, étaient également présents pour répondre aux questions d'une centaine
d'éleveurs charentais.


Il y a deux ans, la Suisse a mis en place la contractualisation, c'est-à-dire
l'instauration de contrat écrit entre un producteur laitier et sa laiterie. « Et
maintenant, on crève de faim. En deux ans, certains producteurs ont perdu 60 000
euros. La première année, ils jouent sur la trésorerie, mais après ? », déplore
l'éleveur suisse.





En France, à compter du 1er avril, « la formalisation écrite des relations
commerciales entre les producteurs et leurs premiers acheteurs » deviendra « la
règle ». Les laitiers ont dix-huit mois pour signer leur contrat. Mais beaucoup
n'en veulent pas (voir « Sud Ouest » du 5 janvier).


« Le problème des contrats, c'est qu'ils sont pour cinq ans et ne tiennent
pas compte des coûts de production ni de l'évolution des prix des matières
premières », détaille Pascal Massol, le président de l'Apli.

Ne pas se diviser

« Je suis venu vous lancer un message d'alerte. Ne signez surtout pas vos
contrats. Si vous le faites, vous serez pieds et poings liés à l'industrie
laitière et vous ne pourrez plus rien faire », leur a lancé Paul Ecoffey. « Si
un matin, le camion ne passe pas chercher votre lait pour faire pression sur
vous, qu'est ce que vous pourrez faire ? », a lancé Paul Ecoffey.


Paradoxalement, la contractualisation du lait, destiné à fabriquer du
gruyère, elle, a bien fonctionné car « c'est l'interprofession qui fixe les prix
et une production stricte pour ne pas qu'ils baissent. »


« Je vends le litre de lait, pour le gruyère AOC, 70 centimes alors que mes
collègues le vendent aux alentours de 38 centimes, pour un coût de production de
60 centimes. »


Pour de nombreux agriculteurs présents hier à Roullet, il faut « éviter les
contrats individuels ». « Pour mieux peser, nous devons nous regrouper », estime
l'un. Paul Ecoffey les a alors mis en garde contre un trop grand nombre
d'organisations de producteurs. « On n'a pas été préparé lors de la
contractualisation. On a voulu trop bien faire et nous avons mis en place 38
organisations de producteurs. En face, il y avait cinq acheteurs. On s'est trop
divisés pour lutter contre eux et c'est l'industrie qui mène le bal. »


D'où la nécessité de la mise en place de l'Office du lait, voulu par l'Apli.
« On négociera un contrat collectif pour tous les producteurs français et on
imposera qu'une partie du prix soit fixée en fonction du coût de production », a
promis Paul de Montvalon, le président de l'Office du lait

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je crois que vous avez même une maison et des terres au Maroc

6 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #FNSEA

Hedwige Chevrillon : Vous êtes un entrepreneur agriculteur, c'est un peu un nouveau visage à la tête de la FNSEA, après Jean-Michel Lemétayer. Vous connaissez extrêmement bien le Maghreb, je crois que vous avez même une maison et des terres au Maroc. Lorsque vous voyez ce qui se passe en Algérie, ce qui se passe en Tunisie, avec une révolte sociale qui puise ses sources dans la flambée des prix alimentaires, est-ce que ca vous inquiète ?

Xavier Beulin: Oui, d'abord une rectification, je n'ai pas de terres au Maroc ou en Tunisie ni ailleurs, mais ce qui m'inquiète c'est effectivement la situation dans ces pays-là. Cela montre d'ailleurs que lorsque nous nous intéressons à ces pays en termes de co-développement, lorsque nous cherchons aussi à développer les politiques contractuelles avec ces pays pour satisfaire une partie, mais déjà un partie récurrente de leurs besoins en matière de céréales notamment, on a raison de le faire. Ce sont pour nous des territoires de proximité donc il faut continuer dans ce sens là. Pour autant la situation est critique en ce moment.

Est-ce que vous ressentez cette flambée des prix alimentaires ? Comment l'expliquez-vous ?

D'abord on a une mauvaise récolte sur une grande partie du monde et notamment la Russie et l'Ukraine cet été, alors que nous avions des niveaux de stocks très importants à la fin de la campagne dernière. S'ajoutent à cela des conditions climatiques dans l'hémisphère sud qui ne sont pas très réjouissantes, l'Australie est sous les eaux, on a la Nina en Amérique Latine, donc des prévisions sur la récolte de l'hémisphère sud qui va démarrer dans quelques semaines qui sont plutôt prévues à la baisse. Donc tout ça provoque de la tension sur les marchés. S'ajoute à cela désormais un effet de spéculation financière sur les matières premières agricoles, et tout cet effet fait monter les prix.

Est-ce que vous avez le sentiment que cette spéculation financière est largement à l'origine de cette flambée des prix alimentaires, comme on a pu l'observer sur le pétrole il y a quelques années ?

Je crois qu'il faut être prudent sur les analyses. Ce que nous constatons c'est qu'il y a un effet d'accentuation, notamment sur la volatilité des prix. On a des marchés physiques qui sont tendus, on a des investisseurs financiers qui profitent au fond de l'aubaine pour investir à court terme sur ces marchés des matières premières alimentaires, c'est d'ailleurs une des raisons pour lesquelles nous attendons du Président de la République dans le cadre de la présidence du G20, qui veut faire de cette question de la régulation des matières premières un enjeu majeur, des réponses adaptées à la situation, notamment s'agissant de l'alimentation.

Ce matin le Ministre de l'Agriculture Bruno Lemaire aurait dit qu'il fallait peut-être arrêter les exportations de céréales en France, lorsqu'on voit ce qui se passe. Il est revenu un peu sur ce propos. Cela dit est-ce que la question se pose à vos yeux ?

Non pas aujourd'hui puisque la France et l'Europe étaient bien couvertes, nous avons des niveaux de stocks suffisants et satisfaisants pour nos propres besoins français et européens, et pour engager un certain nombre d'exportations, sur lesquelles nous avons déjà des contrats de signés avec les pays de la Méditerranée en particulier

 

http://ferme-de-moscou.over-blog.net/ext/http://www.leaders.com.tn/article/xavier-beulin-ce-citoyen-de-gammarth-nouveau-president-de-la-puissante-fnsea-en-france?id=3513

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Les parlements français et allemand adoptent une position agricole commune

4 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

 « Le système doit évoluer [...] vers des primes à l'hectare uniformes au niveau régional » et les niveaux d'aide entre Etats membres doivent, autant que possible, converger

 

 

 

 

Les délégations du Sénat, de l'Assemblée Nationale et du Bundestag ont rendu public une position commune sur l'avenir de la politique agricole commune, après 2013, date à laquelle la réforme en cours doit s'achever. Cette position sera transmise aux autres parlements nationaux de l'Union européenne.

 

Les parlementaires allemands au Sénat - Crédits : Photographes Sénat



Le texte appelle tout d'abord à une PAC  « forte et juste pour une agriculture compétitive et orientée vers le marché, assurant le dynamisme des territoires et favorisant la contribution positive de l'agriculture à la protection de l'environnement ».

La position franco-allemande pondère néanmoins l'objectif de compétitivité, rappelant que celle-ci doit jouer « pour l'emploi, l'environnement et nos territoires », et ce d'autant que  « la volatilité croissante des prix agricoles montre que la seule compétitivité ne peut être une orientation unique. Cette volatilité impose le maintien d'un cadre de régulation », précisent les parlementaires qui souhaitent que l'Union puisse mettre en place un filet de sécurité pour « protéger les agriculteurs en cas de crises exceptionnelles des marchés ».

Sans remettre en cause les exigences du marché intérieur en matière de libre concurrence, les parlementaires veulent « renforcer le poids des producteurs afin de rééquilibrer les rapports dans la chaine alimentaire ». Ils veulent aussi revoir le régime des paiements uniques, qui constitue le dispositif principal d'aides directes aux exploitations depuis la réforme de 2003. « Le système doit évoluer [...] vers des primes à l'hectare uniformes au niveau régional » et les niveaux d'aide entre Etats membres doivent, autant que possible, converger.

Rappelant l'objectif de poursuivre la simplification de la PAC et notamment des dispositifs d'aide, la position commune affirme le souhait de maintenir « les crédits à leur niveau actuel pour donner les moyens nécessaires » à la plus emblématique des politiques de l'Union

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Le groupe France Agricole racheté par Isagri et Sofiprotéol

4 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

Le groupe d'informatique agricole Isagri a confirmé vendredi dans un communiqué son projet de rachat, en partenariat avec Sofiprotéol, établissement financier de la filière huiles et protéines végétales (Prolea), du groupe de presse France Agricole.

L'opération, dont le montant n'a pas été précisé, concerne l'ensemble du groupe dont 80% est actuellement détenu par le fonds d'investissement Pragma Capital et 20% par les cadres, a-t-on appris auprès d'Isagri.

Le schéma prévoit une participation de 75% pour Isagri. Sofiprotéol, dont Xavier Beulin, le nouveau patron de la FNSEA, est le président, sera le partenaire financier à hauteur de 25%.

L'opération doit être bouclée au cours du 1er trimestre 2011.

Pragma s'était porté acquéreur de France Agricole en janvier 2005. Leader de la presse agricole, le groupe France Agricole édite, outre l'hebdomadaire homonyme, une dizaine de magazines et de lettres d'information.

Parmi les magazines figurent "La Vigne", "L'éleveur laitier" ou encore "Agro-distribution". Le groupe s'est aussi développé sur le web en créant plusieurs sites internet et dans l'événementiel avec l'organisation d'un salon sur les matériels agricoles. Le groupe compte 200 collaborateurs. En 2009, son chiffre d'affaires avoisinait les 40 millions d'euros.

Cette acquisition s'inscrit dans le projet de développement de l'activité média d'Isagri. En 1997, Isagri avait lançé son premier portail web d'informations agricoles (www.terre-net.fr). Aujourd'hui son pôle média, Terre-net Média, compte quatre portails et une web TV qui attirent chaque mois plus de 200.000 agriculteurs, selon Isagri.

La société, qui se présente comme "le leader européen de l'informatique pour l'agriculture, la viticulture et la profession comptable", est un groupe familial créé en 1983 par Jean-Marie Savalle, président directeur général.

L'entreprise compte aujourd'hui 880 collaborateurs et 107.000 clients, répartis en France, en Europe et au Canada. Elle réalise un chiffre d'affaires de 75 millions d'euros

 


LalettreA.fr (Abonnement) - Il y a 1 jour
Xavier Beulin est surveillé de près : les rédactions du groupe France agricole préparent un contrat "d'indépendance" devant les prémunir d'une éventuelle ...
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gasoil non routier

2 Février 2011 , Rédigé par jr Publié dans #actualité agricole

L'arrivée du gasoil non routier perturbe l'agriculture
mardi 01 février 2011




 

 

À l'image de la profession dans son ensemble, les entrepreneurs de travaux agricoles de Normandie s'inquiètent aussi de l'utilisation prochaine de ce carburant en lieu et place du fuel agricole.

Trois questions à... Didier Cairon

 

Le gasoil non routier, de même couleur rouge, va remplacer, à compter du 1er mai, le fuel agricole. De quoi inquiéter les entrepreneurs ?

L'usage obligatoire du gasoil non routier émane d'une décision européenne, parce qu'il émet cent fois moins de soufre que le gasoil. Les engins automoteurs, comme les moissonneuses-batteuses et les ensileuses automotrices, devront rouler avec, dès le 1er mai. Pour les tracteurs, ce sera obligatoire le 1er novembre. De nombreuses questions restent encore sans réponse de la part des pétroliers et des distributeurs. Le  prix, d'abord. Il pourrait être autour de 20 € plus cher les mille litres, par rapport aux prix actuels. Mais rien n'est moins sûr. La question de garantie ensuite, puisqu'il aura la même couleur que le fuel agricole. Des questions techniques enfin, concernent le stockage, le gasoil d'été et d'hiver, la compatibilité des moteurs de nos matériels avec ce nouveau carburant.

Que représentent les entreprises de services agricoles forestiers et ruraux en Normandie (1) ?

Notre syndicat regroupe les cinq départements normands, soit 1 268 entreprises qui emploient 3 591 salariés. Elles sont en progression dans le paysage agricole et forestier régional. Le métier change. Ainsi, certains clients agricoles, dans les secteurs de plaine et particulièrement en Haute-Normandie, délèguent la totalité des tâches de culture de leur ferme à une entreprise. Ceux-ci consacrent entièrement leur temps à la gestion et à la commercialisation de leur production.

Vous développez des relations en direction des jeunes. Vos métiers sont méconnus ?

Oui. Pourtant, dans le domaine du machinisme, ils donnent de bonnes perspectives d'emploi. Il y a des besoins pour reprendre des affaires dont les responsables arrivent à la retraite. Et nous avons toujours des difficultés à trouver des collaborateurs efficaces ayant le sens des responsabilités. Le partenariat que nous venons d'initier avec l'Institut rural d'éducation et d'orientation de Condé-sur-Vire, dans la Manche, et les chefs d'entreprises locales permet, par exemple, d'améliorer les parcours de formation pour offrir des emplois de plus en plus stables.

 

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